lundi 8 mars 2010

Bonne journée de la femme

Je me rappelle avoir demandé à une amie d'aller demander à ma place si tel garçon voulait bien être mon amoureux.

Je me rappelle avoir joué le rôle de l'intermédiaire plus souvent que le rôle de la demandeuse ou de la demandée.

Je ne croyais jamais avoir de l'intérêt pour le parti inverse jusqu'à ce qu'arrive le secondaire.

Les gens changent, au secondaire. On grandit. On amincit. Ou on grossit. On se fait des muscles. Les hormones rentrent.

Les histoires durent quelques semaines, quelques mois, rarement bien plus.

Les cas de relations qui ont perduré sont rares. On connaît toujours un ou deux couples qui sont ensemble depuis le plus longtemps qu'on se rappelle.

Puis là arrive le cégep. Plus de nouveau monde. Plus de monde, point. Et du monde de partout. Des plus vieux aussi. Ça se diversifie. On ne voit jamais trop les mêmes personnes dans le corridor dans une journée. On a constamment les yeux stimulés. Et le cerveau. Et tout plein d'autres parties dont je vous exempterai l'énonciation.

Bref, pour l'instant ceci ne mène absolument nulle part.

Sûrement qu'il n'y aura d'ailleurs aucune conclusion logique ou cohérente.

Tout ça pour dire que je l'ai rencontré au cégep. J'ai encore des papillons quand je sais qu'il arrive. Je ne peux pas m'empêcher de sourire à sa seule vue. Je ne suis pas capable de me fâcher contre lui. Impossible.

Il me fait sentir aimée. Il m'aime.

Ça fait deux mois déjà. C'est complètement débile. Le premier mois a passé sans que je le remarque. Le deuxième a été plutôt calme et stabilisateur.

On a comme atteint un point où l'on apprend à se connaître (encore) dans les situations les plus banales.

Je me rend compte de milles choses en une journée.

Je me rend surtout compte que je l'aime vraiment, vraiment beaucoup.

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