jeudi 26 février 2009

C'est bon pour mon moral

Le hasard a trop bien fait les choses, aujourd'hui.

Premièrement, je me suis frappée moi-même avec ma raquette de tennis, en cours de gym (et j'en suis très peu fière). Bon, vous me direz : c'est pas plutôt de la malchance, ça? Pas de mon point de vue : ç'a enflé et j'ai pus aller me reposer sur le banc, souffler un peu, sac de glace compris.

Ensuite, je suis tombée sur un garçon, à l'arrêt de bus, que j'apperçois depuis quelques temps et que je trouve très mignon.

Puis, j'ai eu assez de temps (et une place assise!) dans le bus pour étudier.

Et au travail (c'est ici le climax) on m'a envoyé travailler à la succursale d'à côté. Danz, que ça s'appelle. C'est une nouvelle bannière de la même chaîne pour laquelle je travaille. Et on y vend des vêtements de danse, de yoga, de confort, et d'exercice, à la limite. Bon, bon, bon... vous ne trouvez pas en quoi cela est un bon hasard? Ne cherchez plus. C'est que ce magasin est tellement DÉSERT! Surtout un jeudi soir! Il est si peu connu et peu populaire, que les filles qui y travaillent normalement se sont improvisé une bibliothèque, en-dessous du comptoir, qui sauve des vies : sudoku, magazines, mots-croisés... Et moi, (en plus de faire un mot-croisé, je l'avoue), j'ai pu étudier pour un examen pour lequel je n'avais quasiment rien absorbé! Oui! Pendant trois heures trente, j'ai été payée 8,50$ de l'heure pour en apprendre plus sur la Deuxième Guerre mondiale!

Franchement, je n'aurais pas mieux fait que de me lever, ce matin.

mercredi 25 février 2009

Un concept trop difficile à comprendre?

Non, non, et non!

Je n'avais pas besoin de vous voir, bon sang.

Une journée de sainte paix, c'est impossible?

Si l'un de vous habitait Outremont, je ne serai pas allée vous voir sur mon heure de dîner. J'aurais appelé, peut-être. Même là...
Il y a eu un abus du fait que j'habite si près de notre lieu d'éducation. Je savais que ça arriverait une fois, de la mauvaise façon. Car on en a déjà abusé : mais pour les bonnes raisons.

Si je reste à la maison toute une journée, c'est parce que je suis malade ou parce que je ne feel pas bien. Ne venez pas sonner chez nous.

Cette journée était pour moi, rien que pour moi. Pour prendre du temps pour mettre les choses en place. Finir des trucs. Me reposer. Travailler un peu.

Mais mon plan ne marche plus ou moins comme je le voulais. Maintenant, je n'avance pas tant que ça et je ne pratiquement qu'à ça. C'était ma journée pour ne pas penser.

mardi 24 février 2009

L'île

« Mais non! Tu comprends pas!

- Quoi... tu penses que j'ai pas été ado moi aussi? »

(Un classique. En plus, aucune personne âgée entre 12 et 18 ans n'aime se faire appeler ado)


« Oui mais à l'école, tu peux pas repousser des dates de remises?

- Tu mets pas les choses à la bonne place! C'est pas ça le problème!

- Mais c'est quoi alors, parle moi-en!

-Mais je ne veux PAS en parler! »


Non, c'est vrai, je ne veux pas en parler. Chez moi, si j'ai un problème, je le garde pour moi, et j'en pleure le soir seule dans mon lit. Ou alors j'en parle à mes amies très proches. Celles qui comprendront et qui seront capables de suivre mon histoire entre les milles sanglots et les phrases déconstruites.

« Mais pourquoi tu m'en as pas parlé plus tôt?

- Tu sais bien que je suis le genre de personne qui n'aime pas parler de ça! On ne parle jamais de ce genre de trucs à la maison!

- Est-ce que tu as l'impression que tu ne peux pas nous en parler? Parce que ce n'est pas le cas...

- Non! Mais c'est trop tard maintenant! C'est avant qu'il fallait m'habituer à ça! »


Ç'a été comme ça pour quelque quinze minutes. Puis :

« Mais à l'école tu es certaine que ton film--

- Je te l'ai dit! C'est pas ça! L'école, ce n'est [dring, dring, mon cellulaire sonne. Je décroche et dit involontairement dans le combiné:] qu'un poids de plus, salut Pumpkin.

