mardi 29 décembre 2009

L'épisode où L revient à la maison

25 décembre

Je me suis réveillée. Le matin de Noël ! J'étais toute énervée.
Comme notre tradition le veut, ma mère nous prépare un bas rempli de petits chocolats et gadgets de Noël. Je l'ai entendue s'approcher de la porte de ma chambre, le déposer, puis repartir en courant dans ses petits pieds pantouflés. On aurait dit un petit lutin. Ça m'a fait sourire.

On a déballé les cadeaux. Chez nous, ce qui est bien, c'est qu'on se fait des listes. Comme ça, on sait exactement ce que les autres veulent. Alors pas de déception.

Et le soir, après être allés déposer nos choses au chalet, on est allés chez mon oncle... Le traditionnel party de Noël en famille, vous savez.

Et mon cousin ressemble définitivement beaucoup, beaucoup trop à mon ancien prof d'histoire (oui, à Micks Demers. J'ai fêté avec Michel Demers.). Il a dit quelques phrases qui auraient pu être toutes droites sorties de la bouche de Mike Demers. J'étais troublée.


26 décembre

Ce que j'ai fait : dormir tout l'après-midi et regarder des épisodes de Friends.


27 décembre

La famille vient faire un tour dans notre minuscule chalet. On rentre tous, incroyablement. La partie la plus drôle : le prospect de ma cousine, qui a mon âge, est là. C'est pas son copain ! Juste son prospect. Qui vient dans la famille élargie. Je sais pas pour vous, mais quand t'amènes quelqu'un dans la famille élargie, ça devient assez sérieux...

En soirée, on a laissé les vieux au chalet et mes cousin(e)s m'ont amenée en ville. J'ai découvert que j'étais bonne à Rock Band, et que je chantais aussi aigu (?) que Sting, le chanteur de The Police, et Gleen Frey des Eagles (Hotel California...) haha. Bien amusant. Et mon cousin qui nous refill à qui mieux-mieux de sa vodka-jus d'orange.


28 décembre

Je regarde encore Friends et je regarde surtout les flammes lécher la grosse bûche dans le foyer. Je suis hypnotisée. Je réfléchis beaucoup. Montréal me manque. Vous me manquez. Il me manque. J'ai hâte de lui reparler.


29 décembre

Enfin de retour ! Je viens de remarquer que lorsque je laisse un commentaire, ça fait « elle a dit ». C'est beau. J'y avais jamais pensé. Haha.

jeudi 24 décembre 2009

Du gui ! Du houx ! Du poinsettia ?

Ça va bien. Je suis encore de bonne humeur. C'est le temps des Fêtes et ça me plaît. Demain, je vais me réveiller beaucoup trop tôt à mon goût mais incapable de me rendormir, car, comme une gamine, j'irai déballer des cadeaux en pyjama.

Et c'est franchement bien comme ça.

Je vais dormir encore un peu dans l'auto en écoutant de la musique (qui me fera j'imagine trop penser à lui, alors je n'entendrai rien). Puis, nous allons arriver au chalet. On ira voir la famille. Comme d'habitude. Et je verrai mes cousins avec leurs blondes tous tellement 819.

Je vais jouer dans la neige toutes mes journées, et je vais lire, et je vais dormir.

Et vous allez me manquer. Et je vais revenir à Montréal, et je vais vous en parler.

J'ai hâte.

mercredi 23 décembre 2009

Confusion

Je suis bien trop de bonne humeur ces temps-ci.

L'autre jour, je suis littéralement arrivée en sautillant à la job. Les autres filles se demandaient bien ce qui se passait avec moi.

Je sais ce qui se passe avec moi (et je sais que vous le savez aussi), mais je ne veux pas me l'avouer. Parce que c'est quelque chose de gros. D'intimidant.

Je ne mange presque plus le matin parce que j'ai l'estomac tout noué. J'écoute de la musique dans mes écouteurs mais je n'entends même pas les paroles tellement je suis occupée à penser à d'autres choses.

Sauf que là... je vais aller à mon chalet pendant cinq jours : pas de téléphone, d'ordinateur, ni même de télévision (à peine). Imaginez le temps que je vais avoir pour me torturer l'esprit avec mille et une pensées.

Oh merde.

Il m'a dit qu'il s'était ennuyé. Il m'a dit qu'il faudrait bien qu'on se voit. Il m'a donné son numéro de téléphone sans même que je lui demande.

Merde. Mais qu'est-ce que je veux de plus? Toute cette situation devient de plus en plus évidente. Pourtant, on dirait que je ne suis pas prête. Pas encore. Cette fameuse peur de l'engagement? Peut-être. Peut-être que je veux trop que ça fonctionne alors je refuse d'y croire.

J'en sais rien.

Je ne sais plus. Je ne suis plus sûre de rien.

Parlez-moi de frustration.

dimanche 20 décembre 2009

« Spéciale »

J'ai vu PN ce soir.

On est allés à l'Orienthé se rappeler de bons souvenirs. C'était vraiment bien. On a parlé pendant des heures autour d'un bon thé aux milles saveurs et d'une shisha au léger goût de mangue, dans une ambiance orientale rouge et orangée qui fait penser à des harems turcs.

On a commencé par se mettre à jour, parler de ci, de ça, de la session qui est enfin terminée, de nos sorties, de nos bons et mauvais coups (et aussi de ceux des autres hihi), etc.

Puis, comme l'atmosphère était assez relax, j'en ai profité pour lui demander pourquoi. Pourquoi. Il m'a donné une réponse juste et très franche, je crois. Il m'a surtout dit qu'en ce moment, il est dans une meilleure position qu'il y a un an, mais qu'il continue tout de même à s'arranger. Quand le temps viendra, il m'en parlera davantage.

Une année d'attente pour cette réponse aura valu la peine (ce que je ne pouvais pas croire il y a de cela quelques mois)...

Dire qu'il y a exactement un an, je pleurais toutes les larmes de mon corps pour ce garçon.

