Enfin. Je reviens de la Place des Arts. J'ai vu Yannick Nézet-Séguin jouer avec l'Orchestre Métropolitain pour son retour à Montréal. Il a eu une ovation avant le concert ! Vous vous rendez compte ? Je crois que les Montréalais l'aiment bien et en sont fiers. Bien, les Québécois en général. Et je peux comprendre pourquoi. Il est si jeune mais il a tant d'expérience, il est si allumé, il a du succès, blabla, et il est super énergique sur son petit podium avec sa baguette.
Ah et, si ça vous chante, parce ce que ça vaut vraiment la peine, nos billets étaient « dernière minute » (sur ma facture, il est inscrit 19h29, et le spectacle commençait à 19h30. Moi j'appelle ça dernière minute), prix étudiant : 15 $, et on était au parterre en plus ! Je me permets d'écrire : quelle aubaine ! Haha.
Bref j'ai bien aimé. Ils ont joué le Concerto pour piano # 1 de Brückner et la Symphonie # 1 de Brahms. C'était émouvant (mais pas au point de pleurer, comme la dame assise dernière nous haha). Ce que j'aime par-dessus tout, lorsque je regarde un orchestre, ce sont les mains des violonistes, violoncellistes et contrebassistes. Surtout parce que ce sont les seules que l'on peut bien distinguer, mais davantage parce que j'aime les voir toutes synchronisées.
J'ai alors cette image en tête d'un vidéo qu'on passe en accéléré, qui montrerait des tonnes de travailleurs, synchronisés, tous en train de coudre je ne sais quel vêtement.
Lève la main, baisse la main, incline la main, ralentit la main, penche la main, lève la main, baisse la main...
Je ne sais pas, mais je trouve ça poétique. Regarder un orchestre.
Quoique j'ai peut-être des troubles mentaux. Ça reste à voir. Haha.
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