mardi 28 avril 2009

Amadeus

Au théâtre Jean Duceppe ce soir, gracieuseté de monsieur Tremblay. Pièce qui raconte comment Mozart est entré dans la vie de Salieri, le compositeur de la cour du roi. La pièce est très apparentée au film Amadeus. D'ailleurs, quelques répliques étaient quasiment les mêmes.


Pour vrai, je me sens vraiment privilégiée de pouvoir aller voir des pièces de théâtre dans une salle à moitié vide, et ce, gratuitement. Valeur d'environ 40$. C'est-y pas beau, ça? Moui.

Et c'était très bien! Ouaip! On a tous beaucoup aimé je pense. Surtout M qui riait sans cesse... haha :) Et cette fois, pas question de vieux croûtons qui parlent sans arrêt et d'homme qui éructe son repas beaucoup trop aïllé dans mes oreilles.

Benoît McGinnis est un jeune comédien avec beaucoup de talent. Capable du meilleur humour, de souffrance, de snobisme...

Les quelques blagues salaces et grivoises bien placées faisaient rire discrètement, ce qui est un bon signe. Les gens trouvent ça comique, rient, mais pas trop, juste assez pour que la pièce se continue dans l'ordre normal des choses. 

Et j'ai beaucoup aimé le décor (ce qui, je le répète encore et encore, est un élément important pour moi... quand j'aime pas, ça me bloque totalement...). Il s'agissait d'un plancher surélevé et avec une petite pente, noir, lustré à souhait. Sur ce plancher, quelques partitions éparses et plusieurs grosses bougies allumées, ainsi qu'une petite table et un fauteuil capitonné. Au plafond, quatre beaux lustres. Quelques chaises étaient rajoutées ça et là au besoin.

Je dois parler d'un effet que j'ai bien aimé. J'essaie d'expliquer : quand Salieri, l'empereur, la femme de Mozart et autres personnages assistaient à un opéra de ce dernier, ils étaient assis ou debouts, d'une manière décalée et irrégulière, face au public. Un projecteur les illuminait par le bas et projetait leurs ombres au fond de la scène, ce qui donnait une impression d'un public... dans la pièce! Très réussi.

Voilà. Ça couvre ce qui m'a assez marqué pour que j'en parle!

lundi 27 avril 2009

Histoire triste

Quand l'été s'annonce, quoi de plus merveilleux que la chaleur environnante, les vêtements et les draps étendus sur la corde à linge qui virevoltent au vent, l'odeur sucrée des bourgeons qui gonflent leur ventre de petites feuilles vertes, les merles qui batifolent, l'odeur de barbecue alléchante...

Je m'arrêtais à penser à tout ça tantôt, dehors, assise sur la grosse chaise adirondak, quand, tout à coup, après seulement cinq minutes dans l'air chaud, j'ai dû rentrer en vitesse. Mais c'était si beau! J'avais les larmes aux yeux, la morve au nez...

Quoi de plus beau que les tout premiers symptômes d'allergie printanière!

dimanche 26 avril 2009

Je travaille

Le doux son vrombissant d'un ordinateur. Les automobiles qui passent à une rythme régulier sur la rue. Brouhaha et rumeurs créés par la masse de passants qui préfèrent le côté est de la rue, beaucoup plus ensoleillé, que le côté ouest, où sied le magasin.

15h03. Sur mon tabouret, le temps est long.

« - Non, dit Colin. C'est très simple. Ça devrait, bien -

Tourne la page.

entendu, venir progressivement. Mais, on perd tellement de temps à faire des choses qui s'usent... »

15h04. Lève la tête. Quelqu'un vient de franchir le seuil de la porte. Range le livre rapidement. Au premier coup d'oeil, sûrement pas quelqu'un qui vient pour les pantalons de yoga ou les legwarmers.

