lundi 30 novembre 2009

Constatations de la journée

À mon tour de constater des faits... d'hiver.

1. Les hommes portent beaucoup (et j'insiste sur le beaucoup) plus attention aux filles lorsqu'elles portent des talons, simplement au fait qu'ils fassent du bruit, ça attire l'attention sur vous. Preuve à l'appui.

2. Un beau gars qui transporte un violoncelle dans le métro, ça donne des maudites belles idées en tête.

3. Se rendre à l'évidence (d'une évidence) et lâcher prise, ça fait du bien et on se sent comme soustrait d'un poids.

4. Oui, c'est permis d'avoir des amis garçons, et c'est même très conseillé, je dirais. Preuve à l'appui ici aussi.

5. C'est correct de manquer un cours dont vous connaissez la matière par coeur et dont vous savez le contenu comme étant pas si important pour l'examen, pour dormir ne serait-ce que deux heures de plus.

6. Lady Gaga est humaine. Elle parle même français. En fait, elle étudiait le piano classique et jazz avant d'être pop star. Elle voyait que ça marchait moins et elle s'est dit : « Moi aussi, je vais me créer un personnage et chanter de la pop! Ça va marcher. » Et ç'a très bien marché. Je vous mets le lien plus tard. (Edit : F m'a devancé. Une partie de sa venue à Taratata est sur Focussez.)

dimanche 29 novembre 2009

Il m'a demandé quand est-ce que mon amie blonde reviendrait me voir.

samedi 28 novembre 2009

Tche-ching.

Là lààà. Ça va faire. J'ai décidé de ne plus dépenser une cenne, à part pour les trois cadeaux que je dois acheter pour Noël. Il est grand temps que je commence à économiser.

Ah, mais j'ai un souper avec les filles de la job... Puis on sort après.

Ah oui et un cadeau pour Audrey parce qu'elle fait un souper des Fêtes et que c'est sa fête en plus.

Puis je vais sûrement sortir pour fêter la fin de la session.

Eh merde, ça commence mal.

vendredi 27 novembre 2009

I need a fix.

Ma mère est folle.

Je ne supporte plus ma mère depuis deux mois.

Elle est si matante.

L'autre fois, j'étais seule à table avec elle, mon père étant à un 5 à 7 et ma soeur, à l'école : « Eille, y'a une jeune fille qui quête de l'argent devant le Provigo. » C'est tout ce qu'elle a dit.

Heum oui, c'est un fait, il y a une jeune fille qui quête devant l'épicerie. Mais quoi, tu n'aimes pas ça? Ça te rend mal à l'aise? Développe! Ce genre de commentaire c'est tellement matante!

Pire encore, « C'est spécial... » est son expression favorite.

Aussi (c'est arrivé plus récemment, genre il y a cinq minutes), elle dit une phrase, et lorsque je m'apprête à commenter sur celle-ci, elle me demande si elle a « vraiment dit ça? ».

Mais non, j'ai tout imaginé, maman. Elle est donc persuadée que je veux la rendre folle et la faire interner. Ben oui, c'est vraiment ça mon but, tu sais.

Alors j'en peux plus, je ne supporte plus d'être seule avec elle, on ne peut pas s'empêcher de se crier dessus, quoi qu'elle fasse,quoi qu'elle dise, elle m'énerve!!! (et ce n'est pas à mon habitude de mettre plus d'un point d'exclamation, mais là, je le sentais).

J'ai besoin de crier et de frapper su quelque chose.

J'ai besoin d'un verre.

mercredi 25 novembre 2009

Que j'aime bien un garçon sur lequel je ne fais aucun effet, ça, je l'accepte.

Qu'il me dise que ma copine blonde, elle, est jolie, non.

dimanche 22 novembre 2009

Bronzio, Allégorie de Vénus et Cupidon


J'aime ce Bronzino parce que :

Cupidon embrasse sa mère Vénus.
Il lui prend même le mamelon.
L'homme qui a l'air désespéré et se prend la tête, en arrière, ne représente pas la jalousie, comme on l'avait cru pendant longtemps, mais la syphilis.
La Tromperie a les mains inversées.
Elle a aussi un corps de lion et de serpent à la fois, mais avec un joli visage.
Le corps de Cupidon est juste impossible.
Dans le haut à gauche, l'Oubli tente de mettre un voile sur cette scène de folies mais le Temps l'en empêche, de ses bras hyper-musclés.

Bref ça me fait beaucoup rire. Hahaha.

mercredi 18 novembre 2009

Je l'ai trouvé, mon problème!

Moi là...