[-Je suis devant ta porte]

- Ah, attends... entre; j'arrive. Bon, elle est arrivée. Je ne veux plus en parler, maman. »

Elle était bel et bien arrivée. Essoufflée d'avoir couru pour se rendre ici.


On était seules sur mon lit. Notre île. Je trouvais l'image très belle. Une île entourée d'une mer de sanglots, de mouchoirs, de pleurs, d'idées, de poussière, de musique, d'histoires, d'incompréhension, d'aveux, de vérité, de colère, de tristesse, de stress... La mer a déferlé pendant deux heures. C'est long. J'ai mal aux yeux. Mais je me sens un peu mieux. On se comprend. On sait exactement de quoi on parle, sans même le mentionner. Je lui ai dit que ça m'attristait de la voir comme ça et que je voulais la voir aller mieux. Elle m'a dit que jamais personne ne lui avait dit ça et m'a prise dans ses bras.
Ouais, ça c'est beau.

Et je me sentais très petite sur cette île : seules dans notre cas? Non, au contraire. On ne sait pas à quel point il y a de nombreuses personnes qui sont dans la même situation.



Bon. À l'avenir, oui, je ferai (et fais) des fautes de français et d'orthographe. Mais ne sautez pas aux rideaux. Je n'ai pas la tête à ça. J'écris pour me libérer, avant tout.

lundi 23 février 2009

Franchement Oscar

C'était la cérémonie des 81e Oscar hier.

Le long métrage qui a remporté le titre de Meilleur film est Slumdog Millionaire

Bon... J'ai vraiment adoré film, oui, mais il ne méritait pas cet Oscar. C'est une production qui n'aurait pas dû passer à l'histoire de cette façon. Mais ne me demandez pas de quelle façon, je n'en ai aucune idée. 
C'était un projet qui a fait rêver des Boyle pendant plusieurs années, qui a mis une lueur d'espoir dans les yeux de jeunes tout droits sortis des bidonvilles. Qui sont vite retombés sur terre, j'en ai l'impression. Enfin, ça c'est mon opinion.

Je le répète : j'ai beaucoup aimé ce film. Je me suis même procuré la trame sonore, tellement elle était accrocheuse.


Bref. Ce que j'ai aimé hier, c'est surtout regarder les robes... Oui. Ça m'a fait penser à ce que je voudrais porter à mon tour. Il y a eu plusieurs flop, dont la légendaire Meryl Streep (qui accompagnée par sa fille). Ensembles, elles étaient si... beiges! J'ai tellement l'air d'avoir un Q.I. de 32 quand je fais ça... mais c'est amusant. Je continue. À quoi pensait Miley Cyrus, voulez-vous bien me dire? Elle a seize ans, à peine! On dirait des rideaux dont la grand-mère aurait collé des paillettes pour passer le temps. Oh, mais attendez. Si il y a quelqu'un qui portait les rideaux (avec un mélange de mariée des années 40?) c'est bien la gagnante de la Meilleure actrice de soutien, Penelope Cruz.

Haha. Ok je continue. Voici Anne Hathaway, que j'aime bien. Un charme naturel, un jeu sincère... et une élégance comme pas deux. Sa robe! Une perle. Ok et je dois l'avouer, la bombe sensuelle Angelina Jolie avec aussi beaucoup d'appeal. Comment ne pas en avoir quand on s'appelle Angelina Jolie, honnêtement.

Voilà.

Je m'excuse. Et je suis désolée, pour vous qui avez à lire ceci. Vous n'étiez pas obligés de terminer votre lecture.

dimanche 22 février 2009

Lu sur un blog

« Au fait, Louis XIV, quand il disait "L'état c'est Moi" ou "Le roi c'est Moi", mettez-vous bien en tête que ça sonnait plutôt comme "Le roué cé moé".

Je m'en roule par terre. »

HAHAHA! Oui, moi aussi.

samedi 21 février 2009

Ledit papier important

Ça vient de se produire. Comme dans un film.

Je faisais le ménage, ôtant tous les livres de ma bien frêle bibliothèque, époussetant les tablettes et les changeant de position, replaçant mes livres d'une façon plus esthétique ou plus pratique, quand, glissant d'entre deux livres, il m'est réapparu.

Je l'ai vu lentement virevolter dans l'air avant de se poser à mes pieds.

Tout ce temps, il était là.



Coincé entre mes vieux manuels scolaires En Quête (3) des phénomènes ioniques et À l'aube du XXIe siècle, histoire du Québec et du Canada.

