Pour rien.
Remplacer quelqu'un ça se peut pas.
Ma doudou est partie pendant un mois cet été et bien que j'attendais son retour impatiemment, je me suis quand même occupée en attendant. Pas avec elle, parce ce que ben, elle était pas là.
Je me suis occupée avec quelqu'un d'autre avec qui ç'a cliqué.
C'est pas quelqu'un qui me connait depuis cinq ans. Pas quelqu'un qui m'a vue pleurer, qui me connait sur scène en train de vivre un vrai trip, avec qui j'ai passé de nombreuses heures à déconner à en avoir mal au ventre, pas quelqu'un avec qui je n'ai plus peur d'être réellement, fondamentalement, moi-même.
Tu t'inquiètes parce qu'on est plus à la même école et que je la vois tous les jours, et toi, moins souvent qu'avant. Mais ça c'est pas ma faute.
Mon père m'a demandé ce soir si la musique me manquait.
Beaucoup. Tous les jours, que j'ai répondu.
Parce que la « musique » comme l'entendais mon père, ça implique pour moi tout le pacage deal : les amis cinq jours par semaine, les concours, les spectacles, les dîners en table ronde avec les meilleurs, les nombreux running gags et surtout la belle chimie qu'on avait ensemble.
Ça, ça se remplace pas.
Toi, t'es la seule. Toi et la citrouille, vous êtes les seules et uniques.
Ça se remplace pas, des seules et uniques.
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