Je tombe amoureuse de tous les garçons avec qui je commence vaguement à être amie.

mardi 17 novembre 2009

Les couples

Je devais écrire un texte ironique pour un cours. Voilà ce que ça a donné.

Je n’aime pas les couples.

Après quelques observations, j’en arrive à la conclusion suivante : je ne veux pas être en couple.

Ce que je trouve tout particulièrement détestable chez un couple est probablement le fait qu’ils soient amoureux. Ils sont tellement adorables à se sourire, se dire des mots doux, se faire des mamours et s’embrasser partout où je tourne la tête! On ne peut plus les éviter, ces paires de cerveaux ramollis par je ne sais quelle phényléthylamine!

D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont l’air si heureux… Est-ce que partager la salive d’autrui, comme mélanger eau et terre, qui donnent boue, bref, en découle-t-il un résultat? Démontrez son amour, vous dites? Laissez-moi rire.

Cette aversion envers les couples ne m’est pourtant pas due à de mauvaises expériences, bien que ma dernière relation se soit assez rondement achevée. J’avais alors appelé mon copain du moment et lui avais vaguement fait savoir, sans tenir compte des décibels générés, que cette tendance singulière à ne parler que de lui-même et à ne voir qu’à ses intérêts m’agaçait un tantinet.

On dit que d’être en couple est une vraie partie de plaisir. Avoir un ami qui est aussi confident, amant, amoureux : tout à la fois, c’est merveilleux! Petites attentions, paroles d’amour et caresses, toutes deviennent trop souvent pensées négatives, engueulades et gifles.

Enfin, peut-être bien que le problème est de mon côté : cela doit bien faire un an, deux mois, trois semaines, quatre jours et cinq heures que je suis célibataire. Je n’ai aucun problème avec cela. Bien sûr, je m’en plain quelques fois auprès de mes amies, je leur demande si elles n’auraient pas quelqu’un à me présenter, ou si leur frère est encore en ville, mais ce n’est pas si terrible que ça, non? Je ne suis quand même pas désespérée au point de m’en prendre à l’amour même!

dimanche 15 novembre 2009

Exit les blagues d'homme-tronc.

Ce que j'aime le plus dans un spectacle, ce sont les applaudissements.

La fin. Quand tout le monde, unissant leurs mains, se met à applaudir.

Je ferme alors les yeux et imagine une pluie torrentielle martelant le toit en tôle d'une grange au milieu d'un champ.

Tout le monde sait applaudir, tout le monde aime applaudir pour féliciter, pour approuver, pour exprimer sa joie. Ce geste que l'on apprend avant même de savoir marcher, joindre les paumes ensemble... ça semble anodin...

Pourtant c'en dit long, ça exprime parfois le bonheur, tantôt le contentement, ou l'accomplissement.

C'est la définitivement la meilleure invention.

jeudi 12 novembre 2009

Adorable

lundi 9 novembre 2009

V

C'était le 9 novembre 1989!

dimanche 8 novembre 2009

Apocalypse

Sur le quai, un autre train s'ébranle. Des baisers fougueux s'échangent. Une photo rappelant de bons souvenirs est glissée à l'intérieure d'une chemise. Un dernier bout de pain frais est tendu à une main déjà tremblante.

Tout est kaki. Les chapeaux, manteaux, pantalons, les bottes. Kaki. L'atmosphère est kaki.

Le train s'éloigne et les hommes sont accoudés aux fenêtres. Les filles, les femmes, les mères envoient la main une dernière fois.

Puis, une sirène. De gens courent. Un enfant pleure, quelqu'un l'attrape en passant. Un bruit sourd, un bombardement à des kilomètres. Le feu. La panique.

Les femmes crient, les femmes pleurent.

Paris, avril 1940.

mercredi 4 novembre 2009

L'art d'être gentlewoman (et de rajouter de l'information)

Ce soir je suis allée prendre un café avec un ami.

C'était bien et, comme d'habitude, on parlait beaucoup. Je ne sais pas pour lui, mais moi j'ai passé une bonne heure.

J'étais toute jolie et bien habillée (bien habillée, c'est beaucoup dire, mais j'avais, disons, porté attention à ce que j'avais revêtu), mes cheveux étaient resté étonnamment beaux toute la journée, j'avais les joues roses, l'oeil pétillant, mais pour personne en particulier (enfin, peut-être...). On se sent bien quand on se sent irrésistible.

Apparemment, je faisais de l'effet. Mais pas à la personne escomptée. Un homme (pas trop moche, je dois l'avouer) assis un peu plus loin (mon ami ne le voyait pas) me regardait, subtilement (c'est ce qu'il croyait) à travers une plante. La grande classe, quoi.

