vendredi 15 octobre 2010

Ah ben c'est le boutte du boutte.

C'est comme ça que tu veux ça? Salaud pis plein de reproches de même? Ok.

Impressions

Je suis très fatiguée, ce qui suit va sûrement paraître super déconstruit... j'avertis.

J'ai l'impression que je dois constamment me justifier. Pourtant j'y peux rien. J'en ai marre d'essayer de m'expliquer.

C'est normal que les choses soient comme elles sont devenues : des écoles différentes, des horaires on-ne-peut-plus incompatibles, des passes-temps qui mangent le temps. On a des amis nouveaux, parce que nos environnements nouveaux sont propices aux nouvelles relations sociales. On a des plans, des projets, des engagements. Y'a de moins en moins de temps pour entretenir les relations extra-cégep, même si ça ne fait pas mon bonheur. Faut l'avouer, je suis quand même à l'école en moyenne 8 heures par jour - si j'additionne cours, travaux, impro, évènements, etc.

Mais c'est pourtant pas comme si j'étais disparue de la face de la Terre. Je suis encore là, faut faire signe.



Et puis, y'a la semaine dernière.

C'était mon premier match d'impro à vie. À quoi s'attendre... que je prenne des nouvelles entre deux comparées? J'ai mal pris qu'on me reproche de ne pas avoir assez jasé cette soirée-là. J'étais stressée, énervée, je vivais un trip d'équipe, un trip quasi-sportif (bon, j'y vais fort, mais l'ambiance était clairement là!).

Bref.



Si comprendre que ma vie subit plein d'ajouts (mais pas de soustractions, puisque je raye personne de ma liste) c'est trop challengeant à accepter, alors j'y peux rien.

Je fais de mon mieux. Mais mon mieux est pas tout le temps le meilleur, je sais. J'essaie tant bien que mal de coller les bouts, d'arranger les choses, de planifier mes heures pour qu'elles soient le plus rentables possibles.

Plus facile à dire qu'à faire - je m'en suis rendue compte assez rapidement.

Surtout que face à des situations comme ça (entendre par là : toute cette nouveauté) on ne réagit pas tous de la même façon. Ce qui se passe présentement, c'est ma réaction. Ce sont les éléments de ma vie qui essaient de s'organiser et de s'emboîter. Je dis pas que c'est final.

J'aimerais voir n'importe qui exactement à ma place. J'aimerais ben ça. C'est facile de se sentir laissé de côté quand on a pas profondément analysé la position de l'autre.

Ce que je mets ici, un blog, c'est la surface. Dur de dire comment je me sens vraiment face à tout ça, mais je me suis rendue compte que d'écrire ici ne me plaisait pas autant qu'avant parce que ça me donnait le temps de beaucoup trop me questionner et d'essayer de m'analyser.

Quand j'écris, je me mets à penser, souvent négativement, à mes problèmes. C'est accaparant.

Je n'ai pas besoin de ça présentement.

J'ai pas besoin de merde.

Alors je vais pas la chercher en plus.

jeudi 14 octobre 2010

Pis j'étais en suit pour le Suit Up Day.

Pour vrai, c'est moche, parce que

Hier des amis sont venues au match d'impro à mon cégep,

J'aurais tellement aimé leur parler,

Mais je devais staffer. Genre servir de la bière (à en avoir des ampoules sur la main à l'heure où je vous parle, maudites bouteilles décapsulantes), monter et démonter la salle, ramasser les déchets (dieu sait que les gens sont des porcs dans les évènements où bière est incluse) et voir de temps en temps si tout le monde n'avait pas un peu besoin d'aide.

Heureusement à la 2e période j'ai pu souffler un peu et regarder le match.

Comprenez moi, j'adore staffer, parce que c'est donnant-donnant. Si quelqu'un staffe à ton match, tu staffe au sien. Pas compliqué.

Mais bon, ça laisse pas place à l'improvisation (dans son premier sens...) : je dois faire ce que je suis sensée faire...

Je suis peut-être plate pour certains, mais d'une énorme aide pour d'autres.

Intermède

mercredi 29 septembre 2010

Pour vrai, me suivre sur Twitter = meilleur moyen pendant que j'écris pas de billets.

dimanche 26 septembre 2010

Vous m'excuserez, je viens de réaliser que je crois que je n'aurai pas le temps d'écrire des billets très souvent.

Vous m'appellerez pis j'vous jaserai de ça...

Bonne semaine!

mardi 21 septembre 2010

Fiesta

Après une journée plutôt moyenne, mais un rallye et une réunion d'impro géniale en soirée, je suis allée à la Rockette fêter mon anniversaire.

C'était bien. Mais j'ai été déçue.

Plusieurs personnes sont parties pour aller à un party secret dans un quelconque entrepôt où à minuit, la police était déjà débarqué...

En soirée, j'ai perdu Whittom qui était sortie prendre l'air, mais qui avait laissé son chandail et son cellulaire et que j'ai ramassés. La seule solution qu'on ait trouvée était d'aller voir au Dièse Onze si elle n'était pas allée rejoindre Ben. Aucune trace de Whittom, mais Ben avait fini et s'en venait justement nous rejoindre. Abandonnant et me disant qu'elle était probablement retournée chez elle (à Repentigny... pas de cellulaire... à 1h30 du matin... mouais) je l'ai vue arriver au loin. Elle aussi avait pensé au Dièse Onze lorsqu'elle n'avait plus vu personne au bar. Pour vrai, une chance qu'on avait pensé à Ben les deux.