Il est grand, sale, il a le devant de la tête rasée, mais pas le reste. Il porte un énorme coton-ouaté brun taché de peinture. Le dos de sa main gauche est entièrement rouge. De sang, peut-être.

Coeur qui palpite.

Il fait le tour de l'endroit, déblatère des inepties, disant que c'est tout beau ici, tout neuf, c'est pas comme une vieille chose toute... vieille.

Puis, il s'approche du comptoir, mon unique bouclier. Il fait des mouvements brusques et une odeur nauséabonde émane chaque fois qu'il bouge.

Il prend une petite enveloppe de carton qui sert à y insérer une carte-cadeau. T'es tu d'accord que ç'a pas de valeur, ça? Hen, t'sais, si j'le prend entre mes mains comme ça (il prend le carton et le plie en deux), ben ç'a aucune valeur hein? De toute manière, tu peux pas comprendre. J'suis plus vieux et j'peux pas t'expliquer des choses que tu sais déjà.

D'accord. Ça n'a aucun sens, mais d'accord, très bien.

C'est ça! J'm'en vais là. Ah pis j't'ai pas dis que j'ai un bout de corde pis du papier, mais ç'a pas rapport.

Pas rapport, vous dites?

Tout s'est passé très rapidement, en quelques secondes à peine. Et il a fini par sortir sans que je le lui demande, ce que j'étais près de faire.

Coup de fil à mes collègues d'à côté pour leur en faire part.

15h07. Je prends une grande respiration, puis

« - Mais, tu crois qu'ils n'aimeraient pas mieux rester chez eux et embrasser leur femme et aller à la piscine et aux divertissements?
- Non, dit Colin. Parce qu'ils n'y pensent pas.
- Mais, est-ce que c'est leur faute si ils croient que c'est bien de travailler? »

samedi 25 avril 2009

J'étais dans le bus tantôt, et il y avait un vieil homme qui écoutait un cd dans son discman. Il faisait aussi nombreux gestes avec ses mains. Alors je me disais, d'un coup que le cd dans son discman, ben c'est Beyoncé et qu'il fait les gestes de All the single ladies.

Haha.

Je me suis bidonnée pendant un bon moment seule dans mon coin.

En rafale

Je semble ne pas être une fille rancunière. Est-ce un défaut? Aucune idée. Une qualité... peut-être pas non plus.


Le beau temps est sorti! Hourra! Il fait beau et chaud, et ce n'est pas peu profitable. Fini les manteaux et autres vêtements chauds! Sortons nos camisoles, t-shirts, shorts, jupes et robes! Montrons un peu plus de peau. Les hommes aimeront ça, en plus.


Crise de fou rires lorsque, dans l'autobus hier soir très tard, nous avons essayé de trouver le prénom d'une nommée professeurs Shila. Elle Shila? Chin Shila? Haha. Délire avec une amie que je vois trop peu souvent mais avec qui je m'amuse à chaque fois que je la vois!


Hier, je suis allée sur le mont Royal (que j'ai entièrement monté à pied) pour -enfin- prendre des photos de la croix, pour un projet bien... spécial. Malgré mes vérifications précédentes, mon foutu appareil photo ne s'ouvrit pas. J'ai monté tout le mont pour rien. Oui, pour rien, parce que la vue, je l'ai vu cent fois, il faisait très chaud en jeans à monter dans des sentier bouetteux. Mais bon... j'y retourne cet après-midi avec un appareil miraculeusement réssucitu. Espérons que tout ce déroulera impeccablement.

vendredi 24 avril 2009

Regardez moi

Je me promène, les cheveux au vent
Il fait beau, il fait chaud
J'ai mis ma petite robe turquoise
J'avance comme si de rien était, comme si je n'avais aucune destination précise
J'ai une bouche bien rose et pulpeuse, des joues écarlates de soleil
Ne vous gênez pas
Détournez votre regard un instant et regardez moi.

mardi 21 avril 2009

Op. 1

Je regardais un vidéo sur YouTube à l'instant.