Aujourd'hui, il m'a dit que j'étais assez « spéciale » pour qu'il me dise quelques trucs qu'il n'a même pas dit à ses meilleurs copains. Je me sentais bien. Et spéciale.

Ça faisait un bon moment qu'on s'était vus seulement nous deux et au bout du compte, c'était comme si je lui avait parlé pour la dernière fois il y a deux jours.

Bref, je suis vraiment contente. C'est vraiment un bon garçon. Il m'a même donné des conseils pour attraper mon poisson (dixit PN). Vous savez, car je dois aller le pêcher. Haha. Je me sentais drôle de lui parler d'un autre garçon. Mais je crois que finalement on était tout de même assez à l'aise pour ça haha.

En tout et partout, ce fut une bien belle soirée. J'espère sincèrement qu'il y en aura d'autres comme ça.

samedi 19 décembre 2009

Oh my Zeus

Oh mon dieu. (Je dois vous dire d'entrée de jeu que je n'aime pas utiliser cette expression si religieusement connotée. Mais je n'arrive pas à en trouver une autre qui ait une définition si internationale. Je pourrais dire « Oh my Zeus » vu que je suis une étudiante en Histoire et ça serait assez comique. Mais bon, fini ces inepties.)

Hier, c'était mon party de fin de session. De nature très gênée et timide, j'ai failli ne pas y aller pour les raisons mentionnées ci-haut. ERREUR. Ce fût la soirée la plus amusante depuis un bon moment.

C'était dans une brasserie à la limite du gros pub sale, mais c'était bien tout de même. J'ai utilisé la technique d'arriver un peu plus tard, pour se faire remarquer et pour être sûre qu'il y ait déjà des gens. En plus, j'ai demandé à mon nouvel ami super marrant de me rejoindre au métro, comme ça, entrer à deux, ça paraît moins perdu. Vous savez, cette fameuse technique.

Je ne connaissais pas beaucoup de gens (mais je les connaissais tous de vue) alors j'ai commencé à me promener de groupes de personnes en groupes, et puis, vous savez quoi, ça c'est très bien passé. J'ai parlé à des gens que je croyais inabordable (parce qu'ils sont si mignons) et à des filles dont j'avais haïs la face au premier regard dès le premier jour. Ces filles s'avérant être très sympathiques, je dois le mentionner. Et ces garçons, très sympa aussi, mais très en couple également.

On a chanté tous en choeur Bohemian Rhaspody et Layla et D.A.N.C.E et autres succès qui ne fonctionnent pas nécessairement ensemble. On a dansé sur des hits douteux d'un jukebox virtuel.

Mais la meilleure partie c'est qu'il y a eu plusieurs rapprochements, dont une fille et un gars qui ne vont pas du tout ensemble mais qui étaient bien trop dedans, et un ami avec une fille mignonne de sciences qui est venue faire sont intruse parmi les historiens (fous).

Ah oui! Et moi aussi.

Je vous le jure. Je suis comme dans un monde parallèle. Mais bon, je m'énerve un peu car ce n'était pas grand chose, mais assez pour moi et pour me dire qu'il y a matière à développer.

C'était assez décontract toute la soirée, j'allais le voir de temps en temps, parler un peu, regarder lui et ses copains jouer au billard, je faisais la fille pas trop groupie mais quand même intéressée. Vous savez, cette fameuse technique.

Plus la soirée avançait, mieux c'était (essayez de faire cet exercice d'écriture sans trop vous emporter, alors que vous jubilez, je vous jure que c'est assez ardu). Enfin, il y a définitivement eu un rapprochement. Soit je n'étais pas assez pompette (ah, c'est ce que je dis) soit c'est surtout qu'il y avait trop de gens assez connus autour et j'étais gênée (gêne, quand tu nous tiens) pour faire quoi que ce soit de plus sans être épiée.

Avez-vous jamais eu le sentiment d'en faire trop? Trop coller, trop « toucher le bras en riant parce que c'est tellement drôle » (encore une fameuse technique)? Je crois que je me suis bien débrouillée à ce niveau (je vous le dis, j'étais en feu hier soir).

Bref finalement moi et lui et quelques autres de mes nouveaux meilleurs amis (haha) sommes partis à la fermeture de l'endroit... ce qui est relativement assez tard. Mais ç'a tellement valu la peine et je suis vraiment contente d'être sortie de ma coquille pour la soirée.

Soirée qui avait commencée en se disant que la première fois qu'on s'était rencontrés, on s'aimait pas la face tant que ça. Haha.



Enfin... je crois que c'est maintenant le moment de l'année où il va m'éviter quelques jours.

jeudi 17 décembre 2009

?

Mes sentiments sont mélangés.

J'ai les sentiments mélangés.

1 + 1 = 2. Ok. Le ciel est bleu... tout va bien de ce côté. On dit des chevaux et non des chevals. C'est bien. Le problème n'est pas de ce côté alors.

En fait c'est que l'autre jour j'ai réalisé qu'une fois sur deux, c'est moi qu'on a laissé. Les autres fois, c'est moi qui a plaqué. J'ai aussi compris que ç'a dû faire mal. Parce que moi j'ai eu mal quand ça m'est arrivé. Et ce n'est pas quelque chose que je veux particulièrement revivre.

Je veux juste vivre sans ce genre de tracas. Je veux être libre comme l'air et vivre.

Ne pas avoir à me préoccuper de ce que pense tel ou tel homme. Je voudrais vraiment que, plus tard, je ne sois pas comme tout ce que j'ai peur d'être (et ce sur quoi je m'enligne à être).

Mais pour ne pas avoir le coeur brisé (entre autres tracas), il faudrait donc que j'évite toute sorte de relation homme-femme? J'espère tellement pas. Comme, quand je vais rencontrer des hommes (et là je parle de, dans une dizaine d'années) et que ça va « cliquer », genre ça va finir au lit et quelques rendez-vous ou je vais être capable de me faire de nouveaux amis hommes? Ou les amis que je me fais ou que j'ai présentement seront mes seuls vrais amis « i »?