On a finit la soirée par un verre au Barouf. C'était bien.

Le lendemain, je travaillais (c'est pour ça la journée plutôt bof de vendredi : j'ai appris que je travaillais le lendemain de ma fête...) et j'étais exténuée. En revenant, mes parents étaient en train de faire la popote pendant que je m'assoupissais sur le divan. Ma soeur et son copain son venus nous rejoindre et on a eu un beau petit souper de famille.

Honnêtement, si je fais de l'impro, je crois que c'est à cause de mon papa. Il est tellement con.

Je me suis couchée à 22h30, avec ma longue semaine dans le corps, et un rhume aussi, dans mon corps.

Le lendemain, je travaillais encore. J'ai démissionné.

Je n'ai pas eu le temps de faire aucun devoir cette semaine.

Je suis en retard dans tous mes cours.

Mais j'ai passé une très bonne semaine.

lundi 20 septembre 2010

Tu sais pas ce que l'avenir te Réserve

Lundi dernier j'ai fait mon premier camp d'impro à vie. C'était extrêmement demandant mais j'ai totalement eu la piqûre. La soirée s'est terminée au Saint-Ciboire avec tout le monde de l'impro. Mais en fin de soirée il ne restait que Ben et Ben, moi et Whit et une autre fille tout à fait charmante de l'impro. Et un gars trop lourd.

Un nouveau, mais qui n'a pas compris que nous, on était amis et qu'on passait un bon temps. On a fini par trouver une excuse bidon pour partir (à 2h30...) et aller à l'appart de Ben et Ben finir la soirée.

Honnêtement, lundi était l'une des plus belles journées depuis le début des classes. J'ai fait un bon camp (tout le monde me disait que c'était un très bon camp, pour une fille qui n'avait jamais fait d'impro de sa vie!) et je me suis vraiment mise amie avec Ben. Y'a plus de frette et c'est mon ami et c'est bien comme ça.

Donc cette soirée de lundi, je suis rentrée à 4h du matin... Disons que c'était pas la joie le lendemain, hangover comme jamais, premièrement à me faire sermonner par mes parents puis, en cours... Haha.

Puis, le mercredi d'après : deuxième jour de camp. J'ai passé un des moments les plus stressants de ma vie. Faire des solos devant une quarantaine de personne plus une douzaine de juges... ça donne chaud.

Mais je faisais des gags et les gens riaient. J'entendais Ben et Whit rire. Ça drive tellement. C'est une si belle énergie, le rire d'un public.

À la fin du camp, tout le monde allait au Saint-Ciboire pour attendre le résultat des équipes. Je n'avais aucune attentes, mais 3 ou 4 personnes m'ont même dit que j'aurais peut-être une chance dans la Virtuelle (la 3e équipe du Vieux). Finalement, en voyant l'alignement des équipes, j'ai compris que ça serait une belle saison et que même en étant dans aucune équipe, ça serait le fun à regarder (vous viendrez d'ailleurs, Ben et Whit sont dans la même équipe, équipe qui kicke des culs solide). J'ai donc décidé de rester dans la Réserve (la 4e équipe du Vieux). J'ai parlé à mon coach qui était trop content que je reste (il m'a dit lui-même qu'il m'aurait potentiellement vue dans la Virt!) et que je sois super motivée.

Une autre soirée qui s'est bien terminée.

Jeudi j'étais tout à fait fatiguée. Mais je suis allée voir le Word Press Photo comme prévu. Il est un peu décevant et moins frappant que l'année dernière. Ensuite, on est allées se faire couper les cheveux. Je suis mignonne avec mes nouveaux cheveux.

Ça c'était ma semaine de fou.

jeudi 16 septembre 2010

Nobody else but you

Ma doudou s'inquiète pour vrai.

Pour rien.

Remplacer quelqu'un ça se peut pas.

Ma doudou est partie pendant un mois cet été et bien que j'attendais son retour impatiemment, je me suis quand même occupée en attendant. Pas avec elle, parce ce que ben, elle était pas là.

Je me suis occupée avec quelqu'un d'autre avec qui ç'a cliqué.

C'est pas quelqu'un qui me connait depuis cinq ans. Pas quelqu'un qui m'a vue pleurer, qui me connait sur scène en train de vivre un vrai trip, avec qui j'ai passé de nombreuses heures à déconner à en avoir mal au ventre, pas quelqu'un avec qui je n'ai plus peur d'être réellement, fondamentalement, moi-même.

Tu t'inquiètes parce qu'on est plus à la même école et que je la vois tous les jours, et toi, moins souvent qu'avant. Mais ça c'est pas ma faute.



Mon père m'a demandé ce soir si la musique me manquait.

Beaucoup. Tous les jours, que j'ai répondu.

Parce que la « musique » comme l'entendais mon père, ça implique pour moi tout le pacage deal : les amis cinq jours par semaine, les concours, les spectacles, les dîners en table ronde avec les meilleurs, les nombreux running gags et surtout la belle chimie qu'on avait ensemble.

Ça, ça se remplace pas.

Toi, t'es la seule. Toi et la citrouille, vous êtes les seules et uniques.

Ça se remplace pas, des seules et uniques.