Le trottoir est immaculé de neige, ça brille sous la lumière des lampadaires. Personne n'est passé par là depuis que la neige a commencé à tomber ; pas une empreinte. Passe en courant une fille, musique à fond les oreilles, grand sourire aux lèvres, le froid au bouts des orteils. L'esprit léger, ou momentanément concentré sur la beauté de la neige qui tombe, je ne sais pas. Mais c'est beau.
_____________________________________________________
L'improvisation a recommencé avec le début de la deuxième session collégiale, hourra! Je ne cesserai de vanter les mérites de ce divertissement gratuit, chaque mercredi, dans un cégep près de chez vous. C'est bon! C'est beau! C'est drôle!
mercredi 28 janvier 2009
« L'été, c'est l'été, pis l'hiver, c'est l'hiver. »
Les boutonnières des femmes sont à droite. Celles des hommes, à gauche.
La femme a une paire de chromosomes XX. L'homme a une paire de chromosomes XY.
Le côté gauche du cerveau des femmes est plus développé que le droit. Des deux, c'est le côté droit du cerveau des hommes qui est plus développé.
La femme a une vue plus précise de près. Chez les hommes, la vue pour regarder au loin est plus juste (et ça, depuis la nuit des temps. Le mythe de la femme-cueilleuse et de l'homme-chasseur, vous voyez?).
Mais ça... ce n'est que le début. La liste est interminable. Elle va des raisons les plus scientifiques aux raisons les plus sexistes.
Aujourd'hui, j'ai arrêté d'essayer de comprendre les mecs. Surtout ceux de ma génération.
La femme a une paire de chromosomes XX. L'homme a une paire de chromosomes XY.
Le côté gauche du cerveau des femmes est plus développé que le droit. Des deux, c'est le côté droit du cerveau des hommes qui est plus développé.
La femme a une vue plus précise de près. Chez les hommes, la vue pour regarder au loin est plus juste (et ça, depuis la nuit des temps. Le mythe de la femme-cueilleuse et de l'homme-chasseur, vous voyez?).
Mais ça... ce n'est que le début. La liste est interminable. Elle va des raisons les plus scientifiques aux raisons les plus sexistes.
Aujourd'hui, j'ai arrêté d'essayer de comprendre les mecs. Surtout ceux de ma génération.
mardi 27 janvier 2009
Les maths et le plaisir
Après avoir entendu de vifs éclats de rires provenant de la pièce voisine :
« Il y a beaucoup de plaisirs dans la vie où on ne rit pas. Regardez par exemple : un bon roman, quand on le fini, on se dit : "Ah, quel bon livre, j'ai eu du plaisir à le lire!" Mais on n'a pas rit une seule fois. »
« Il y a beaucoup de plaisirs dans la vie où on ne rit pas. Regardez par exemple : un bon roman, quand on le fini, on se dit : "Ah, quel bon livre, j'ai eu du plaisir à le lire!" Mais on n'a pas rit une seule fois. »
Sur papier
Joie. L'accès à un ordinateur, pendant mes cours. Il est 8h24, je suis en train d'écrire ceci. C'est merveilleux.
Ça devient une maladie, ce blog. Quand je manque un jour, pour diverses raisons, je m'empresse d'y aller le jour suivant. Ou j'y vais dès que possible.
J'ai même un cahier dans lequel j'écris tout ce qui me passe par la tête. Si vous me voyez écrire dedans, n'hésitez pas. Demandez et vous pourrez lire. Pas de gêne. C'est comme mon blog. Sur papier.
Ça devient une maladie, ce blog. Quand je manque un jour, pour diverses raisons, je m'empresse d'y aller le jour suivant. Ou j'y vais dès que possible.
J'ai même un cahier dans lequel j'écris tout ce qui me passe par la tête. Si vous me voyez écrire dedans, n'hésitez pas. Demandez et vous pourrez lire. Pas de gêne. C'est comme mon blog. Sur papier.
lundi 26 janvier 2009
Parce que...
J'ai les miennes aussi.