Putain d'crise de questionnement.

mercredi 16 décembre 2009

Amigos

Je suis si oisive.

Je passe mes journées en pyjama, à ne rien faire que d'aller surfer sur le Net, regarder des épisodes de Friends, et me dire que je veux une vie comme ça, à New York, avec mes cinq meilleurs amis.

Je veux vivre en appartement, avec Audrey et/ou M. Et que nos amis habitent en face. Et que les autres passent tout leur temps chez nous, à manger du chinois autour de la table du salon.

Qu'on se raconte nos aventures, qu'on ait au moins un copain par mois, qu'on aime bien mais dont on se sépare avec pas tant de regrets que ça.

Mais surtout, surtout, qu'on habite à New York.



Bah, au moins, j'ai une étape d'accomplie : j'ai des amis.

mardi 15 décembre 2009

Il vient de me faire lire un de ses textes... sur l'amour.

Oh la la la la. J'ai chaud.

lundi 14 décembre 2009

5 semaines !

Je décompresse, ma session est finie, j'ai un party dans quelques jours, ça va mieux, il ne m'a pas parlé de mon amie blonde depuis un moment (haha), j'ai acheté tous mes cadeaux de Noël... tout va bien, tout va bien.

jeudi 10 décembre 2009

Ça va pas, ça va pas, ça va pas.

Non, ça roule pas.

Je dois me vider le coeur. Je dois être franche. Mais ça serait stupide. Et égocentrique.

Mais je suis tellement fâchée. Je suis déçue, triste, jalouse.

Ça ne se peut pas. Il n'y a rien à envier, pourtant j'en suis jalouse. L'histoire précédente, je m'en fout. Moi, ça me metterais mal à l'aise. Le « jeune homme » avait au moins huit ans de plus qu'elle. Moi, j'aurais eu les chocottes.

Donc le problème est pas là, mais bien qu'il (je commence à moins l'apprécier lui là... haha) m'a dit que si mon amie « anglaise » n'avait rien à faire ce soir , que je pourrais bien l'inviter.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Me semble oui.

Je me sens mal de me sentir mal comme ça. Mais que voulez vous.

« Cavalier » qu'il s'est appelé.

Ça va bien, ça va bien, ça va bien.

Enfin, je veux dire, tout roule, là.

Eille, est-ce que je vous ai dit ça?

Mon amie blonde (oui oui, celle-là) s'est fait accoster par un jeune homme. Encore. Il lui a donné le moyen de le rejoindre. Encore. C'est quoi cette folie? Elle a à peine dix-sept ans!


... Non, c'est ce que je pensais, je ne vous l'avais pas encore dit.

mardi 8 décembre 2009

Mais dans ma tête c'était une date, vu qu'on sera que lui et moi. Non? Oui.

Mais bon, apparement, il sait tellement pas que c'est une date... qu'il a invité quelqu'un. Qui ne m'aime pas particuilèrement (c'est l'impression qu'il me donne). Au moins, c'est un autre garçon.

lundi 7 décembre 2009

Ah et, juste comme ça hein, il ne sait pas que c'est une date.

vendredi 4 décembre 2009

Ah oui, et je viens de me décrocher une date. WIN !

Parce que, bon.

Oui, je le concède, on (je) parle beaucoup de garçons ces temps-ci.

Parce que moi, ça me tente pas de parler de l'école tant que ça. Parce que moi, ma passion, c'est l'histoire, et de l'histoire, j'en fais à l'école. Parce que je ne vais plus au théâtre, ni à l'opéra, ni voir tant de spectacles que ça : je n'ai donc aucune critique à faire. Parce que ma vie a changé avec le cégep, je ne vous vois plus tous les jours, je ne peux plus vous dire tout ce que je ressens quand ça arrive, comme nous le faisions avant, car ces choses qui arrivaient, c'était à l'école, et avec vous. Parce qu'il ne m'arrive aucune histoire palpitante dans le métro ou au bar, parce que je ne viens pas de vivre une rupture effroyable, laquelle me ferait écrire mille billets mélancoliques, nostalgiques, ou haineux. Parce que ce à quoi je pense, présentement, c'est : de finir au plus sacr*** un travail d'une envergure monstrueuse, d'étudier pour ne pas couler d'examens, et surtout à combien j'ai hâte que la session soit finie, sinon, je pense aux garçons.

Et comme ces histoires là se vivent très différemment pour chacun de nous, et que la fin de session, vous en avez ras le cul, ben je vous parle de garçons.

Voilà. C'est dit.

jeudi 3 décembre 2009

Pareil comme avant.

Ce soir, j'étais supposée revoir P-N.

Revoir mon ex.

J'ai appelé comme prévu, vers 19h30 (je me suis dit qu'il serait libre).

J'ai appelé une deuxième fois comme je m'y attendais, et une demi-heure plus tard (ça lui aurait laissé le temps de... j'sais pas, de se libérer).

Je l'ai attrapé sur le net plus tard et il m'a demandé « Quels appels? » auxquels il n'avait pas répondu.



Et dire que moi, j'étais nerveuse à l'idée de le revoir, seulement nous deux, après probablement 6 mois.

mercredi 2 décembre 2009

« Vieux pd de merde »

Les femmes auront toujours un problème avec les hommes. Les hommes auront toujours un problème avec les femmes. Il y aura toujours quelque chose d'incompatible. Toujours.

Il n'y a pas un couple (le plus parfait et le plus heureux soit-il) qui n'ait jamais eu de désaccord. Ils en ont tous, aussi bénins soient-ils.
« On va à L'Académie ou au Vieux Duluth, chéri? »
« Je sais pas, choisi. »
« À L'Académie alors.»
« Ah... ok. »
« Quoi, t'es pas content? ».
Vous voyez le genre.

Qu'il soit l'homme le plus parfait de la Terre et elle, la plus parfaite au monde, oubliez ça. Vous connaissez les lois des aimants? Il es donc totalement faux d'avancer que « qui se ressemblent, s'assemblent »!