J'ai pris une petite pause. C'en était trop.
J'ai des frissons non-stop depuis une heure. J'ai même été émue tellement c'était beau.
Des musiciens de partout à travers le monde, de soixante-dix pays différents, ainsi de toutes les couleurs mais aussi de tous les âges, se sont réunis à Carnegie Hall ce 15 avril dernier. 

Vous devez sûrement me voir venir...

Non?

Je parle bien sûr du YouTube Symphony Orchestra!

C'est tout simplement génial. Grandiose. Ce sont de purs inconnus, rasemblés par le biais d'auditions qui ont eu lieu sur toute la planète, via YouTube. Ils ne partagent peut-être pas les mêmes intérêts, les mêmes religions, les mêmes habitudes, ou encore le même langage. Ils ont cependant une grande passion : celle de la musique, bien évidemment!

C'est le seul, l'unique langage qu'ils peuvent utiliser à leur aise, en étant certain qu'autrui les comprendra. C'est magnifique.

Et c'est vrai. Pensez-y. Pour une seule pièce seulement, un violoncelle reste un violoncelle au Japon, en Angleterre, en Russie ou en Argentine. Les notes restent les mêmes en Autriche, au Canada, au Brésil, en Algérie! Le tempo reste le même peu importe le continent où il est appliqué. Le temps reste le même, peu importe dans quelle langue il est compté! Une ronde reste une ronde, une noire reste une noire, une croche, une croche...

Ça se parle partout, la musique. C'est un concept universel et bien établi. C'est un héritage, une passion, un métier, un moyen de communication, un exutoire, un domaine... la musique, c'est tout à la fois!

lundi 20 avril 2009

J'ai très hâte de pouvoir porter le somptueux polo. Je commence à avoir chaud avec mes chemises.

Le groupe de rock australien AC/DC vient au Stade Olympique de Montréal en août... J'ai presque envie d'aller les voir...

J'ai très hâte que les Piknic Elektronic commencent. De la musique électro en plein air et à bas prix, j'en mange!

Je n'en peux plus de mon école. Complètement éclatée de ce cercle très fermé et absolument élitiste qu'est cet établissement.

J'en ai marre de devoir prendre ma douche tous les matins. Ras-le-bol. Mais j'y peux câlissement rien.

J'ai envie d'être crue, d'écrire chaque mot, chaque pensée qui me passe par l'esprit, sans aucune contrainte, aucune limite. Impossible. Moi, je le ferais bien, mais il y a le côté si peu réceptif des gens qui m'ennuie un peu.

Parle, parle, jase, jase, j'ai rien à dire, j'écris pour dire que ce blog continue de respirer. J'espère qu'il ne rendra pas l'âme prématurément. J'y suis assez attachée, pour dire vrai. Ce serait malheureux que plus personne, personne du tout ne me lise.

Je me déteste vraiment en ce moment de vous faire lire des platitudes platoniques à ce point.
J'ai eu les mâchoires serrées toute la journée.

Je vais avoir mal aux mains à force de les crisper ainsi.

C'est malsain pour ma santé, tout ça.

dimanche 19 avril 2009

Marmottes en chaleur et tannières

Homme dans la trentaine, parlant fort au téléphone. Plusieurs jolies filles marchent à ce moment là près de lui. J'entends la conversation de loin :

- Heille salut Dave, ouais, c'est Max.
- (...)
- Oh tabarnak! Tu sais pas quelle belle paire de fesses que j'viens d'voir moi là!
- (...)
- Oui, oui! J'suis sur Sainte-Catherine là, y fait ben beau, pis les p'tites femmes viennent de sortir de leur tannières... Ouais, c'tait vraiment un beau cul ça là là.


Moi, bien haut et fort en arrivant à sa hauteur sur mon chemin :

- Y'en a tu des colons, sur Sainte-Catherine aussi, hein?