Je commence à aimer le diable.

Après une semaine à travailler comme une défoncée jusqu'à m'en coucher à minuit, et à me lever à six heures trente le matin suivant, je peux confirmer que le mauve sous mes yeux est devenu clairement indigo.

Je suis épuisée, exténuée. J'accomplis maintenant un maximum de tâches en un minimum de temps. Je ne dors que six heures par nuit et pourtant je ne dors pas sur mon bureau à l'école. Je reste concentrée.

C'est horrible, ça. C'est mauvais signe. Ça veut dire que je me suis habituée à ce train de vie.

Définitivement, il manque d'heures dans une journée. Et il devrait y avoir six jours dans une semaine : quatre de travail, deux de repos. Le ratio idéal.

Six, six, six.

Le mot n'a même plus de sens tellement je l'ai écrit.
À force de faire une tâche répétitive, notre cerveau se mets en mode « veille ». Trente seconde plus tard : la première erreur survient.
Retrouver de l'argent dans ses poches en remettant son jean.
C'est tu pas plaisant, ça?

jeudi 19 février 2009

Le voisin

Il habite au deuxième étage d'à côté. Je le vois sortir l'été, vélo pliable sous le bras, et l'hiver, marchant dans la neige. Il a un béret qu'il ne quitte jamais, été comme hiver. Il est peut-être français. Quel cliché. Il a aussi une petite sacoche dont il ne se sépare jamais. À chaque fois que nous le croisons, nous tentons, par politesse, de créer un contact visuel pour ainsi le saluer. En vain. Il ne se retourne jamais, ne nous dit jamais bonjour. Il a l'air bien sympathique, pourtant... Mais ce n'est seulement ce que je vois en apparences.

De sources sûres, l'autre soir, il était à la Cinémathèque. Et la semaine d'avant aussi.

Peut-être qu'il est professeur de cinématographie. Ou juste un cinéphile assumé. Cela fait près de neuf ans que nous habitons à moins de cinquante mètres de chez lui, trois épaisseurs de murs plus loin.


Les gens que l'on connaît le moins sont les gens que l'on côtoie le plus souvent.

mercredi 18 février 2009

Je n'ai même pas le temps de penser à un titre

J'aurai une fin de semaine très, très chargée. Et la semaine prochaine aussi le sera. Ne soyez pas surpris si je me tais, ces temps-ci. J'ai tellement de choses à faire que d'aller à l'école me donne l'impression de perdre mon temps.

Enfin, voilà. À la prochaine.

mardi 17 février 2009

C'est la Semaine des arts, cette semaine.

Pourquoi, alors, y avait-il un kiosque d'informatique, à l'agora?
D'accord pour la photographie. Les arts plastiques. La scénographie. L'art culinaire...ok. À la limite, l'infographie. Mais les communications?

L'informatique!?

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La main sur ma hanche, les épaules robustes, la pied léger, les regards imperturbables et perçant la pensée de l'autre ; j'ai dansé le tango. Haha. Oui, moi.


Je ne m'attendais pas à grand chose, honnêtement. Mais c'était divertissant, et même très plaisant. Je ne suis pas une très grande danseuse, à vrai dire. Moi je fais bien ce que l'on me mène à faire. J'imagine qu'elles ont leurs raisons d'être, les danses (toutes) où la femme ne fait que suivre l'homme.

Est-ce autant pour cela une -autre- démonstration de la soumission de la femme? Bof... peut-être bien. Mais s'il n'y avait pas de femme, il n'y aurait pas de danse. Et j'imagine qu'il est tout simplement plus aisé pour l'homme de guider les pas.

Bref. J'essaie de trouver une conclusion à ceci. Mais il n'y en a pas à faire.

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Sur un autre ordre d'idées, on m'a proposé d'aller à Brest, cet après-midi. Ou plutôt du 27 février au 7 mars. Le billet d'avion : payé. Comment refuser! Mais comme c'est gênant, accepter un tel cadeau. Je ne sais pas quoi dire. Mes parents ne seront peut-être même pas d'accord. Aller outre-mer, seule avec une amie? Je tente ma chance et je vous en reparle.

Je croise les doigts.

dimanche 15 février 2009

Deuxièmement

Oh.

Quatre jours que je n'ai pas fait aller mes doigts sur ce clavier. C'est beaucoup, me connaissant.