Wow, la belle analogie.

(Là, Véro (surtout pour la suite), inquiète toi pas, j'pas en train de te bitcher. Je pense sincèrement comme toi haha)

En fait, tout ça est pour dire qu'il faut pas avoir l'air surprise (je féminise le texte, bien entendu) quand un gars devient la pire des merdes après quelques semaines, même si on est encore en couple avec cette dite merde.

Ce n'est qu'un seul des nombreux problèmes : découvrir la vraie nature de l'autre. La vraie, qui arrive après quelques semaines... Celle que l'on découvre un peu trop tard, celle qui a tous les défauts qui nous font grincer des dents, hérisser le poil des bras et serrer les poings.

Celle qui nous fait quitter l'autre. Parfois on regrette, parce que c'était imbécile : alors on veut ravoir cette personne. Parfois on a fait le bon choix, et la personne devient invivable, exposant mille.

Je crois que c'est le cas de Véro.

Je crois aussi que Jo ne sait tout simplement pas ce qu'il veut. Écoute, il a ton âge? On ne sait pas encore qui nous sommes vraiment (et par là j'inclus toi, moi, tous mes lecteurs en gros haha). Et on a le temps pour le découvrir. Il ne faut pas s'inquiéter.

Il y a des belles choses qui s'en viennent, pour tout le monde.

__________________________________________

Bon, je finis sur une bonne note. C'est bien. Pour une fois qu'il y a un peu de positivisme dans la vie.
Bizarre... il vient de me dire qu'il n'aimait pas frencher. Haha.
Ce n'est pas de la persévérence qu'il me faut, en fait, c'est un miracle.

Ou un philtre.

Ou qu'il se frappe la tête si fort qu'il fasse de l'amnésie et que je puisse lui faire croire n'importe quoi.

Mouais.

mardi 1 décembre 2009

Eros' Entropic Tundra d'Of Montreal

(pas besoin de regarder la vidéo, ce n'est qu'une image, je l'ai mis pour la chanson!)

Une chanson me trotte dans la tête depuis peu : la voici. Je me suis attardée aux paroles pour la première fois il n'y a pas longtemps et j'ai eu comme une illumination. Haha. Je me sens vraiment comme ça en ce moment.

En plus, la musique est bonne.


All I ever get is sad love
While watching all my friends find their happy love
I don't understand why I should be without love

All I ever get is sad love
Always falling for the ones who feel nothing for me
Sometimes I think I should just forget about love

I was walking with my parents
Through St. Peter's park
When I saw a young couple with a child
They were all holding hands and smiling
They seemed very nice, seemed to have a nice life

All I ever get is sad love
Feeling incomplete and below being loved
I don't know why it has been so hard to find love

All I ever get is sad love
The unrequited kind is all I have procured
And it was nothing at all
Like what I've heard about love

Without love life has no great reward
Leaving us damaged or feeling so bored
Devoid of memories nothing to record
Wishing the ones that we adore loved us more

Of Montreal (ils sont de Géorgie, É-U...) ont ce dont de raconter des histoires qui leur arrivent vraiment, avec les textes les plus satiriques et les plus francs qu'on ne connaîtra jamais, le tout sur un air électro-pop indé assez léger.

Je parlais de lâcher prise hier...

Oubliez ça.

Le prix est trop beau pour ne pas persévérer.

lundi 30 novembre 2009

Constatations de la journée

À mon tour de constater des faits... d'hiver.

1. Les hommes portent beaucoup (et j'insiste sur le beaucoup) plus attention aux filles lorsqu'elles portent des talons, simplement au fait qu'ils fassent du bruit, ça attire l'attention sur vous. Preuve à l'appui.

2. Un beau gars qui transporte un violoncelle dans le métro, ça donne des maudites belles idées en tête.

3. Se rendre à l'évidence (d'une évidence) et lâcher prise, ça fait du bien et on se sent comme soustrait d'un poids.

4. Oui, c'est permis d'avoir des amis garçons, et c'est même très conseillé, je dirais. Preuve à l'appui ici aussi.

5. C'est correct de manquer un cours dont vous connaissez la matière par coeur et dont vous savez le contenu comme étant pas si important pour l'examen, pour dormir ne serait-ce que deux heures de plus.

6. Lady Gaga est humaine. Elle parle même français. En fait, elle étudiait le piano classique et jazz avant d'être pop star. Elle voyait que ça marchait moins et elle s'est dit : « Moi aussi, je vais me créer un personnage et chanter de la pop! Ça va marcher. » Et ç'a très bien marché. Je vous mets le lien plus tard. (Edit : F m'a devancé. Une partie de sa venue à Taratata est sur Focussez.)

dimanche 29 novembre 2009

Il m'a demandé quand est-ce que mon amie blonde reviendrait me voir.

samedi 28 novembre 2009

Tche-ching.

Là lààà. Ça va faire. J'ai décidé de ne plus dépenser une cenne, à part pour les trois cadeaux que je dois acheter pour Noël. Il est grand temps que je commence à économiser.

Ah, mais j'ai un souper avec les filles de la job... Puis on sort après.

Ah oui et un cadeau pour Audrey parce qu'elle fait un souper des Fêtes et que c'est sa fête en plus.

Puis je vais sûrement sortir pour fêter la fin de la session.

Eh merde, ça commence mal.

vendredi 27 novembre 2009

I need a fix.

Ma mère est folle.

Je ne supporte plus ma mère depuis deux mois.

Elle est si matante.

L'autre fois, j'étais seule à table avec elle, mon père étant à un 5 à 7 et ma soeur, à l'école : « Eille, y'a une jeune fille qui quête de l'argent devant le Provigo. » C'est tout ce qu'elle a dit.

Heum oui, c'est un fait, il y a une jeune fille qui quête devant l'épicerie. Mais quoi, tu n'aimes pas ça? Ça te rend mal à l'aise? Développe! Ce genre de commentaire c'est tellement matante!

