mercredi 23 décembre 2009

Confusion

Je suis bien trop de bonne humeur ces temps-ci.

L'autre jour, je suis littéralement arrivée en sautillant à la job. Les autres filles se demandaient bien ce qui se passait avec moi.

Je sais ce qui se passe avec moi (et je sais que vous le savez aussi), mais je ne veux pas me l'avouer. Parce que c'est quelque chose de gros. D'intimidant.

Je ne mange presque plus le matin parce que j'ai l'estomac tout noué. J'écoute de la musique dans mes écouteurs mais je n'entends même pas les paroles tellement je suis occupée à penser à d'autres choses.

Sauf que là... je vais aller à mon chalet pendant cinq jours : pas de téléphone, d'ordinateur, ni même de télévision (à peine). Imaginez le temps que je vais avoir pour me torturer l'esprit avec mille et une pensées.

Oh merde.

Il m'a dit qu'il s'était ennuyé. Il m'a dit qu'il faudrait bien qu'on se voit. Il m'a donné son numéro de téléphone sans même que je lui demande.

Merde. Mais qu'est-ce que je veux de plus? Toute cette situation devient de plus en plus évidente. Pourtant, on dirait que je ne suis pas prête. Pas encore. Cette fameuse peur de l'engagement? Peut-être. Peut-être que je veux trop que ça fonctionne alors je refuse d'y croire.

J'en sais rien.

Je ne sais plus. Je ne suis plus sûre de rien.

Parlez-moi de frustration.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La frustration est un plat qui se mange froid.