lundi 26 janvier 2009

Parce que...

J'ai les miennes aussi.

J'allume mon ordinateur, et j'attends un peu. Pendant ce temps, je vais grignoter un brin. Je commence toujours par ouvrir iTunes et mettre la musique en route. À aléatoire. Mon compte MSN se connecte automatiquement, puis je regarde qui d'intéressant est en ligne. Plus de 90 contacts et moins d'une dizaine à qui je parle réellement. Puis je vais voir ma boîte de messagerie. Souvent plus vide qu'autrement. À chaque jour, j'en suis déçue.
S'en suit ma routine virtuelle. Mon petit tour sur Facebook, pour aller voir si je n'aurais pas des
notifications. Puis mon blog, où je vais écrire un message si le cœur y est. Et il y est souvent, heureusement. Ensuite, je parcours toute la liste qui se trouve à droite. Tous les jours, même si je sais qu'il n'y aura pas de nouveau message, je me rend quand même sur chacun de ces sites, juste pour voir. Au cas où, comme on dirait.
Ensuite, pendant la soirée, ou si j'y pense, j'y retourne une autre fois. Juste pour voir si on aurait pas répondu à un de mes commentaires. Ou fait un commentaire à propos de quelque chose que j'aurais écrit.


J'adore le petit monde que je me suis créé : routinier, secret pour certains, partagé avec quelques uns.


Ce billet est une copie presque conforme de celui de F, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop.

(Pour bien sauter du coq à l'âne) Tout ça est très particulier. Nous sommes deux personnes qui ne sont habituellement aucunement reliées l'une à l'autre, pourtant un lien virtuel et un lien véritable nous relient. Et je n'ose pas aborder cette fille, parce que malgré les apparences, j'ai une énorme lacune à mon côté social. J'ai une difficulté monstrueuse à aller vers des gens nouveaux, ou simplement vers des gens qui m'intéressent. De plus, s'il s'avérait que nous étions tellement différentes, et que, au bout du compte, on se rende compte qu'on ne s'aime pas du tout?

Je me contente donc d'observer et de ne rien gâcher par des silences gênés ou des dialogues qui ne veulent rien dire.

En examinant avec une certaine distance, nous sommes soit très différentes, soit très similaires. Je n'arrive pas à décider.

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