Comme il n'a pas de cellulaire et que le téléphone fixe chez lui marche une fois sur deux, on a pris l'habitude de se parler davantage sur MSN.
Moi je vous dis : c'est tout à fait logique.
Moi, faisant mes devoirs (essayant de les faire) devant mon portable, lui, revenant d'un entraînement, va faire son tour sur l'ordinateur également.
Alors je l'accroche si je le remarque entame la conversation.
Parfois, souvent, on parle de musique ou de l'école, de nos copains, nos travaux et profs en commun. On parle de plans pour la fin de semaine, de tout, de rien, comme avec n'importe qui. Avec lui, j'ai pas besoin de faire des plans d'avenir majestueux et de lui dire à chaque deux secondes combien je l'aime.
Parfois, par contre, il dit tellement des choses sans y penser. Et je suis une fille. Oui, que voulez-vous, je vois des sous-messages et des fausses indications partout, voyez-vous.
Alors je commence à argumenter. On débat. Il y a de longs silences. Vraie prise de bec. Il avance qu'avec les mots seuls, je le comprends moins.
Peut-être.
Mais moi je crois que les mots seuls ont leurs avantages.
Jusqu'à présent, on ne s'est jamais querellé face à face. Jamais. Et ça n'a jamais été sérieux non plus virtuellement.
Vous allez me trouver soit geek, soit pathétique, soit les deux.
Je m'en fous.
On s'en porte bien parce qu'on se défoule ailleurs qu'en public, ou devant nos amis (ça créerait un malaise immense... non ?) et le temps qu'on passe seuls, on sait le rentabiliser, croyez-moi.
Les disputes où tu craches ton postillon partout, c'est surfait.
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