J'allume mon ordinateur, et j'attends un peu. Pendant ce temps, je vais grignoter un brin. Je commence toujours par ouvrir iTunes et mettre la musique en route. À aléatoire. Mon compte MSN se connecte automatiquement, puis je regarde qui d'intéressant est en ligne. Plus de 90 contacts et moins d'une dizaine à qui je parle réellement. Puis je vais voir ma boîte de messagerie. Souvent plus vide qu'autrement. À chaque jour, j'en suis déçue.
S'en suit ma routine virtuelle. Mon petit tour sur Facebook, pour aller voir si je n'aurais pas des notifications. Puis mon blog, où je vais écrire un message si le cœur y est. Et il y est souvent, heureusement. Ensuite, je parcours toute la liste qui se trouve à droite. Tous les jours, même si je sais qu'il n'y aura pas de nouveau message, je me rend quand même sur chacun de ces sites, juste pour voir. Au cas où, comme on dirait.
Ensuite, pendant la soirée, ou si j'y pense, j'y retourne une autre fois. Juste pour voir si on aurait pas répondu à un de mes commentaires. Ou fait un commentaire à propos de quelque chose que j'aurais écrit.
J'adore le petit monde que je me suis créé : routinier, secret pour certains, partagé avec quelques uns.
Ce billet est une copie presque conforme de celui de F, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop.
(Pour bien sauter du coq à l'âne) Tout ça est très particulier. Nous sommes deux personnes qui ne sont habituellement aucunement reliées l'une à l'autre, pourtant un lien virtuel et un lien véritable nous relient. Et je n'ose pas aborder cette fille, parce que malgré les apparences, j'ai une énorme lacune à mon côté social. J'ai une difficulté monstrueuse à aller vers des gens nouveaux, ou simplement vers des gens qui m'intéressent. De plus, s'il s'avérait que nous étions tellement différentes, et que, au bout du compte, on se rende compte qu'on ne s'aime pas du tout?
Je me contente donc d'observer et de ne rien gâcher par des silences gênés ou des dialogues qui ne veulent rien dire.
En examinant avec une certaine distance, nous sommes soit très différentes, soit très similaires. Je n'arrive pas à décider.
J'allume mon ordinateur, et j'attends un peu. Pendant ce temps, je vais grignoter un brin. Je commence toujours par ouvrir iTunes et mettre la musique en route. À aléatoire. Mon compte MSN se connecte automatiquement, puis je regarde qui d'intéressant est en ligne. Plus de 90 contacts et moins d'une dizaine à qui je parle réellement. Puis je vais voir ma boîte de messagerie. Souvent plus vide qu'autrement. À chaque jour, j'en suis déçue.
S'en suit ma routine virtuelle. Mon petit tour sur Facebook, pour aller voir si je n'aurais pas des notifications. Puis mon blog, où je vais écrire un message si le cœur y est. Et il y est souvent, heureusement. Ensuite, je parcours toute la liste qui se trouve à droite. Tous les jours, même si je sais qu'il n'y aura pas de nouveau message, je me rend quand même sur chacun de ces sites, juste pour voir. Au cas où, comme on dirait.
Ensuite, pendant la soirée, ou si j'y pense, j'y retourne une autre fois. Juste pour voir si on aurait pas répondu à un de mes commentaires. Ou fait un commentaire à propos de quelque chose que j'aurais écrit.
J'adore le petit monde que je me suis créé : routinier, secret pour certains, partagé avec quelques uns.
Ce billet est une copie presque conforme de celui de F, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop.
(Pour bien sauter du coq à l'âne) Tout ça est très particulier. Nous sommes deux personnes qui ne sont habituellement aucunement reliées l'une à l'autre, pourtant un lien virtuel et un lien véritable nous relient. Et je n'ose pas aborder cette fille, parce que malgré les apparences, j'ai une énorme lacune à mon côté social. J'ai une difficulté monstrueuse à aller vers des gens nouveaux, ou simplement vers des gens qui m'intéressent. De plus, s'il s'avérait que nous étions tellement différentes, et que, au bout du compte, on se rende compte qu'on ne s'aime pas du tout?
Je me contente donc d'observer et de ne rien gâcher par des silences gênés ou des dialogues qui ne veulent rien dire.
En examinant avec une certaine distance, nous sommes soit très différentes, soit très similaires. Je n'arrive pas à décider.
Humeurs
Je lis un blog depuis trois heures, sans arrêt. Il me fascine.