Premièrement, je me mets (involontairement) dans une situation qui m'est très inconfortable. Non, il ne m'intéresse pas, malheureusement. Il est bien amusant et drôle mais c'est comme un petit frère, c'est tout. Je me fais peut-être des idées, mais si elles sont vraies, alors lui, il s'en fait beaucoup trop.

Désolée.

Je n'ai pas la tête à ça. Mon esprit est brouillé de plusieurs pensées qui convergent toutes au même seul et unique sujet. Et je n'ai pas besoin de le nommer. J'ai recommencé à y penser plus souvent qu'avant, cette semaine. Je n'irai pas par quatre chemins, la résultat a été une semaine très merdique.

Et la foutue Saint-Valentin ce samedi pour rendre ma semaine encore pire. C'est tellement commercial et superficiel. Vous direz : «Oh, réaction normale de la célibataire endurcie» ou «Jalouse». Pensez ce que vous voulez, même en couple, je renie cette célébration. Tu peux me dire que tu m'aimes le 28 avril, le 6 octobre, le 30 mai, ça sera pareil, même mieux. Aucun besoin d'occasion pour confirmer ses sentiments.

Bon.


Aussi il y a que ces temps-ci, je mens beaucoup trop. Tous les jours, tout le temps. Je me mens à moi-même, mais surtout aux autres. Je ne sais pas quoi faire.

Meursault est un dieu. Un tyran de la vérité.

Parlant de ça. J'ai constaté (avec dégoût, d'ailleurs) que les examens sur les romans lus dans le cadre d'un cours ne sont, en fait, qu'une flaque suintante de vomi. C'est bien beau de lire un livre et de l'interpréter à notre façon. Mais ce n'est pas assez. On nous apprend tout pleins de faits anecdotiques inutiles à propos de l'auteur, on nous impose une façon de comprendre et percevoir ledit roman ainsi que les personnages... Puis on recrache tout venu le temps de l'examen. Ça me désole. Vraiment.

Assez parlé, je retourne à mes foutaises sur la passion de l'aide humanitaire internationale.

Parlant de ça. Y'en a marre d'entendre parler de ça aussi. Non, ça ne m'intéresse pas, aller quelques jours en République Dominicaine à 37 degrés celsius, voyage financé par une école richissime, pour aller reconstruire UN puits et revenir après, me croyant tellement changée, et appelant l'homme et la femme chez qui j'ai été logée pendant trois nuits mes parents, oui, ceux qui ont dû nourrir une bouche de plus que celles de leurs cinq enfants qui m'ont fait des tresses pour les montrer à tout le monde une fois revenue à Montréal.

Ce billet est rempli de haine. Ce n'est plus ou moins à mon habitude. Mais ça fait du bien.

Excusez-la.

mardi 10 février 2009

Mardi en trois mouvements

I. Avec Conviction Et Avec Une Tristesse Rigoureuse

Il pleuvait à grosses gouttes lourdes, cet après-midi, en plein centre-ville.
C'était désolant. J'aurais voulu me laisser aller moi aussi et les sortir, ces larmes grises.

J'étais inquiète aujourd'hui, très inquiète. Et taciturne, je dois l'avouer. Je ne veux pas que les gens se sentent offusqués si je leur répond bêtement (dans le sens... vous voyez, quoi). C'est juste qu'ils m'abordent à un moment où je n'ai pas envie de parler de quoi que ce soit. Je ne veux pas que mes paroles dépassent mes idées. Je crois que c'est compréhensif, en somme.



II. Avec Étonnement

Quelles sont les chances de 1) connaître un homme de six pieds quatre pouces 2) rencontrer quelqu'un que l'on connaît qui sort de la porte arrière d'un bus alors que l'on passe très exactement sur le trottoir, à côté de la porte arrière du bus, dans un quartier vraiment inconnu 3) 1 et 2 réunis?
Haha, ce genre de hasard me fait bien marrer.



III. Poco Allegro

Aujourd'hui, la seule chose qui ait pu me faire rire, c'est la couleur des cheveux d'une fille à mon école. Non mais franchement, est-ce que ça peut être pire? Je ne pense pas, sincèrement.

lundi 9 février 2009

Maintenant.

Je prends du temps à moi, j'écris ce que je veux, c'est bien, je me sens mieux, je m'expressionne.

Aujourd'hui.


J'étais clouée au lit. Plus par fatigue que par maladie. J'ai dormi et ça m'a fait un semblant de bien subconscient. J'ai peut-être manqué quelque chose à l'école : je ne sais pas et je m'en balance, honnêtement.

