dimanche 18 janvier 2009

Brain dammage

Dans ma famille, on ne parle pas vraiment de ce qu'on ressent. Du moins, moi je ne le fais pas. Mes parents me sermonnent : j'écoute sans dire un mot, sans lever le regard du plancher. On ne se dit pas « je t'aime » à chaque jour ou « bonne nuit » à chaque soir.

Tout d'abord, mes parents ne me demandent jamais comment ça va. À l'école, avec mes amis, avec mes amours, jamais. Et quand vient une rupture ou un problème, ils me demandent si je veux en parler. Pas vraiment. Ce n'est pas le moment. Y'aurait fallu y penser avant.

Je n'ai pas été habituée à parler de mes sentiments avec mes parents, ni avec ma sœur, malheureusement (est-ce malheureux? je ne sais pas). Et maintenant, il est trop tard. Trop tard pour changer ça. C'est devenu acquis. Je craque une fois de temps en temps à cause du surplus de trucs dans ma tête et alors je vais dans ma chambre pour pleurer, refusant de parler à qui que ce soi.

C'est pour ça que mes amis sont si importants. Ce sont les seuls à qui je peux m'ouvrir complètement.

2 commentaires:

Frédérique a dit…

Mes parents ont dû lire les mêmes livres que les tiens sur «comment discuter avec votre progéniture»...

L a dit…

... ou ils n'en ont pas lu du tout.