Je m'abreuve de ces histoires banales aux touches finement humoristiques, de ces rêves étranges, de ces histoires de petite fille qui va au gym et qui fait rire les monsieur muscles, de ces souvenirs de quand elle, elle avait seize ans, de ces romances avec cet homme qui a déjà une petite amie...
Elle est Nayrus mais s'appelle Claudia. Elle habite à Montréal et étudie à l'Université du Québec à Montréal, en première année de baccalauréat. Elle a environ 20 ans. Elle travaille dans un bar africain et va au casino de temps en temps. Elle écrit tous les jours, ou presque, et parfois pendant ses cours. Elle habite dans un appartement avec une colocataire dont elle se passerait bien.
Elle a un petit frère et une petite sœur, un père scientologue qu'elle aime bien malgré ses folies dépensières, et une mère qu'elle n'aime pas pour ne pas avoir eu la vie qu'elle voulait.
Elle a des amis, des amies, elle s'amuse, elle se sent moche parfois, mais la plupart du temps elle se trouve jolie, avec ses belles lèvres et ses beaux seins ronds.
J'adore m'imaginer la vie des gens. Elle ne sait pas du tout qui je suis, je ne sais pas qui elle est, à part quelques détails qu'elle décrit elle-même. Je l'imagine marcher sur la rue Sainte-Catherine comme elle le raconte dans un billet. Je me l'imagine à la table d'un café, portable d'une main, en train de rédiger un billet de son blog, café de l'autre, comme elle dit qu'elle le fait parfois.
Ça fait voyeur sur les bords, ça. Peut-être. C'est une inconnue à mes yeux et elle ne se doute même pas de mon existence. Cela rajoute au fait que ce que je fais là est tout à fait permis. De plus, elle n'aurait pas de blog si elle ne voulait pas exposer (un peu) sa vie.
On est tous un peu voyeur, qu'on le veuille ou non.
Qui ne regarde pas à l'intérieur des maisons, le soir quand il fait noir et que l'on voit tout de l'extérieur? Moi je le fais toujours.
Je m'abreuve de ces histoires banales aux touches finement humoristiques, de ces rêves étranges, de ces histoires de petite fille qui va au gym et qui fait rire les monsieur muscles, de ces souvenirs de quand elle, elle avait seize ans, de ces romances avec cet homme qui a déjà une petite amie...
Elle est Nayrus mais s'appelle Claudia. Elle habite à Montréal et étudie à l'Université du Québec à Montréal, en première année de baccalauréat. Elle a environ 20 ans. Elle travaille dans un bar africain et va au casino de temps en temps. Elle écrit tous les jours, ou presque, et parfois pendant ses cours. Elle habite dans un appartement avec une colocataire dont elle se passerait bien.
Elle a un petit frère et une petite sœur, un père scientologue qu'elle aime bien malgré ses folies dépensières, et une mère qu'elle n'aime pas pour ne pas avoir eu la vie qu'elle voulait.
Elle a des amis, des amies, elle s'amuse, elle se sent moche parfois, mais la plupart du temps elle se trouve jolie, avec ses belles lèvres et ses beaux seins ronds.
J'adore m'imaginer la vie des gens. Elle ne sait pas du tout qui je suis, je ne sais pas qui elle est, à part quelques détails qu'elle décrit elle-même. Je l'imagine marcher sur la rue Sainte-Catherine comme elle le raconte dans un billet. Je me l'imagine à la table d'un café, portable d'une main, en train de rédiger un billet de son blog, café de l'autre, comme elle dit qu'elle le fait parfois.
Ça fait voyeur sur les bords, ça. Peut-être. C'est une inconnue à mes yeux et elle ne se doute même pas de mon existence. Cela rajoute au fait que ce que je fais là est tout à fait permis. De plus, elle n'aurait pas de blog si elle ne voulait pas exposer (un peu) sa vie.
On est tous un peu voyeur, qu'on le veuille ou non.
Qui ne regarde pas à l'intérieur des maisons, le soir quand il fait noir et que l'on voit tout de l'extérieur? Moi je le fais toujours.
dimanche 25 janvier 2009
Fait vécu
Samedi 24 janvier, 16h13.
Dring. Dring.