Demain.

Je vais revenir dans ce rythme effréné tellement faux, avec tous ces gens inconnus autour de moi et tous ces gens qu'au fond je ne connais pas autant que je le pense...

On a tous quelque chose à cacher. Je ne sais pas quoi, mais c'est certain. Parfois on le dit, parfois on le garde pour soi. Parfois on l'écrit quelque part.

Ne cherchez pas; il n'y a pas de sens à ce que j'écris.

Maintenant.

dimanche 8 février 2009

Je n'en suis pas capable.

Je n'ai pas été capable.

Je n'ai pas supporté. Triste à dire, mais vrai.

Le chauffeur de taxi mangeait des frites et parlait créole à son Bluetooth en conduisant. Moi, j'ai senti couler sur mes joues roses de chaudes larmes, que j'essuyais machinalement du revers de la main.

Et je sanglottais en silence. C'est humiliant de pleurer devant un inconnu. C'est encore plus triste.


Cette soirée avait pourtant merveilleusement débutée. Je m'étais rendue, avec ma sœur, au théâtre Saint-Denis, pour assister à une représentation de Suivre la parade, spectacle de Louis-José Houde. J'ai beaucoup aimé, mais ça, c'est mon avis. J'ai pleuré aussi. Mais parce que c'était drôle. Enfin. Je me suis bien marrée.

Après le spectacle, j'ai marché, sans ma sœur, mais avec tout plein de gens et d'amis, qui étaient allés voir un autre spectacle à la salle voisine. Puis j'ai pleuré.

mercredi 4 février 2009

Parce que...

C'est quoi ça, « 2 new messages, one of your buddies in Montreal has a secret crush on you! » Oui, me semble oui.


J'aime ça être avec des gens et dire des niaiseries et chanter sur du Corneille, et se dire que « parce qu'on vient de loin » quand on vient de Baie-Commeau, c'est très marrant.


Patiner pendant deux heures de temps, c'est vraiment la joie, tellement c'est simple comme activité.

Moi et mes idées géniales

J'y ai pensé et j'ai trouvé ce que j'allais faire.

Le cinéma.

Je vais l'inviter au cinéma. C'est parfait pour une date. Tu y vas avec la personne, tu t'assois à côté, mais pendant la projection, tu ne lui parle pas, et c'est seulement après, au moment de se quitter, qu'on discute. Ça ne laisse pas place aux silences gênés ou autres trucs de ce genre. Si tu vois que ça va vraiment bien, tu l'invites à prendre un café après.

Et puis je ne sais pas c'est quoi ce trip avec moi ces temps-ci mais je veux tout voir au cinéma, et j'aime y aller. J'ai vu The Curious Case of Benjamin Button il y a deux semaines et Slumdog Millionaire mardi soir.

Et je veux vraiment aller voir Entre les murs. Je crois que c'est son genre de film, en plus. Mais je ne veux pas trop m'avancer non plus. Super, l'invitation est lancée.

F

Bon. Je te lis religieusement (oh... ne me parlez pas de religion) je te lis donc activement (voilà, c'est beaucoup mieux) depuis plus d'un mois, environ.

Et tu deviens de plus en plus mystérieuse au cours de tes posts. Je dois avouer que c'est la raison
principale pour laquelle je reviens chaque soir...

Tu as éveillé ma curiosité avec un effort qui semble moindre. Je pourrais pratiquement tout comprendre si je faisais ma petite recherche, mais c'est hum... délicat. Je reste donc là, et j'attends la suite, comme je le ferais avec un blog d'un inconnu. Mais voilà. Tu ne l'es pas!

mardi 3 février 2009

Slumdog Millionaire

Je suis enfin allée voir le film dont on m'avait tant parlé. J'en suis très satisfaite, c'est réussi. Captivant jusqu'à la dernière minute (ou presque).

L'histoire est complètement éclatée, et j'ai vu l'Inde comme jamais je ne l'avais vue avant. Le rythme est envoûtant : rajoutez de la (très bonne) musique... rythmée, et c'en devient presque essoufflant.

La fin par contre... je m'y attendais, donc j'ai été un peu déçue. Mais rien qu'un peu. Je voulais que ce soit une autre fin, ou je ne sais pas, un revirement de situation incroyable. Mais ça n'aurait pas concordé. Enfin. J'en avait tellement entendu parler. Certains m'ont dit que je devais absolument le voir, et d'autres, que d'un point de vue cinématographique, c'était assez ordinaire... (bon, bon... mais ça c'est ma sœur étudiante en cinématographie qui le dit, hein.)