Sans bémol

Hier c'était trèèès génial.

J'ai quand même travaillé toute la journée... dont une heure au Danz. Une heure suffit pour s'ennuyer à mort. C'est tellement le magasin le plus mortel du monde.

Je suis revenue chez nous semi-fatiguée, semi-«ah on est samedi soir, j'ai bien envie de faire quelque chose». Mais je n'avais rien de prévu avec qui que ce soit.

Ma maternelle avait loué Slumdog Millionaire alors je me suis dit : « Ah, pourquoi pas, je pourrais peut-être comprendre ou voir des trucs que je n'ai pas vus la première fois...»

Alors, famillialement, nous nous installons et entamons le film. Ma mère ne cesse ne monter et descendre le volume et ça m'enrage. Je suis à ça de perdre patience lorsque le téléphone lance un cri. C'est pour moi. Pour moi!?

C'est Pumpkin! Qui m'appelle! Joie.

- Allô, ça va?
- Ouais pas pire, toi?
- Oui oui. Eille, tu veux tu aller prendre une marche?
- Arf... j'sais pas trop, j'suis pas mal fatiguée...
- Ah... ouais moi aussi dans le fond. On pourrait aller s'asseoir quelque part alors?
- Ouais cool. On pourrait aller à L'escalier. Haha.
- On va au Mousse Café!
- Vendu.

Je ne suis pas difficile. Moi qui voulais sortir, je suis comblée. On s'y rend joyeusement, en gambadant, presque, et moi disant que j'ai vraiment envie de frapper. Je me surprend même à avoir les poings crispés tout le long du chemin.

On passe devant le Provigo. Pas de Cosmic Game. Haha. Mais Éli était là et nous a vues à travers la vitrine avec ses pantalons qui lui donnent un très gros derrière. Haha. (Oups, n'allez pas lui dire ça.)

Au café, on prend... un thé. Ça me relaxe à l'infini, sur le coup, mais une demi-heure après, je saute partout. Entre deux gorgées, Pumpkin reçoit un appel, qui nous invite à aller au Dièse Onze écouter du jazz. Super, je m'en réjouis déjà.

On a même droit au transport en auto. C'est génial ça, des copains avec des autos. Ça rend service. Mais faut pas en abuser. Sinon c'est plate.

Et on arrive là-bas, le jazz club/resto, on boit un verre et on apprécie. L'ambiance est chaleureuse. C'est hallucinant. J'ai adoré ma première fois là-bas. J'y retournerai, ça c'est sûr. Entre deux set, le pianiste du quatuor s'assoit près de notre table. Il est professeur à Marie-Victorin. Il reconnaît l'un d'entre nous.

- You're a student at Marie-Victorin, right?

Oui oui, c'est lui. Il nous demande quel instrument on joue, le batteur d'abord, puis le pianiste, et enfin moi et Pumpkin.

- We're still in high school...
- What?
- High school.
- Oh!
- I play saxophone,
- ...and I play the drums.
- (Signe d'approbation)

On ne l'a pas dit très fort, c'est pour ça. C'est plate encore être au secondaire. On devait être les deux plus jeunes de la place. Soit on devait vraiment pas fitter, soit le monde devait nous trouver cool d'être là à notre âge. Un des deux. Haha. Enfin, cet endroit est très relax. Et quand la musique commence, c'est quelque chose. Surtout la leur. Nous étions nous quatre à table et pratiquement aucun de nous ne parlait. Je crois qu'on était un peu envoûtés. Moi j'étais en admiration, en tout cas.

Je veux y retourner!

samedi 18 avril 2009

Pif! Paf! Bing! Bang!

Finalement, comme vous tous, je ne comprends même pas mon histoire.

J'ai seulement envie de frapper sur quelque chose en ce moment.

À commencer par moi.

vendredi 17 avril 2009

Oh, geez...

C'est drôle hein. Comment une situation peut changer en sept jours, à peine.