Ça m'a tellement mise mal à l'aise que (ou, et) je n'ai rien dit à mon ami.

À la fin, au moment de partir, le serveur a demandé si c'était une seule facture ou deux séparées (entendre par là : si mon ami allait payer pour moi ou non). À mon grand étonnement (et à ma grande déception...), il a répondu : « Deux factures ». Quoi!? Il n'était même pas foutu de payer deux cafés?

Alors que le serveur calculait le montant singulier à mon adresse, j'ai dit : « Ben voyons! Je vais payer pour monsieur ». Il y a bien des limites. Seulement deux cafés. Ce n'est rien.

En sortant du café, mon ami était tellement outré! J'étais contente de l'avoir fait autant réagir. Il n'en revenait tout simplement pas. Il avait honte. Mais très honte.

Tellement, qu'en rentrant chez moi j'ai trouvé 3$ dans une des poches de mon manteau, vides avant de partir.

mardi 3 novembre 2009

Lalalalalère

Je suis tellement distraite ces temps-ci que je dois éditer mes message au moins deux ou trois fois.

Toujours une coquille, une faute de frappe, une apostrophe trop basse (la différence entre l'apostrophe et la virgule n'est qu'une question de hiérarchie (ce sont mes principaux ennemis par les temps qui courent)). Alors parfois, ne vous inquiétez pas, si vous relisez mes articles, que ce soit seulement une heure plus tard, parfois les erreurs seront corrigées et le sens peut-être même altéré. Comme mon hommage au « un an » de mon blog. Ça commençait par : « Il y a exactement un moi... » Euh... ouate de phoque?

En tout cas. Alors si vous le voulez, relisez, c'est corrigé! Haha.

Ah pis, dans ma saga MAIS POURQUOI LES HOMMES...? (je viens de la baptiser comme ça, en majuscules s'il-vous-plaît) un épisode s'ajoute : L'autre jour, j'entre en classe, arrive pour m'installer à ma place habituelle, et je vois qu'un certain Anthony s'est assis juste à côté de la-dite place. D'habitude lui n'est pas installé là, mais on avait beaucoup parlé le cours passé alors je me suis dit qu'il voudrait bien encore jaser. À peine le cours commencé, que je le vois terminer de texter quelque sms, qu'il se retourne et me demande : Toi là, qu'est-ce que tu dirais à un gars dont sa blonde se fait vomir et qu'elle ne veut pas lui en parler? Je le sais-tu, moi? Honnêtement, il pensait quoi, que j'allais lui donner une solution miracle? Et puis, tu parles d'une façon excellente d'étaler sa vie privée, juste comme ça, sans raison! Je lui avais rien demandé. Seulement dit « Salut! ».

Finalement, en fait, la première réponse (et vache, je dois l'avouer) qui m'est passée à l'esprit fut : Ben sacre la là, c*liss!

J'étais tellement enragée que la première chose qu'il me dise soit de préciser qu'il ait une blonde (et qu'elle soit boulimique, en plus!)!

Je ne lui faisais même pas d'avances. Si au moins il y avait ça.

Soupir.

Retour dans le temps

Revenons en arrière, si vous le voulez bien.

Il y a exactement un an, je détestais Facebook, mais y allais tout de même très régulièrement. J'étais jeune, étudiante, avide de connaissance, voulant découvrir le monde. J'aimais sortir entre amis, aller voir des spectacles, des concerts. La musique m'allumait, les opéras me hérissaient le poil sur les bras et le théâtre me fascinait.

Et bien, rien n'a changé.

(Petit clin d'oeil à ceci. Mon blog a un an! Ce que ça passe vite un an...)

lundi 2 novembre 2009

Highlight de ma journée

« Connaissez-vous Ronald Reagan, celui qui a accusé son chien de communisme? » - Y. Perrier.

dimanche 1 novembre 2009

« You're lucky, he's lucky, I'm lucky, we're all lucky! »

Ces derniers temps j'ai :

Mangé beaucoup de bonbons (Halloween oblige!)

Mangé un ô-combien bon souper d'Halloween (ragoût de porc épicé et citrouille... dans la citrouille!)

Revu mes amis que j'avais si hâte de revoir

Me suis costumée en tramp, avec des bas-filets, et tout le tralala, pour aller au Rialto voir une représentation du Rocky Horror Picture Show (c'était ma-lade, il y avait plein de gens en corset et porte-jartelle, qui lançait : du riz, de l'eau, des toasts, etc... C'était fou-fou!)

Aimé mon week-end.