(Le téléphone sonne. Règle d'or : décrocher le combiné avant le troisième coup de téléphone)
« - Jacob Lingerie bonjour, Laurence à l'appareil.
- Salut Laurence, c'est justement à toi que je voulais parler.
- Ah bon... ? (il est rare d'entendre une voix d'homme ici... surtout voulant me parler.)
- Oui. Écoute, est-ce que tu as beaucoup de clients dans le magasin?
- Présentement, c'est plutôt calme à vrai dire...
- O.k., parce que là, je viens de prendre deux speeds et je feel vraiment cochon et...
- *Clic* »
Dring. Dring.
(Le téléphone sonne. Règle d'or : décrocher le combiné avant le troisième coup de téléphone)
« - Jacob Lingerie bonjour, Laurence à l'appareil.
- Salut Laurence, c'est justement à toi que je voulais parler.
- Ah bon... ? (il est rare d'entendre une voix d'homme ici... surtout voulant me parler.)
- Oui. Écoute, est-ce que tu as beaucoup de clients dans le magasin?
- Présentement, c'est plutôt calme à vrai dire...
- O.k., parce que là, je viens de prendre deux speeds et je feel vraiment cochon et...
- *Clic* »
jeudi 22 janvier 2009
Les maths et l'art (bis.)
mercredi 21 janvier 2009
En bref
Si vous avez du temps à meubler à l'école, voici mon premier conseil : allez au bureau des professeurs de sciences humaines au deuxième étage. Trudel, Demers...s'y joignent Tremblay ou Leclerc (les mathématiques s'en mêlent toujours...). Des inepties, des drôleries et des sérieuseries au rendez-vous, c'est garanti.
Le narrateur omniscient
Pour une fois, une fois seulement, j'aimerais être une narratrice omnisciente. Vivre ma journée comme si je la racontais par les yeux de quelqu'un qui voit tout, entend tout, peut savoir ce que tout un chacun pense...
Une seule journée. Pour m'aider à comprendre les gens. Une journée seulement, parce que je sais qu'à la fin, je serais très découragée, troublée, peut-être même dégoûtée. Imaginez un instant que ça se puisse vraiment.
Cachez-moi quelqu'un. J'ai besoin d'intimité.
Une seule journée. Pour m'aider à comprendre les gens. Une journée seulement, parce que je sais qu'à la fin, je serais très découragée, troublée, peut-être même dégoûtée. Imaginez un instant que ça se puisse vraiment.
Cachez-moi quelqu'un. J'ai besoin d'intimité.
mardi 20 janvier 2009
Les maths et l'art
« Si vous me demandiez, par exemple, de vous dessiner un chat, je ne saurais pas quoi dessiner. »
dimanche 18 janvier 2009
Portrait du dimanche
Une fille à l'air bohème, lunettes sur le bout du nez, foulard au cou, et en ce dimanche matin il neige dehors.
Elle est à l'intérieur, plutôt confortablement assise devant l'écran, paperasse éparpillée tout autour, espresso à la main, souris dans l'autre.
Elle écoute du Debussy pour se calmer, et ironiquement dans son esprit se passe mille et une choses.
Je pensais à ce que je devais avoir l'air, pour laisser ma matière grise se reposer un peu... C'est lourd sur la conscience étudier pendant trois heures Mussolini, Hitler et Staline...
Elle est à l'intérieur, plutôt confortablement assise devant l'écran, paperasse éparpillée tout autour, espresso à la main, souris dans l'autre.
Elle écoute du Debussy pour se calmer, et ironiquement dans son esprit se passe mille et une choses.
Je pensais à ce que je devais avoir l'air, pour laisser ma matière grise se reposer un peu... C'est lourd sur la conscience étudier pendant trois heures Mussolini, Hitler et Staline...
Brain dammage
Dans ma famille, on ne parle pas vraiment de ce qu'on ressent. Du moins, moi je ne le fais pas. Mes parents me sermonnent : j'écoute sans dire un mot, sans lever le regard du plancher. On ne se dit pas « je t'aime » à chaque jour ou « bonne nuit » à chaque soir.