Vous vous demandez probablement déjà sur quoi je vais blablater pendant les prochaines lignes. C'est normal. Je vais m’exécuter et vous devinerez bien vous-mêmes si c’est nécessaire. Alors voilà.

Jusqu'à récemment (il y a quelques minutes) je n'avais aucune attente. Juste des idées farfelues dans ma tête naïve et pleine d'espoir. Ce n'était pas pareil pour tout le monde, apparemment. Ce qui est certain, c’est que je ne m'attendais à rien. Rien du tout. Surtout pas à ça. Je sais que ladite personne me lit probablement en ce moment et c'est tant mieux (tant pis?-je ne sais pas trop), et une question persiste : depuis quand s'engage-t-on sérieusement avec quelqu'un en quelques jours? Honnêtement. Impossible. Il faut soit être vraiment désespéré (a.k.a. en manque) ou que ce soit le coup de foudre. C'est comme des lois non-écrites. On ne s’engage pas avec une personne dans les jours qui suivent la rencontre. C'est absurde.

Le coup de foudre, c’est impossible. N'abordons même pas le sujet. Je n'y crois pas une seconde.

L'amour, le vrai (je tiens ici à mettre l'accent sur le vrai), ça se travaille.

Parce que sinon, on en reste au point amitié, affinités, affection, si vous voyez ce que je veux dire. Et je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire.

Et présentement, de mon côté, je ne suis pas en amour. Je n'aime personne au point à m'engager dans une relation ou me dévouer totalement à telle ou telle personne. J’en suis au stade où j’explore et développe mes goûts, mes préférences, où je fais des choix, etc. Je me laisse malheureusement souvent duper. Un sourire charmeur, une danse collée, des baisers qui me sont pourtant biens banaux servent à me séduire d’une manière efficace. J’espère que le message est clair. Je me suis donc laissée au jeu, pensant qu’il pourrait continuer à l’infini, sans engagement clair ou redevances envers personne.

(C'est dur, expliquer sans trop dévoiler et sans trop mettre de mots. Vraiment dur)

Disons donc que je me suis retrouvée face à une situation qui ne devait pas arriver. Du moins, pas si tôt. Mes plans de jeux à l’infini ont été stoppés d’une manière superbement radicale.

Résultat: on m'a pris au total dépourvu. On m’a amené L’affirmation (avec un grand L) qui se devait très bénigne et radieuse... mais qui a eu pour effet de me barrer totalement pour les temps à venir. Je me demande comment on voulait que je réagisse. Si une personne se sent visée présentement, qu’elle se pose la question deux secondes. J’étais sensé dire quoi, moi? Je lui en reparlerai, c'est clair. Je veux une réponse.

(Réflexion)

À bien y penser, ma réaction n’est pas tout à fait justifiable… car je crois que de son côté, il ne s’imaginait pas ce que j’avais en tête et que moi, je suis tombée dans un panneau idéal et tellement cliché. Je me suis laissée mener par mes idées, rêves, chimères et illusions typiquement féminines… Je ne m'en vante pas tellement.

Pourtant, les actions de ladite personne ne sont pas plus justifiables. Me laisser des impressions comme celles que j’ai reçues au courant du dernier mois pour les démentir une semaine plus tard, ce n’est pas très adroit, faut l’avouer.

Je ne sais plus comment expliquer mes pensées. Je m'arrête pour ce soir. Ça fait une heure que je gribouille ceci. Je me sens ridicule.

Oh Geez!

Je suis là! Revenue et ça fait du bien. Je me suis choppé un coup de soleil au visage et le rhume de C... mais c'était prévisible. Enfin.

J'ai passé du vraiment bon temps.

Je ne vous dirai pas tout ce que j'ai fait, vous me le demanderez; seulement que j'ai beaucoup aimé New York et que j'y retournerais tellement il y a de choses à voir que je n'ai pas vues.
Surtout le Musée métropolitain d'art.