Je dois avouer (très sincèrement) que j'ai eu peur, un instant, de ne pas comprendre du tout l'anglais des acteurs indiens... Durant les cinq premières minutes, je n'ai quasiment rien compris. Deux minutes plus tard, ça allait beaucoup mieux : ma matière grise s'était mise en marche.

« So... wrho wants to bi a mi
lonairrre? »

lundi 2 février 2009

Les choses

En panne d'inspiration (comme il m'arrive beaucoup trop souvent ces temps-ci), je prends du temps pour penser à moi. Faire mon égocentrique un peu, ça fera pas de mal. J'ai décidé de sortir plein de faits sur moi. Des « j'aime », « j'aime pas », des « moi je... », bref, de la première personne du singulier a profusion. Ce sera aussi une œuvre inachevée. Alors voilà.



1. Je déteste par-dessus tout les gens qui se mettent à gauche dans l'escalier roulant et qui n'avancent pas.

2. C'est quoi l'idée de décider que finalement on va payer en petite monnaie pour se débarrasser de nos sous noirs quand il y a une fille clairement pressée derrière toi?
Ça me met en rogne.

3. Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, alors ne me touche pas, même si c'est pour passer dans une foule tassée. Ta main dans mon dos, j'en veux pas. Point barre.

4. Non, je ne veux pas te donner mon argent, monsieur le sans-abri. J'ai seize ans, et je le gagne au bout de mes forces, cet argent, pour espérer ne pas finir comme toi un jour.

5. J'aime le thé Earl Grey. Bien que ça fasse vieille matante, j'assume pleinement.

6. Mon plus grand rêve (technologique) est de vivre assez longtemps pour voir la téléportation faire partie de la vie courante.

7. J'aime la musique classique, comme les gens l'appellent si vulgairement. Et aller à l'opéra.

8. J'entretiens depuis récemment le désir d'aller au Pérou.

9.
J'ai déjà suivi des cours d'espagnol parce que j'avais vu un reportage sur le Pérou à TV5 et depuis, je veux m'y rendre.

10.
Je sais me servir d'une machine à coudre et ça m'est avéré très utile à plusieurs reprises.

11. Quand je vais dans une boutique de vêtements, je touche à tous les tissus possible.

12. J'adore tout ce qui relève de la bande dessinée X-Men. C'est mon côté garçon (et mon seul).

13. J'ai toujours rêvé être paléontologue pour aller déterrer des dinosaures dans un coin reculé d'une quelconque plaine.

14. Les pharaons, les Pyramides, l'Égypte, tout ça me fascine.

15. Je joue du saxophone baryton... mais seulement parce que c'est bien joli et que ça me fait quelque chose d'intéressant à dire aux gens. (« Oui! C'est un très très gros saxophone, tu sais... gros comme ça!»)

16. J'adore quand les professeurs m'aiment. Je me sens très valorisée, même si je sais aussi que c'est pour ça que j'ai eu 97% au lieu de 95% (et que c'est plus ou moins justifiable).

17. Je crois en la réincarnation. Je veux dire par là que je n'ai aucune idée de mes vies antérieures (et je m'en fous), mais j'aime plutôt croire que quand je vais mourir, je vais aller quelque part. Ailleurs. Vivre autre chose.

18. J'ai la mauvaise habitude de tortiller mes mains quand je suis gênée ou nerveuse. Aucune idée d'où ça vient.

19. Mon père a les dents très, très jaunes. Il n'a jamais fumé. J'ai peur de les avoir aussi jaunes.

20. Parlons de mes dents. J'ai un espace proéminent entre mes deux palettes. Je ne m'en porte pourtant pas mal. Je ne veux pas de broches, car la position de mes dents ne nuit pas du tout à ma santé.

21. Présentement, comme souvent, je devrais être en train de faire quelque chose d'important plutôt que de procrastiner.

...

dimanche 1 février 2009

Wild wild life

Travailler à l'excès. Se coucher très tard, se lever tôt, dormir peu.

Je n'ai plus d'inspiration, ma vie est ennuyeuse.

Je veux du nouveau. De l'aventure. Des sensations. Quelque chose qui me fasse sentir en vie, bien là où je devrais l'être. M'exalter.

Envers moi plus que de la reconnaissance : de l'intérêt.



Surtout de l'affection.