Pire encore, « C'est spécial... » est son expression favorite.

Aussi (c'est arrivé plus récemment, genre il y a cinq minutes), elle dit une phrase, et lorsque je m'apprête à commenter sur celle-ci, elle me demande si elle a « vraiment dit ça? ».

Mais non, j'ai tout imaginé, maman. Elle est donc persuadée que je veux la rendre folle et la faire interner. Ben oui, c'est vraiment ça mon but, tu sais.

Alors j'en peux plus, je ne supporte plus d'être seule avec elle, on ne peut pas s'empêcher de se crier dessus, quoi qu'elle fasse,quoi qu'elle dise, elle m'énerve!!! (et ce n'est pas à mon habitude de mettre plus d'un point d'exclamation, mais là, je le sentais).

J'ai besoin de crier et de frapper su quelque chose.

J'ai besoin d'un verre.

mercredi 25 novembre 2009

Que j'aime bien un garçon sur lequel je ne fais aucun effet, ça, je l'accepte.

Qu'il me dise que ma copine blonde, elle, est jolie, non.

dimanche 22 novembre 2009

Bronzio, Allégorie de Vénus et Cupidon


J'aime ce Bronzino parce que :

Cupidon embrasse sa mère Vénus.
Il lui prend même le mamelon.
L'homme qui a l'air désespéré et se prend la tête, en arrière, ne représente pas la jalousie, comme on l'avait cru pendant longtemps, mais la syphilis.
La Tromperie a les mains inversées.
Elle a aussi un corps de lion et de serpent à la fois, mais avec un joli visage.
Le corps de Cupidon est juste impossible.
Dans le haut à gauche, l'Oubli tente de mettre un voile sur cette scène de folies mais le Temps l'en empêche, de ses bras hyper-musclés.

Bref ça me fait beaucoup rire. Hahaha.

mercredi 18 novembre 2009

Je l'ai trouvé, mon problème!

Moi là...

Je tombe amoureuse de tous les garçons avec qui je commence vaguement à être amie.

mardi 17 novembre 2009

Les couples

Je devais écrire un texte ironique pour un cours. Voilà ce que ça a donné.

Je n’aime pas les couples.

Après quelques observations, j’en arrive à la conclusion suivante : je ne veux pas être en couple.

Ce que je trouve tout particulièrement détestable chez un couple est probablement le fait qu’ils soient amoureux. Ils sont tellement adorables à se sourire, se dire des mots doux, se faire des mamours et s’embrasser partout où je tourne la tête! On ne peut plus les éviter, ces paires de cerveaux ramollis par je ne sais quelle phényléthylamine!

D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont l’air si heureux… Est-ce que partager la salive d’autrui, comme mélanger eau et terre, qui donnent boue, bref, en découle-t-il un résultat? Démontrez son amour, vous dites? Laissez-moi rire.

Cette aversion envers les couples ne m’est pourtant pas due à de mauvaises expériences, bien que ma dernière relation se soit assez rondement achevée. J’avais alors appelé mon copain du moment et lui avais vaguement fait savoir, sans tenir compte des décibels générés, que cette tendance singulière à ne parler que de lui-même et à ne voir qu’à ses intérêts m’agaçait un tantinet.

On dit que d’être en couple est une vraie partie de plaisir. Avoir un ami qui est aussi confident, amant, amoureux : tout à la fois, c’est merveilleux! Petites attentions, paroles d’amour et caresses, toutes deviennent trop souvent pensées négatives, engueulades et gifles.

Enfin, peut-être bien que le problème est de mon côté : cela doit bien faire un an, deux mois, trois semaines, quatre jours et cinq heures que je suis célibataire. Je n’ai aucun problème avec cela. Bien sûr, je m’en plain quelques fois auprès de mes amies, je leur demande si elles n’auraient pas quelqu’un à me présenter, ou si leur frère est encore en ville, mais ce n’est pas si terrible que ça, non? Je ne suis quand même pas désespérée au point de m’en prendre à l’amour même!

dimanche 15 novembre 2009

Exit les blagues d'homme-tronc.

Ce que j'aime le plus dans un spectacle, ce sont les applaudissements.

La fin. Quand tout le monde, unissant leurs mains, se met à applaudir.

Je ferme alors les yeux et imagine une pluie torrentielle martelant le toit en tôle d'une grange au milieu d'un champ.

Tout le monde sait applaudir, tout le monde aime applaudir pour féliciter, pour approuver, pour exprimer sa joie. Ce geste que l'on apprend avant même de savoir marcher, joindre les paumes ensemble... ça semble anodin...

Pourtant c'en dit long, ça exprime parfois le bonheur, tantôt le contentement, ou l'accomplissement.

C'est la définitivement la meilleure invention.

jeudi 12 novembre 2009

Adorable

lundi 9 novembre 2009

V

C'était le 9 novembre 1989!

dimanche 8 novembre 2009

Apocalypse

Sur le quai, un autre train s'ébranle. Des baisers fougueux s'échangent. Une photo rappelant de bons souvenirs est glissée à l'intérieure d'une chemise. Un dernier bout de pain frais est tendu à une main déjà tremblante.

Tout est kaki. Les chapeaux, manteaux, pantalons, les bottes. Kaki. L'atmosphère est kaki.

Le train s'éloigne et les hommes sont accoudés aux fenêtres. Les filles, les femmes, les mères envoient la main une dernière fois.

Puis, une sirène. De gens courent. Un enfant pleure, quelqu'un l'attrape en passant. Un bruit sourd, un bombardement à des kilomètres. Le feu. La panique.

Les femmes crient, les femmes pleurent.

Paris, avril 1940.

mercredi 4 novembre 2009

L'art d'être gentlewoman (et de rajouter de l'information)

Ce soir je suis allée prendre un café avec un ami.

C'était bien et, comme d'habitude, on parlait beaucoup. Je ne sais pas pour lui, mais moi j'ai passé une bonne heure.