J'ai vu des clichés parfaits! Ceux du riche l'Upper East Side, celui du vendeur itinérant, celui du vendeur de hot-dog et pretzel, le cliché du New York très trendy et fashonnable avec la rue où les Gucci, Prada, Armani, Mont Blanc, Chanel, Ralf Lauren s'enchaînent à perte de vue... Ah ce que j'aimerai vivre avec de l'argent à New York. Comme une Gossip Girl. Mouais.

J'ai beaucoup aimé Central Park dans toute sa simplicité et son contraste avec la ville aux alentours. C'était beau.

Et Time Square! J'étais tellement stimulée et excitée visuellement que je n'arrivais pas à fermer les yeux.

Apparemment, nous avons mangé la meilleure pizza de New York au Lombardi's dans Little Italy.

Ah! Et le fameux spectacle à Broadway. C'était Shrek, the musical. Très, très impressionnant. J'ai rapidement compris d'où venait le 100,50$ que nous a coûté le billet. Les costumes étaient géniaux, les décors, extravagants, les chanteurs, talentueux. Mais la musique... enregistrée! Même pas jouée live! Impossible. Les sons étaient tellement pas en direct. Sauf qu'il y avait le crâne poli du chef d'orchestre et une baguette qui dépassaient de la scène au rythme de la musique. Je continue à croire qu'ils ont engagé cet homme pour la frime. Pour simuler qu'il y ait un orchestre caché sous la scène.

Je trouverai une réponse à mes interrogations, vous verrez.

Je n'ai plus rien de très frappant en tête pour l'instant.

Il y a tellement de choses à raconter que j'en oublie, mais c'est un peu volontaire.


lundi 13 avril 2009

C'est maintenant que je pars.

À dans trois jours!

Bye.

samedi 11 avril 2009

Un porte-clé de Ross dans Friends

Vous m'excuserez, mais je n'ai pas été fidèle. Du moins... pas à mon habitude.

C'est que mes parents se sont mis dans l'idée d'aller faire un voyage en amoureux ce printemps. Eh oui. Et devinez. Ils ne m'aiment pas, apparemment, parce qu'ils partent seuls. Ensemble. Sans moi et ni Soeur.

Le lien? C'est depuis deux semaines qu'ils sont tous les soirs (ou presque) rivés devant l'ordinateur, en quête du meilleur gîte, des meilleurs hôtels, du meilleur forfait de location d'auto, de billets de train, billets d'avion...

Donc, pas question d'avoir un minimum de temps pour simplement aller voir si j'ai du courrier virtuel. Même pas. M'enfin...

Ça m'a fait décrocher un peu de tout ça et... ça m'a manqué. Je pensais m'en désintéresser mais au contraire, j'avais tellement envie de revenir ici.

Tout ça pour dire que c'est pour mieux repartir que je suis revenue! En effet, je crois que ceci (ou peut-être demain, si j'en ai le temps et l'inspiration) est mon dernier billet avant d'aller à New York. Ce dont j'ai très hâte. C'est clair que je vais faire un compte rendu de tout ça. Peut-être même m'amener un bout de papier et un crayon pour griffonner quelques lignes de texte style journal de bord. Haha.

So long!

vendredi 10 avril 2009

Jacob

Je le sens
Je le porte
Je l'écoute
Je le parle
Je l'écris

mercredi 8 avril 2009

On est tu pas assez beaux? Personnellement, je ferais cet excercie autant qu'il le faudrait. Je nous trouve très adorables.

Se tenir tassée dans une cabine de cinquante centimètres carrés pour prendre quatre clichés avec son ami de longue date, c'est vraiment mignon.

Reste à savoir laquelle des quatre sera retenue par le jury très sélectif... (haha : M)

mardi 7 avril 2009

Les passants

Ils me regardent les regarder.