Tout d'abord, mes parents ne me demandent jamais comment ça va. À l'école, avec mes amis, avec mes amours, jamais. Et quand vient une rupture ou un problème, là ils me demandent si je veux en parler. Pas vraiment. Ce n'est pas le moment. Y'aurait fallu y penser avant.
Je n'ai pas été habituée à parler de mes sentiments avec mes parents, ni avec ma sœur, malheureusement (est-ce malheureux? je ne sais pas). Et maintenant, il est trop tard. Trop tard pour changer ça. C'est devenu acquis. Je craque une fois de temps en temps à cause du surplus de trucs dans ma tête et alors je vais dans ma chambre pour pleurer, refusant de parler à qui que ce soi.
C'est pour ça que mes amis sont si importants. Ce sont les seuls à qui je peux m'ouvrir complètement.
Tout d'abord, mes parents ne me demandent jamais comment ça va. À l'école, avec mes amis, avec mes amours, jamais. Et quand vient une rupture ou un problème, là ils me demandent si je veux en parler. Pas vraiment. Ce n'est pas le moment. Y'aurait fallu y penser avant.
Je n'ai pas été habituée à parler de mes sentiments avec mes parents, ni avec ma sœur, malheureusement (est-ce malheureux? je ne sais pas). Et maintenant, il est trop tard. Trop tard pour changer ça. C'est devenu acquis. Je craque une fois de temps en temps à cause du surplus de trucs dans ma tête et alors je vais dans ma chambre pour pleurer, refusant de parler à qui que ce soi.
C'est pour ça que mes amis sont si importants. Ce sont les seuls à qui je peux m'ouvrir complètement.
samedi 17 janvier 2009
En 5 points
Ma nouvelle bonne habitude c'est d'écrire, monsieur Senécal. Ou plutôt de mettre en mots ce qui se passe dans mon coin de pays (c-à-d. mon esprit) à chaque jour. Malheureusement, c'est très mal parti car cela fait 3 jours que je n'ai même pas allumé l'ordinateur. Le travail, je présume. Je repense à jeudi et vendredi et quelques évènements en ressortent clairement :
Les Assoiffés, de Wajdi Mouawad, qui est une pièce qui... je ne saurai la décrire. Mais ça m'a plu, et choqué, dans le bon sens du terme (s'il y en a un).
Monsieur Tremblay disant à Denis que s'il voulait être adopté, ça serait par nous.
L'examen le plus stressant de l'année... découper, coller, écrire, décrire, expliquer l'industrie de l'énergie pétrolière à travers le monde en une heure quart...
L'heure du dîner de jeudi : je regardais (attention, ne pas penser épier ou espionner) la fille assise un peu plus loin et tentais désespérément de créer un contact visuel pour lui communiquer par un simple sourire le bien que ça fait d'avoir ce genre de truc écrit à notre sujet.
Finalement, vendredi nous nous sommes croisées et ça n'a duré qu'un quart de seconde mais ce sourire voulait tout dire (en tout cas, le mien, j'espère haha). Au moins on sait qu'on est pas indifférentes l'une à l'autre.
Les Assoiffés, de Wajdi Mouawad, qui est une pièce qui... je ne saurai la décrire. Mais ça m'a plu, et choqué, dans le bon sens du terme (s'il y en a un).
Monsieur Tremblay disant à Denis que s'il voulait être adopté, ça serait par nous.
L'examen le plus stressant de l'année... découper, coller, écrire, décrire, expliquer l'industrie de l'énergie pétrolière à travers le monde en une heure quart...
L'heure du dîner de jeudi : je regardais (attention, ne pas penser épier ou espionner) la fille assise un peu plus loin et tentais désespérément de créer un contact visuel pour lui communiquer par un simple sourire le bien que ça fait d'avoir ce genre de truc écrit à notre sujet.
Finalement, vendredi nous nous sommes croisées et ça n'a duré qu'un quart de seconde mais ce sourire voulait tout dire (en tout cas, le mien, j'espère haha). Au moins on sait qu'on est pas indifférentes l'une à l'autre.
mercredi 14 janvier 2009
Les maths et la théologie
Je commence une nouvelle chronique. Qui porte bien son nom car j'essayerai de trouver une phrase une fois de temps en temps.
