lundi 29 mars 2010

Un prophète

Je suis allée voir Un prophète cet après-midi.

Un film brut, mais beau.

Un film dur, mais appréciable.

Le jeune acteur est fantastique, les images plus que belles, l'histoire poignante et bien filée.

Moi qui ne connais rien au milieu carcéral (surtout pas le corse), me voilà plongée dedans pendant 2h30 (le film est long, pensez à votre pauvre vessie avant.) et avec la définitive résolution de ne jamais commettre de crime (grave) de ma vie. Haha.

Il est encore au cinéma. Le grand écran en vaut la peine !

dimanche 28 mars 2010

Destino

Je sais pas si vous l'avez vu sur Facebook, mais le (re)voici, je trouve ça juste trop joli !

Un court métrage Dali/Disney.

mardi 23 mars 2010

Postillon

J'ai remarqué quelque chose d'intéressant (ou pas tant).

Comme il n'a pas de cellulaire et que le téléphone fixe chez lui marche une fois sur deux, on a pris l'habitude de se parler davantage sur MSN.

Moi je vous dis : c'est tout à fait logique.

Moi, faisant mes devoirs (essayant de les faire) devant mon portable, lui, revenant d'un entraînement, va faire son tour sur l'ordinateur également.

Alors je l'accroche si je le remarque entame la conversation.

Parfois, souvent, on parle de musique ou de l'école, de nos copains, nos travaux et profs en commun. On parle de plans pour la fin de semaine, de tout, de rien, comme avec n'importe qui. Avec lui, j'ai pas besoin de faire des plans d'avenir majestueux et de lui dire à chaque deux secondes combien je l'aime.

Parfois, par contre, il dit tellement des choses sans y penser. Et je suis une fille. Oui, que voulez-vous, je vois des sous-messages et des fausses indications partout, voyez-vous.

Alors je commence à argumenter. On débat. Il y a de longs silences. Vraie prise de bec. Il avance qu'avec les mots seuls, je le comprends moins.

Peut-être.

Mais moi je crois que les mots seuls ont leurs avantages.

Jusqu'à présent, on ne s'est jamais querellé face à face. Jamais. Et ça n'a jamais été sérieux non plus virtuellement.

Vous allez me trouver soit geek, soit pathétique, soit les deux.

Je m'en fous.

On s'en porte bien parce qu'on se défoule ailleurs qu'en public, ou devant nos amis (ça créerait un malaise immense... non ?) et le temps qu'on passe seuls, on sait le rentabiliser, croyez-moi.



Les disputes où tu craches ton postillon partout, c'est surfait.

Comment faire un devoir de psychologie

Rentrer de l'école avec une faim de loup.

Dévorer tout les craquelins et le fromage possible se trouvant dans le garde-manger et le frigo.

Ouvrir l'ordinateur. Aller voir ses emails.

Aller sur Facebook. Y rester une bonne quinzaine de minutes.

Aller lire les nouveaux articles sur tous les blogs que vous suivez. Et il y en a une demi-douzaine.

Faire un détour par StumbleUpon car « on sait jamais ce que je pourrais trouver ». Et sur Omnivox. Qui sait, le professeur d'histoire a peut-être publié les notes d'examen.

Aller souper car vous avez faim de nouveau.

Bien sûr, retourner sur Facebook. Quelqu'un a probablement eu le temps de commenter votre statut à l'heure qu'il est...

Joindre une vidéo, que vous avez trouvé sur StumbleUpon, sur la page Facebook d'une amie.

Se couper les ongles. Les limer. Les vernir. Attendre que ça sèche.

Écrire sur votre blog un message pour repousser le devoir encore un moment.

Publier. Éditer.

Se trouver totalement inutile.

Se résigner.

Faire le devoir.

dimanche 21 mars 2010

Celles qui partent

J'ai vu partir Magalie, que j'ai connue un mois et pas dans la meilleure période de sa vie. Je la trouvais extrêmement froide et difficile à cerner.

J'ai vu partir Marie-Claude, celle qui croyait, à chaque petit symptôme, qu'elle avait une pierre au rein, ou le SRAS, ou la grippe AH1N1. C'est avec elle que j'ai passé mes premières heures et qui m'a tout appris, ou presque.

J'ai vu partir Sophie, timide mais adorable comme tout, forcée de quitter parce qu'elle irait cinq semaines à Halifax pendant l'été pour Explore. Une semaine de trop pour garder son emploi et faire passer ça pour des vacances.

J'ai vu partir Annie, celle qui travaillait là depuis 2 ans, malgré son âge, pareil au mien. Discrète et réservée, une fois qu'on la connaissait, elle vous faisait tordre de rire. Elle était débordée de travail à cause du CEGEP.