Ils passent en courant, ou en marchant d'un pas très décidé. La plupart regardent leur pieds. S'ils sont à deux, ils s'échangent quelques regards et parlent.

Le vent fouette sans exception tous les visages.

Ils sont aussi garnis de multiples accessoires. Cigarette à la bouche, laisse de Fido, parapluie, boîte à lunch de Junior, sacs d'épicerie contenant le souper.

Ils tournent la tête une fraction de seconde pour constater que quelqu'un les épie depuis un moment déjà.

Du haut de ma chaise, bien au chaud (bien qu'il fasse assez froid si près de la fenêtre...), j'observe. Je contemple.

Certains marchent dorénavant tête baissée, contre la neige qui déferle. Sept avril, et il fait froid, il neige.

Un vieil homme en croise un autre.
« - Bonjour, bonjour!
- Bonjour monsieur chose!
- Eille, la neige, hen.
- Ben oui, ben oui.
- Aur'voir, là!
- C'est ça! »
C'est d'une platitude! Je n'ai pas hâte d'être vieille...

Un homme marche dans la rue, avec sa baguette Première Moisson. Pas sur le trottoir. Non, non, dans la rue.

Une femme finit sa cigarette avant d'entrer où je me trouve. Elle a froid, mais peu importe ; elle tire une autre bouffée de son bâton de la mort. Elle est du genre à avoir développé des tactiques au fil de ses années de fumeuse. Comme machinalement pichenotter sa clope dès qu'elle ne l'a plus en bouche.

Un vieil homme qui porte le béret et un très long imper brun m'a longuement regardée. Je ne bougeais pas d'un poil. Puis, j'ai souris. Je crois que je lui ai fait peur.

Certains courageux s'aventurent même à vélo par un temps pareil.

Un jeune homme asiatique récupère son bac de recyclage vert. En le retournant, plusieurs feuilles de papier s'en envolent. Il les regarde virevolter, puis rentre chez lui.

De temps en temps, un sourire m'est adressé. Je réplique toujours, bien entendu.
Ce n'est pas sorcier. Le sourire, c'est tellement communicateur (communicatif?). Avec la bouche, non seulement on peut parler, mais aussi rire, pleurer, faire la moue, sourire très subtilement, grimacer; avec la bouche, on peut faire savoir au principal intéressé, tout, et ce, très clairement. C'est fascinant. Et ça ne trompe pas.

Depuis le tout début, une belle gueule me regarde, elle aussi. Il y a même ce bel étalon blanc qui n'a d'yeux que pour moi.

Rien d'assez croustillant (à part le carré Rice Krispies que j'ai dévoré) ne se passe ici. Il n'y a seulement que le temps qui passe en face, mais partout autour de moi, aussi.

Là s'arrête mon écriture contemplative.


J'ai arrêté au mauvais moment. Comme je me levais de table et payais l'addition, un (le) joli bassiste de ce groupe dont je me délecte tant est rentré dans le café avec deux de ses amis. Secrètement, j'étais allée là-bas dans l'espoir qu'il y travaillerait aujourd'hui.

Mais je partais.

Je ne faisais que passer, comme tous ceux qui passaient sous mes yeux un instant plus tôt.



Je pars toujours au mauvais moment.

lundi 6 avril 2009

Les Anglais...

J'ai beaucoup trop rit aujourd'hui pour trop peu de raisons. Haha.

Premièrement, la coupe très armée de monsieur Demers, fidèle à son habitude.

Deuxièmement, monsieur Senécal qui dit : « Ne vous achetez PAS une auto! Vous allez vous ruiner. Attendez un peu. Vous vous enrichirez. Moi quand j'étais jeune je me disais : "Non! Moi je vais faire tous mes déplacements par le transport en commun pendant mes études". Et j'avais des amis qui eux, étaient tellement contents de s'acheter une auto, et là, tout le monde en abusait, demandaient des lifts et blablabla » en cours de maths.