« Commencez vos bonne habitudes le plus tôt possible! Aujourd'hui s'il le faut! C'est sûr que si votre résolution est d'aller à l'église tous les dimanches, ne commencez pas aujourd'hui. »
« Commencez vos bonne habitudes le plus tôt possible! Aujourd'hui s'il le faut! C'est sûr que si votre résolution est d'aller à l'église tous les dimanches, ne commencez pas aujourd'hui. »
mardi 13 janvier 2009
Le questionnaire de Proust, 1886.
Me voilà qui le rempli à mon tour, après l'avoir lu sur un blog. Je me lance (sans grande conviction) :
Ma vertu préférée - l'intégrité
Le principal trait de mon caractère - touche-à-tout
La qualité que je préfère chez les hommes - l'indépendance
La qualité que je préfère chez les femmes - la curiosité
Mon principal défaut - ma paresse
Ma principale qualité - l'organisation
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis - leurs contradictions perpétuelles
Mon occupation préférée - regarder une bonne série télé
Mon rêve de bonheur - aimer la vie pour ce qu'elle vaut
Quel serait mon plus grand malheur ? - ne pas avoir eu les amis que j'ai
À part moi-même, qui voudrais-je être ? - quelqu'un de cohérent
Où aimerais-je vivre ? - dans une autre époque
La couleur que je préfère - la couleur champagne
La fleur que j’aime - la jonquille
L’oiseau que je préfère - le héron
Mon auteur favori en prose - Michel Tremblay
Mon poète préféré - Paul Verlaine
Mes héros dans la fiction - Hercule Poirot, ...
Mes héroïnes favorites dans la fiction - Amélie Poulain, ...
Mes compositeurs préférés - Tchaikovsky et Satie
Mes peintres préférés - Dali, Monet et Magritte
Mes héros dans la vie réelle - je n'en ai pas
Mes héroïnes préférées dans la vie réelle - au fait, qu'est-ce qu'un héros? quelqu'un qui sauve une enfant d'un immeuble en feu? quelqu'un que l'on admire? je ne saurais répondre moi-même
Mes héros dans l’histoire (je voudrais modifier cette question en : les personnes dans l'histoire que vous admirez) - Barack Obama (si vous ne pensez pas qu'il est dans l'histoire, il y passera, soyez-en sûrs.) et Charles Chaplin
Ma nourriture et boisson préférée - le pain trempé dans l'huile et le café
Ce que je déteste par-dessus tout - l'arrogance
Le personnage historique que je n’aime pas - Néron
Les faits historiques que je méprise le plus - la dévalorisation perpétuelle de la femme
Le fait militaire que j’estime le plus - l'armistice
La réforme que j’estime le plus - je ferai des recherches
Le don de la nature que je voudrais avoir - la téléportation
Comment j’aimerais mourir - quand mon temps sera venu
L’état présent de mon esprit - embrouillé mais surtout très occupé
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence - les fautes grammaticales
Ma devise - Fais-le si tu penses que tu devrais le faire
Le principal trait de mon caractère - touche-à-tout
La qualité que je préfère chez les hommes - l'indépendance
La qualité que je préfère chez les femmes - la curiosité
Mon principal défaut - ma paresse
Ma principale qualité - l'organisation
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis - leurs contradictions perpétuelles
Mon occupation préférée - regarder une bonne série télé
Mon rêve de bonheur - aimer la vie pour ce qu'elle vaut
Quel serait mon plus grand malheur ? - ne pas avoir eu les amis que j'ai
À part moi-même, qui voudrais-je être ? - quelqu'un de cohérent
Où aimerais-je vivre ? - dans une autre époque
La couleur que je préfère - la couleur champagne
La fleur que j’aime - la jonquille
L’oiseau que je préfère - le héron
Mon auteur favori en prose - Michel Tremblay
Mon poète préféré - Paul Verlaine
Mes héros dans la fiction - Hercule Poirot, ...
Mes héroïnes favorites dans la fiction - Amélie Poulain, ...
