Les coups de marteaux et les piochements de tracteurs défonçant le bitume me réveillent.
C'est comme ça depuis une semaine. À 7 heures pile, ils s'activent. Ils n'ont pas une minute à perdre.
Je ne sais pas ce qu'ils font, ni ce qu'ils comptent faire, mais ils se mettent assidument au travail. On ne peu pas dire que les constructeurs ne sont pas ponctuels.
Midi. Plus un bruit.
Ils sont en pause, en train de dîner, probablement en train d'engloutir deux sandwich au jambon, de caler une canette de Pepsi, de piger dédaigneusement dans les crudités que chérie a placées à leur insu dans les boîtes à lunch - non, plutôt dans ces mini-glacières Coleman.
12h 54. Cinq minutes encore.
À 12h59, ça y est. Une dernière expiration profonde et tout est remis en marche.
C'est le vacarme.
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