J'ai vu partir Marie-Ève, la (très jeune) matante comique, parce qu'elle allait enfin avoir beaucoup d'heures avec les petits de la maternelle.

J'ai vu partir Marylin, la belle petite rousse, puis brune, puis encore rousse, puis avec des mèches, celle qui parlait toujours un peu trop (qui en avait beaucoup à dire), qui voulait se faire engager comme barmaid et qui voulait devenir agente de bord. Elle est maintenant téléphoniste à la Banque Nationale à 15$ de l'heure plus 16,75$ de l'heure quand elle travaille plus tard que 21 heures. Le plus tôt qu'elle peut commencer, c'est 15 heures de l'après-midi. Grrr.

Je verrai partir Andréanne, la blond bombshell, parce qu'elle est rendue là dans sa vie, parce qu'elle doit songer à sa carrière, sa vraie, celle de photographe.

Je verrai partir Myriam, celle qui est comme une grande soeur taquine, parce qu'elle retourne vivre à Sherbrooke. Allez savoir pourquoi.

Et moi, moi je reste.

samedi 20 mars 2010

« You've been a very bad girl Gaga, a very, very, bad, bad girl. »

J'ai mis la main (le bout du doigt) sur le plus récent vidéoclip de Lady Gaga, Telephone.

C'est quelque chose. Disons-le comme ça.

Neuf minutes trente-deux secondes de ma vie assez bizarrement investies.

Après coup, je ne suis pas encore sûre si je dois en pleurer ou en rire.

M'enfin. Il y a des commanditaires inutiles pluggés à profusion ! On sait d'où vient le financement... Entre le Polaroid et autres objets, on voit le logo de Virgin Mobile au moins deux fois.

Je suis avec Virgin Mobile. J'sais pu si ça me tente trop trop après ça...

mercredi 17 mars 2010

Le chat

Il y a quelques semaines, ma soeur se retrouvait fort dérangée par des miaulements incessants. Chatte en chaleur ? Non, pas du tout.

Un chat perdu qui veut de l'amour et une maison.

Il vient souvent, de temps en temps, se frotter à la fenêtre du sous-sol en miaulant. Il s'y frotte comme si une main l'y flattait. C'est adorable.

Ce matin. Je me réveille. 11h30. Soleil rayonnant. Je me dirige dans la cuisine, prend mon verre de jus d'orange habituel devant la fenêtre de la cour arrière et qui je ne vois pas ! Le chat. Il avait sauté sur le rebord de la fenêtre de ma cuisine.

Il est tellement adorable ! Il a beau être pouilleux comme il l'est, il fait fondre mon coeur. J'ai réussi à le prendre en photo avec mon MacBook.

jeudi 11 mars 2010

Je pense à toi et j'attends le printemps

Aujourd'hui, on m'a appelée hipster. Parce que je porte des canevas noirs, que j'ai des chemises et chandails que je rentre dans mes jeans, que je m'habille en matelot, que je porte des jupes à taille haute, que j'ai de ces bas de laine gris avec une ligne rouge, parce que je me fais une tresse dans les cheveux.

Pour ça. Je trouve que c'est pas assez. Mais bon. Si on le dit.



Aujourd'hui il faisait trop beau pour être à l'intérieur. Or j'ai été emmurée toute la foutue journée.



L'autre bannière du magasin où je travaille s'est fait hold-upper à quelques commerces du mien. J'ai peur qu'on vienne à mon magasin me pointer un fusil sur le front.

Après l'homme qui s'est jeté sous mon métro, j'ai peur que quelqu'un s'y jette à nouveau. Je regarde constamment la bouche du tunnel et la rame où tous les gens attendent. J'ai peur qu'on me pousse sur les rails. Qu'on m'y entraîne en tombant.

mercredi 10 mars 2010

Procrastination, quand tu me tiens.

Ode à un lecteur

Tu me lis. Peut-être souvent, peut-être occasionnellement.

Tu me lis en entier, en partie, en diagonale.

T'es assis à ton bureau, dans ton lit, dans ton salon devant Myth Busters ou devant Charles Tyssere.

Tu écoutes de la musique, tes pensées, le vide.

Tu déchiffres des symboles noirs sur fond blanc et tu trouves ça vide de sens.

Tu te demandes ce que tu vas manger ce soir, l'heure qu'il est, le temps qu'il fait.

Tu fais bouger ce petit triangle blanc à queue et tu l'approches du coin droit.

Tu fermes la fenêtre. Tu passes à autre chose, tu reviens à ton traitement de texte ou à la page profil d'un pur inconnu.
Il a déjà un grand frère. Crois-moi, il sait se débrouiller seul !