Mes compositeurs préférés - Tchaikovsky et Satie
Mes peintres préférés - Dali, Monet et Magritte
Mes héros dans la vie réelle - je n'en ai pas
Mes héroïnes préférées dans la vie réelle - au fait, qu'est-ce qu'un héros? quelqu'un qui sauve une enfant d'un immeuble en feu? quelqu'un que l'on admire? je ne saurais répondre moi-même
Mes héros dans l’histoire (je voudrais modifier cette question en : les personnes dans l'histoire que vous admirez) - Barack Obama (si vous ne pensez pas qu'il est dans l'histoire, il y passera, soyez-en sûrs.) et Charles Chaplin
Ma nourriture et boisson préférée - le pain trempé dans l'huile et le café
Ce que je déteste par-dessus tout - l'arrogance
Le personnage historique que je n’aime pas - Néron
Les faits historiques que je méprise le plus - la dévalorisation perpétuelle de la femme
Le fait militaire que j’estime le plus - l'armistice
La réforme que j’estime le plus - je ferai des recherches
Le don de la nature que je voudrais avoir - la téléportation
Comment j’aimerais mourir - quand mon temps sera venu
L’état présent de mon esprit - embrouillé mais surtout très occupé
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence - les fautes grammaticales
Ma devise - Fais-le si tu penses que tu devrais le faire
lundi 12 janvier 2009
Souffler dans un machin fait de laiton
J'ai participé à l'enregistrement de trois pièces de musique jeudi dernier. J'ai entendu le résultat aujourd'hui. C'est... étonnant. On est bien meilleurs que je croyais qu'on ne l'était vraiment, et j'en suis épatée. Notre son est bon, nous avons plusieurs points forts...
Un altiste surdoué, avec une texture et une couleur magnifique pour quelqu'un de son âge. Un bassiste qui a du rythme, qui est droit mais qui a du style comme pas deux. Un trompette avec la puissance de deux et un son fluide. Une clarinette juste et si belle à entendre! Et j'en passe.
La musique, tout le monde en écoute, mais tout le monde n'est pas capable d'en jouer. En en jouant, je me considère chanceuse.
Un altiste surdoué, avec une texture et une couleur magnifique pour quelqu'un de son âge. Un bassiste qui a du rythme, qui est droit mais qui a du style comme pas deux. Un trompette avec la puissance de deux et un son fluide. Une clarinette juste et si belle à entendre! Et j'en passe.
La musique, tout le monde en écoute, mais tout le monde n'est pas capable d'en jouer. En en jouant, je me considère chanceuse.
dimanche 11 janvier 2009
Zizanie
J'ai enfin le temps d'écrire! J'ai eu une semaine bien remplie. Entre autres, j'ai travaillé jeudi soir, et vendredi soir mes cours de ski commencaient. J'ai d'ailleurs revu une fille avec qui je suivais des cours l'an passé... c'est très étrange de voir que pendant huit semaines en janvier et février ont se voit tous les vendredis soirs, puis le reste de l'année, on ne s'adresse même pas la parole. Puis, l'année suivante, on reprend tout là où on l'avait laissé. C'est quand même bien en un sens.
Bref, j'adore skier. Je suis ultra contente de prendre des cours... même si je suis la plus vieille de mon groupe.
Et samedi soir, j'ai fait ce qu'il y a de plus classique : je suis sortie avec mon amie. C'était l'exutoire parfait. Je me suis amusée comme il y a bien longtemps.
La faune montréalaise est épatante. J'en reparlerai une autre fois.
Bref, j'adore skier. Je suis ultra contente de prendre des cours... même si je suis la plus vieille de mon groupe.
Et samedi soir, j'ai fait ce qu'il y a de plus classique : je suis sortie avec mon amie. C'était l'exutoire parfait. Je me suis amusée comme il y a bien longtemps.
La faune montréalaise est épatante. J'en reparlerai une autre fois.
mercredi 7 janvier 2009
Pa pa pa ...
Ah non! Ça y est. On m'a montré comment jouer au Poker et j'ai aimé ça. Maintenant, je veux continuer et devenir meilleure... Voyons voir si je vais me développer une petite dépendance. Je ne pensais pas aimer ça, mais ça me chicotais depuis un moment; je voulais apprendre. Pas si difficile que ça après tout.
mardi 6 janvier 2009
Le Temps
Aujourd'hui je n'ai pas vu le temps passer. On baisse la tête ou on se perd un instant dans ses pensées puis soudainement une heure s'est écoulée.
