samedi 10 juillet 2010

Poème de la nuit où il avait plu toute la journée

J'arrive à la maison, minuit trente-huit, épuisée.
Je me sens lourde et écrasée par l'humidité.
J'enfile ma nuisette, mes flip-flop, et je vais dehors.
C'est la nuit, tout le monde dort.

Un clic, une étincelle.
Je regarde la sombre ruelle.
Je respire profondément.
Le temps s'envole en fumée, souvent.

Mais les dix prochaines minutes sont à moi.
Rien qu'à moi.

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