J'étais toute jolie et bien habillée (bien habillée, c'est beaucoup dire, mais j'avais, disons, porté attention à ce que j'avais revêtu), mes cheveux étaient resté étonnamment beaux toute la journée, j'avais les joues roses, l'oeil pétillant, mais pour personne en particulier (enfin, peut-être...). On se sent bien quand on se sent irrésistible.

Apparemment, je faisais de l'effet. Mais pas à la personne escomptée. Un homme (pas trop moche, je dois l'avouer) assis un peu plus loin (mon ami ne le voyait pas) me regardait, subtilement (c'est ce qu'il croyait) à travers une plante. La grande classe, quoi.

Ça m'a tellement mise mal à l'aise que (ou, et) je n'ai rien dit à mon ami.

À la fin, au moment de partir, le serveur a demandé si c'était une seule facture ou deux séparées (entendre par là : si mon ami allait payer pour moi ou non). À mon grand étonnement (et à ma grande déception...), il a répondu : « Deux factures ». Quoi!? Il n'était même pas foutu de payer deux cafés?

Alors que le serveur calculait le montant singulier à mon adresse, j'ai dit : « Ben voyons! Je vais payer pour monsieur ». Il y a bien des limites. Seulement deux cafés. Ce n'est rien.

En sortant du café, mon ami était tellement outré! J'étais contente de l'avoir fait autant réagir. Il n'en revenait tout simplement pas. Il avait honte. Mais très honte.

Tellement, qu'en rentrant chez moi j'ai trouvé 3$ dans une des poches de mon manteau, vides avant de partir.

mardi 3 novembre 2009

Lalalalalère

Je suis tellement distraite ces temps-ci que je dois éditer mes message au moins deux ou trois fois.

Toujours une coquille, une faute de frappe, une apostrophe trop basse (la différence entre l'apostrophe et la virgule n'est qu'une question de hiérarchie (ce sont mes principaux ennemis par les temps qui courent)). Alors parfois, ne vous inquiétez pas, si vous relisez mes articles, que ce soit seulement une heure plus tard, parfois les erreurs seront corrigées et le sens peut-être même altéré. Comme mon hommage au « un an » de mon blog. Ça commençait par : « Il y a exactement un moi... » Euh... ouate de phoque?

En tout cas. Alors si vous le voulez, relisez, c'est corrigé! Haha.

Ah pis, dans ma saga MAIS POURQUOI LES HOMMES...? (je viens de la baptiser comme ça, en majuscules s'il-vous-plaît) un épisode s'ajoute : L'autre jour, j'entre en classe, arrive pour m'installer à ma place habituelle, et je vois qu'un certain Anthony s'est assis juste à côté de la-dite place. D'habitude lui n'est pas installé là, mais on avait beaucoup parlé le cours passé alors je me suis dit qu'il voudrait bien encore jaser. À peine le cours commencé, que je le vois terminer de texter quelque sms, qu'il se retourne et me demande : Toi là, qu'est-ce que tu dirais à un gars dont sa blonde se fait vomir et qu'elle ne veut pas lui en parler? Je le sais-tu, moi? Honnêtement, il pensait quoi, que j'allais lui donner une solution miracle? Et puis, tu parles d'une façon excellente d'étaler sa vie privée, juste comme ça, sans raison! Je lui avais rien demandé. Seulement dit « Salut! ».

Finalement, en fait, la première réponse (et vache, je dois l'avouer) qui m'est passée à l'esprit fut : Ben sacre la là, c*liss!

J'étais tellement enragée que la première chose qu'il me dise soit de préciser qu'il ait une blonde (et qu'elle soit boulimique, en plus!)!

Je ne lui faisais même pas d'avances. Si au moins il y avait ça.

Soupir.

Retour dans le temps

Revenons en arrière, si vous le voulez bien.

Il y a exactement un an, je détestais Facebook, mais y allais tout de même très régulièrement. J'étais jeune, étudiante, avide de connaissance, voulant découvrir le monde. J'aimais sortir entre amis, aller voir des spectacles, des concerts. La musique m'allumait, les opéras me hérissaient le poil sur les bras et le théâtre me fascinait.

Et bien, rien n'a changé.

(Petit clin d'oeil à ceci. Mon blog a un an! Ce que ça passe vite un an...)

lundi 2 novembre 2009

Highlight de ma journée

« Connaissez-vous Ronald Reagan, celui qui a accusé son chien de communisme? » - Y. Perrier.

dimanche 1 novembre 2009

« You're lucky, he's lucky, I'm lucky, we're all lucky! »

Ces derniers temps j'ai :

Mangé beaucoup de bonbons (Halloween oblige!)

Mangé un ô-combien bon souper d'Halloween (ragoût de porc épicé et citrouille... dans la citrouille!)

Revu mes amis que j'avais si hâte de revoir

Me suis costumée en tramp, avec des bas-filets, et tout le tralala, pour aller au Rialto voir une représentation du Rocky Horror Picture Show (c'était ma-lade, il y avait plein de gens en corset et porte-jartelle, qui lançait : du riz, de l'eau, des toasts, etc... C'était fou-fou!)

Aimé mon week-end.

mercredi 28 octobre 2009

Parce qu'il faut dire quelque chose

C'est quoi ce niveau d'inertie sur les blogs ces temps-ci? Même moi je prend le temps de venir faire mon tour à chaque jour.

En tout cas.

Moi aussi j'ai eu une bonne journée au cégep.

En fait, revenons à hier. J'ai rencontré l'homme (nous l'appelleront l'homme avec un l italique, comme ça vous saurez, ça sera toujours le même) à la bibliothèque, et il m'a redonné le disque que je lui avais passé.

Ce CD est dans mon iPod depuis ce matin et ça tourne sans arrêt, dans mon esprit et mes oreilles, qu'il m'a dit. Vous êtes d'accord avec moi si j'affirme que : ce CD est à moi. Il écoute ce CD sans arrêt. Donc il pense à moi sans arrêt (au moins un peu!). Haha. La déduction logique, c'est mon point fort. Bon... ok, ok. J'aimerais que ça soit vraiment ça. Mais j'en doute fort.