Imaginez si on voyait le temps passer, ou je ne sais trop. Ou si on pouvait arrêter le temps. J'en ferai des choses, ça vous pouvez être sûrs. Je pourrais faire tout ce qui me plaît, sans déranger personne. Je prendrais de très longues marches dans ma ville. Je m'arrêterais et regarderais les gens sous toutes leurs coutures. Je finirais tout ce que j'ai laissé de côté : livres, musique, films, écrits... Mais par-dessus tout, je réfléchirais pendant de longues heures.
Imaginez ce que vous pourriez faire! Du temps que pour vous, vous, rien que vous.
Imaginez si on voyait le temps passer, ou je ne sais trop. Ou si on pouvait arrêter le temps. J'en ferai des choses, ça vous pouvez être sûrs. Je pourrais faire tout ce qui me plaît, sans déranger personne. Je prendrais de très longues marches dans ma ville. Je m'arrêterais et regarderais les gens sous toutes leurs coutures. Je finirais tout ce que j'ai laissé de côté : livres, musique, films, écrits... Mais par-dessus tout, je réfléchirais pendant de longues heures.
Imaginez ce que vous pourriez faire! Du temps que pour vous, vous, rien que vous.
dimanche 4 janvier 2009
jeudi 1 janvier 2009
MMIX
Je me rappelle avoir écrit un billet pour la nouvelle année 2008 mais je ne me rappelle plus de quoi il parlait. Des résolutions peut-être? Non... je n'en prend pas! C'est d'une inutilité. Personne ne les suit, au final.
2008 n'aurait pas été la même sans mes deux meilleures copines. Je déteste tellement utiliser des termes comme «best friend», meilleure amie, etc. Mais le fait est ; ce sont les filles avec qui je suis le plus souvent, avec qui je parle de tout, fait tout, pense tout... Elle m'ont été d'une grande aide, qu'elles le sachent ou non. Juste le fait de pouvoir rigoler avec elles aussi bien que d'aller chercher du réconfort auprès des deux, ça, c'est une belle chose.
Il s'est passé des choses en cette année que je n'aurai jamais cru. J'ai beaucoup grandi (je suis presque à 5 pieds 5 pouces! haha) mais j'ai aussi grandi d'autres manières. J'ai vécu ce qu'il y avait de normal à vivre pour une fille de mon âge. Ruptures : c'est le mot qui en ressort. Mais il y a aussi tout le reste. Le questionnement, la paresse, l'ennui, la joie, le soulagement, l'inquiétude, la peur, la colère, le bien-être, la méfiance, l'amour... en grande quantité, mais qui a blessé à la fin... l'ivresse, la tendresse, l'euphorie, la solitude, la tristesse, l'amitié, la haine, puis encore et toujours le questionnement...
Ça persiste. J'ai tant de questions, si peu de réponses. J'espère qu'en 2009, j'aurai des réponses, c'est que je souhaite le plus.
2008 n'aurait pas été la même sans mes deux meilleures copines. Je déteste tellement utiliser des termes comme «best friend», meilleure amie, etc. Mais le fait est ; ce sont les filles avec qui je suis le plus souvent, avec qui je parle de tout, fait tout, pense tout... Elle m'ont été d'une grande aide, qu'elles le sachent ou non. Juste le fait de pouvoir rigoler avec elles aussi bien que d'aller chercher du réconfort auprès des deux, ça, c'est une belle chose.
Il s'est passé des choses en cette année que je n'aurai jamais cru. J'ai beaucoup grandi (je suis presque à 5 pieds 5 pouces! haha) mais j'ai aussi grandi d'autres manières. J'ai vécu ce qu'il y avait de normal à vivre pour une fille de mon âge. Ruptures : c'est le mot qui en ressort. Mais il y a aussi tout le reste. Le questionnement, la paresse, l'ennui, la joie, le soulagement, l'inquiétude, la peur, la colère, le bien-être, la méfiance, l'amour... en grande quantité, mais qui a blessé à la fin... l'ivresse, la tendresse, l'euphorie, la solitude, la tristesse, l'amitié, la haine, puis encore et toujours le questionnement...
Ça persiste. J'ai tant de questions, si peu de réponses. J'espère qu'en 2009, j'aurai des réponses, c'est que je souhaite le plus.
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