Je dis ça après conversation avec le-dit « petit frère ».

mardi 9 mars 2010

Longboard et bat

Laurent, un des gars qui me comprend le mieux sur la Terre.

Une chance que t'es là et que t'aimes la bière. Sinon j'aurais pas des super « 6 à 9 » comme ce soir. Haha.

lundi 8 mars 2010

Bonne journée de la femme

Je me rappelle avoir demandé à une amie d'aller demander à ma place si tel garçon voulait bien être mon amoureux.

Je me rappelle avoir joué le rôle de l'intermédiaire plus souvent que le rôle de la demandeuse ou de la demandée.

Je ne croyais jamais avoir de l'intérêt pour le parti inverse jusqu'à ce qu'arrive le secondaire.

Les gens changent, au secondaire. On grandit. On amincit. Ou on grossit. On se fait des muscles. Les hormones rentrent.

Les histoires durent quelques semaines, quelques mois, rarement bien plus.

Les cas de relations qui ont perduré sont rares. On connaît toujours un ou deux couples qui sont ensemble depuis le plus longtemps qu'on se rappelle.

Puis là arrive le cégep. Plus de nouveau monde. Plus de monde, point. Et du monde de partout. Des plus vieux aussi. Ça se diversifie. On ne voit jamais trop les mêmes personnes dans le corridor dans une journée. On a constamment les yeux stimulés. Et le cerveau. Et tout plein d'autres parties dont je vous exempterai l'énonciation.

Bref, pour l'instant ceci ne mène absolument nulle part.

Sûrement qu'il n'y aura d'ailleurs aucune conclusion logique ou cohérente.

Tout ça pour dire que je l'ai rencontré au cégep. J'ai encore des papillons quand je sais qu'il arrive. Je ne peux pas m'empêcher de sourire à sa seule vue. Je ne suis pas capable de me fâcher contre lui. Impossible.

Il me fait sentir aimée. Il m'aime.

Ça fait deux mois déjà. C'est complètement débile. Le premier mois a passé sans que je le remarque. Le deuxième a été plutôt calme et stabilisateur.

On a comme atteint un point où l'on apprend à se connaître (encore) dans les situations les plus banales.

Je me rend compte de milles choses en une journée.

Je me rend surtout compte que je l'aime vraiment, vraiment beaucoup.

samedi 6 mars 2010

12h03

T'as beau vouloir t'enlever la vie, s'il-te-plaît, fais-le pas dans le métro.

Non seulement tu laisses toute ta famille et tes proches dans le deuil, mais tu fais chier une centaine de personnes de plus.

C'est genre la manière la moins altruiste de se suicider.

Mais bref, tue-toi juste pas (surtout pas à la station De L'Église. Non mais quelle station bâtard...).

lundi 1 mars 2010

C'est dans déjà dans mes favoris...

J'ai trouvé ça avec Stumble (vous aurez deviné ! Je ne pouvais pas ne pas créer un nouveau libellé...!).

Ce sont des publicités (seulement des images) réelles. Aussi choquantes les unes que les autres (pour la majorité).

Quelques-unes sont vraiment incroyables (est-ce parce qu'elles me choquent ? me plaisent ? Allez savoir...).

C'est ici.

La portativité.... portabilité.

L'avantage d'avoir un MacBook : c'est portatif.

À l'école, dans le salon, dans le lit, à la bibliothèque, partout partout partout.

Je ne l'ai pas apporté à l'école encore mais je compte bien le faire, surtout en cours de philo. Pas que je trouve ça inintéressant, au contraire. Mais c'est que ma prof essaie de nous faire un cours d'histoire. Essaie de me faire un cours d'histoire. À moi !!

L'autre jour, elle nous parlait de la conception de l'être humain à travers les âges. Sa ligne du temps se lisait ainsi :

Antiquité - Moyen Âge - Renaissance - R. Descartes - Modernité.

Je vous le jure ! Je me retenais de rire / me lever en criant : MAIS OÙ SONT PASSÉES LES LUMIÈRES ?! et autres injures dont je vous épargnerai.

Un autre exemple. Elle nous a parlé de De Vinci (bon déjà là le lien est plus ou moins clair) et elle a dit :

« Vous savez, quand il a dessiné... dessiné... L'Homme... L'Homme de Vi... Vétruse? »
« Vitruve. L'Homme de Vitruve. » (oui, c'est ici que j'entre en jeu haha)

Ohlalala. En tous cas.

Alors de 9h à 11h30, le vendredi matin, si vous êtes sur Facebook ou sur MSN, croyez-moi, je vais y être aussi.

On pourra jaser de ça.