Enfin. Aujourd'hui en pause de philosophie, je suis montée au café étudiant parce que je savais qu'il allait y être. Il me l'avait promis en fait. On s'était dit qu'on s'apporterait d'autres CD. Que je devais le surprendre (oh-ho). Alors, bien entendu, il était là et encore une fois, on a parlé pendant une bonne demi-heure. C'était vraiment bien. J'ai aussi parlé avec d'autres gens de mon programme, dont un autre en particulier.

Attendez que je vous raconte ça... Disons que sur une échelle de Richter de tremblements de mon coeur, le nouvel homme est un 1. Sur dix. (contrairement à l'homme qui doit être un... 8?)
C'est simplement que j'ai mentionné que je jouais du saxophone, et je crois que ça l'a bien intéressé car : il joue du saxophone et il a changé de place pour venir s'asseoir à côté de moi (encore la déduction!). En plus, il avait volé la place d'un autre. Lorsque celui est revenu (qui va à la chasse, perd sa place!) il a réclamé sa chaise. Le nouvel homme saxophoniste s'est presque battu pour y rester.

Heum.

J'étais comme un peu gênée? Oui. Le temps alloué pour ma pause étant écoulé, j'ai été rappelée à l'ordre, mais évidemment je ne voulais pas retourner en classe. Et le nouvel homme saxophoniste a fortement insisté pour que je reste. J'étais presque -non, assez, en fait- mal à l'aise. Haha.

Puisque je suis tellement lancée dans ma portée, et que j'y repense, j'ai eu un énorme évantail d'émotions aujourd'hui.

J'avais un oral à réaliser devant une classe d'inconnus cet après-midi. Et ma partenaire est arrivée 25 minutes en retard au cours. J'ai cru mourir. Au bout du compte, l'oral s'est tellement bien déroulé, j'en étais moi-même surprise. Et ma partie était tellllement meilleure que la sienne. De loin. Hehe.

Voilà. Ce blog prend trop des allures de journal intime. Je n'aime pas ça. Je vais revenir avec des compositions originales un jour, bientôt peut-être, lorsque je me serai assise suffisemment longtemps à un endroit pour observer la faune cégepienne, par exemple.

mardi 27 octobre 2009

@!/$%?&*!#

Je n'ai qu'une seule question.

Pourquoi les hommes mentionnent-ils toujours leurs ex en votre présence, quand vous étiez justement (?!?) en train d'avoir la conversation la plus banale?

Un morceau de robot à qui sait me dire pourquoi.

lundi 26 octobre 2009

Attention! 18+

Aujourd'hui, j'ai assisté, pendant une heure bien complète, à une émission spéciale de Désautels (de la radio de Radio-Canada) en direct du métro Berri-UQAM avec les point peu célèbres Gérald Tremblay, Louise Harel et Richard Bergeron.

C'était intéressant. Je suis restée tout le long. Il y avait quand même beaucoup de gens, attroupés autour des installations de consoles, haut-parleurs, multiples chaises et tabourets. Une cent-cinquantaine, je dirais.

Je ne peux même pas voter. Mais j'y suis restée quand même. Pourquoi? Mais parce que c'est intéressant, premièrement, et que éventuellement, je pourrai voter, et qu'en tant que montréalaise, ça me concerne beaucoup trop pour éviter ça.

Il y avait d'autres jeunes derrière moi, faisant les hommes-sandwich avec leurs pancartes Jeunes pour Montréal, « 01NOV09 nous on VOTE + » qui ont commencé à parler à une dame noire qui se trouvait juste à côté de moi. Fait cocasse est que, lorsqu'elle s'est approchée, a vu les invités aux micros, elle s'est retournée vers moi et a dit : « Ça, c'est Louise Harel? » et « Et lui, c'est Labonté? » Euh... Haha.

Bref, cette dame demandait aux jeunes pour qui ils allaient « vaguement » voter. Les Jeunes pour Montréal lui répétaient sans cesse que la question n'était pas de savoir pour qui eux, ils allaient voter, mais bien de sensibiliser et d'inciter les jeunes à aller voter.

Je crois simplement que la dame n'avait tout simplement aucune idée pour qui voter, ne connaissait même pas les noms des candidats et voulait seulement se rattacher à une majorité...

C'est plate. Tant qu'à ça, va pas voter.

C'est pour ça que je m'informe dès maintenant, ce qui est très bien, comme m'ont partagé les militants de Jeunes pour Montréal. Si on peut appeler ça des militants.

Cleptomane

Cleptomane : n. et adj. personne qui a une propension pathologique à commettre des vols.
selon Le Robert.

J'ai emprunté à ma soeur, sans qu'elle ne le sache, de jolies boucles d'oreilles. En d'autres termes, je les ai comme volées.

Je comptais les lui remettre, dès le lendemain, au même endroit, avant qu'elle ne s'en aperçoive. Eh bien, dès je mis le pied dans la maison, elle m'aperçu les porter.

Merde.

« Pourquoi? »

Je ne sais pas. Je ne pensais pas aux conséquences en les lui empruntant. Moi, je voyais tout simplement quelque chose de joli que je n'avais pas qu'elle avait, et qui irait ô tellement bien avec tel chandail. C'était donc tentant!

Le pire, c'est que ce n'était pas la première fois. J'avais, en sixième année, « emprunté » un t-shirt avec Kurt Cobain (pile cette image-là) en imprimé dessus. Je le trouvais si beau, ce chandail. Et cooomme c'était à la mode, parmi mes amis, d'écouter du vieux rock et le grunge de Nirvana. Je l'ai donc fièrement arboré un jour d'école... et ma soeur s'aperçut qu'il n'était plus à l'endroit habituel. Elle m'a violemment réprimandé, comme toute bonne grande soeur, car elle était tout à fait dans la légitimité de la faire. J'en m'en suis énormément voulu d'avoir commis cette infraction au code sororal. Mais moi, tout ce que je me disais, c'est que, même si je lui demandais de me prêter son chandail, elle ne le ferait pas. C'est pour ça que je l'ai pris sans qu'elle ne le sache.

Une seule autre fois cela m'est arrivé : pour un travail, ou un projet ; je ne sais trop, je devais peindre, ou du moins, j'avais besoin de peindre. Comme je n'avais plus de peinture, je suis allée prendre les tubes de ma soeur alors qu'elle n'était pas là. Grosse erreur encore une fois. Lorsqu'elle vit mon projet traîner quelque part ou je ne sais trop... qu'elle vit les tubes de peinture ailleurs que dans sa chambre, j'ai encore eu droit à des mots pas trop jolis.

Ces trois « incidents », si l'on peut dire, me valent aujourd'hui un mépris profond de ma personne en plus d'aucun respect et d'aucune confiance de la part de ma soeur.

On dirait que je n'apprends pas de mes erreurs. En plus, je vous avoue très franchement que je ne comprend pas -même aujourd'hui- mon comportement. Je n'ai jamais été tentée ne serait-ce qu'une minute à voler en magasin, par exemple, ou des bonbons au dépanneur.

Alors pourquoi chez ma soeur?

Parce que ce ne sont pas les autorités? Il y a tellement plus à perdre chez une soeur que chez un policier ou un propriétaire d'une pharmacie.

samedi 24 octobre 2009

La morale de cette histoire,

Pour ne pas nommer de noms, je suis allée à une petite fête dans un appart' vide hier soir.

C'était vraiment bien. Pour moi, ça avait presque plus l'air de retrouvailles qu'autre chose. J'ai dû parler une demi-heure avec une fille que je n'avais pas vue depuis cinq ans et qui est maintenant amie de mon amie. Ça c'est fou. Parce qu'on était tellement amies y'a cinq ans. On était toujours ensemble. C'est fou dans le bon sens.

J'ai aussi chanté à tue-tête, j'ai bien ris, mais je me suis quand même inquiété... Dommage que ça soit arrivé le « jour » de sa fête... Mais comme je l'ai toujours dit (enfin, depuis un an...) c'est mieux que ça t'arrives maintenant, chez toi, avec du monde que tu connais qui sont là pour t'aider, que à 33 ans dans un bar où t'aurais juste trop la honte.

Belle philosophie de vie.

Puis, ah qu'il y a de charmants jeunes garçons dans ce bas monde. Sérieusement. Juste des gentils garçon à qui on peut facilement faire la conversation. On dirait que ça foisonne ces temps-ci. Je ne sais pas pourquoi par contre. Mais je ne m'en plein pas, c'est peu dire!

jeudi 22 octobre 2009

J'ai très vaillamment survécu à la semaine de mi-session!

Reste à voir les résultats qui s'en suivent...

Maintenant, jeudi, oui, c'est la procrastination, la fête mais aussi le repos qui commencent. Ça me rend encore plus contente que hier, et hier, Dieu sait que j'étais contente.

mercredi 21 octobre 2009

Ok je retire ce que j'ai dit.

Mais je ne le pense pas pas pour autant.

Mais t'as pas toujours raison

M, tu avais raison.

Le garçon (un autre, pas celui dont il est question ici - je sais, je sais... haha) est vraiment, mais vraiment mignon.

Je ne sais pas pourquoi je vous annonce ça comme ça. Vous ne le connaissez même pas. Peut-être que c'est parce que ça me rend heureuse et que c'est bien de partager sa joie.

Ça ne fait qu'une semaine qu'on se connaît. Je l'ai recroisé seulement une fois depuis le trip à Québec (et aujourd'hui en plus!).

J'ai été vraiment chanceuse, c'est peu dire.

J'étais en cours de philosophies (non, ce n'est pas une erreur. J'ai mis un s. Je crois qu'il y a plus d'une philosophie. C'est pour ça.). Ça faisait plus d'une demi-heure qu'on parlait de suicide, tous les bureaux en rond dans la classe. À huit heures le matin, c'est rough, croyez moi. J'en avais marre, alors je suis sortie, comme me le permet le cégep (ce qui n'est qu'un des nombreux avantages de ce genre dont : manger en classe, mâcher de la gomme, ne pas avoir trop peur d'envoyer des textos, etc.) et je suis allée prendre une marche, parce que de toute manière ce ne sera pas de la matière à examen.

J'ai évidemment abouti au café étudiant. Où il, lui, oui-oui, parlait avec des copains, dont un autre dans mes cours. Je n'ai pas hésité une seconde. Enfin, peut-être une demi-seconde. Sortant mon plus beau sourire, je suis allée les saluer (lui plus que les autres haha) et on a entammé la conversation.

Le genre de conversation très légère où les deux participent. T'sais là... oui, ce genre de conversation là. Haha.

Ah.

Pour avoir bonne conscience, je suis retournée en classe pour les dix dernières minutes. Dieu sait que je ne voulais pas partir!

Mais à ma (très) grande joie, il était toujours là quand je suis revenue dix minutes plus tard, victorieuse d'avoir enfin quitté ce cours dont franchement, je me passerais bien.

Alors c'est ça. On a encore parlé. C'était plaisant. Il aime tellement toute la même musique que moi. C'est ultra facile de trouver un sujet de conversation.

Je dois vous dire que je crois que j'avais les joues engourdies quand il est parti pour son cours. Je souriais non-stop.

Y'a pas à dire, les gens ont vraiment des vies de merde ces temps-ci.

" Aujourd'hui, avant de sortir des toilettes, je forme un petit paquet de PQ blanc autour de mon Tampax usagé pour le cacher, car il n'y a pas de poubelle à l'intérieur. Mauvais réflexe, j'ai serré le poing pour être sûre que ça tenait bien. Ça a giclé sur mes vêtements et mon visage. VDM "

mardi 20 octobre 2009

Moi, quand je parle trop vite sans bien y penser, je regrette souvent.