Ensuite, entendre se chicaner à table le midi, ce jeune couple qu'on aime tous tant, pour une liste d'épicerie. « On va prendre huit pintes de deux litres de lait pour moi et trois litres de lait de soja pour toi. Par mois. » « Ben voyons donc, huit!? » « Ben... oui là, chez nous on est cinq et on prend deux litres par jour...» Haha. Il est fou. Il va voir qu'il aura pas l'argent pour se payer huit pintes de lait par mois, le coco. J'ai hâte de le voir lui, voler de ses propres ailes. J'ai hâte qu'on s'en parle dans cinq ou six ans.

Puis, le même coco qui fait de la danse improvisée, ça me fait bien marrer.

Et pour finir une scène banale de la vie de tous les jours chez les M et compagnie. Des milliers d'animaux, de la couleur, du verbe, de la couleur! J'ai bien rit. Pour des nounounneries.

Haha. Ça devrait être le titre de ce billet. Mais... non.

samedi 4 avril 2009

Samedi matin

Le roi, la reine et son petit prince, sont venus chez moi, pour me dire que j'étais acceptée dans le programme de mon choix.

Je m'en faisais pour rien. Moi, ce que je voulais, c'était une lettre qui se serait matérialisée dans ma boîte aux lettres et je l'aurais fièrement brandie avec mon sourire le plus dentu et éclatant.

Mais bon. Le résultat est le même, j'exhibe un sourire dentu et éclatant.

Voilà pour ce qui est de mes études futures.


Dans quelques jours, je vais à New York. J'ai très hâte ; je ne suis jamais allée à la Big Apple. Sauf que j'ai moyen hâte aussi. C'est que j'y vais seule avec une bande d'étudiants à qui je n'adresse pas la parole et avec mon amie qui ne m'adresse plus la parole. Super. Ça promet.

Enfin. Je tâcherai d'avoir du bon temps tout de même et d'y aller pour les découvertes et pour mes yeux. Je vais ouvrir très grand les yeux, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses à voir à NY.

Voilà pour ce qui était de la portion à laquelle je n'arrête plus de penser.


Bon il y a aussi le fait que cette fin de semaine sera tranquille, bien bien tranquille. Dommage. Je vais faire mes tâches usuelles et d'une platitude flagrante, je vais peut-être souffler quelques notes dans le prestigieux Buffet-Crampon (il vaut à peu près 4 000$...) que j'ai lourdement apporté à la maison pour le weekend. Parce qu'il ne faut pas oublier que dans quelques jours, je vais passer à l'histoire. On va enregistrer notre Best of... Ça me démange. Je ne suis pas prête pour ça. Mais ça sera un souvenir des plus concrets de ma vie. Ce disque représente(ra) cinq ans (pour ma part) de musique. Et trois de ces années, trois des plus enrichissantes, belles, captivantes plaisantes, mais aussi dures, émotionnellement, remplies d'embûches, d'obstacles...
Je suis nostalgique.

J'ai très hâte d'en avoir fini. Mais en même temps, cela signifierait quitter mes amis. Ceux en qui j'ai confiance. Ceux que j'aime. Je sais que je reverrai certains d'entre eux très souvent. D'autres...

C'est triste. Mais autre chose m'attends! J'y pense souvent. Nouveau système, nouvel établissement, mais surtout nouvelles personnes.

On s'en reparlera dans un an.

jeudi 2 avril 2009

La charge de l'orignal épormyable

Je suis pantoise.

Pièce de Claude Gauvreau, mise en scène de Lorraine Pintal, au TNM mercredi dernier. J'ai tout simplement adoré. C'était violent, choquant, déstabilisant, sanglant, riche, rempli de mots plus ou moins inventés...

Et la distribution. Quelle distribution! Je ne verrai plus jamais Didier Lucien comme avant... Haha. Éric Bernier n'a que confirmé mes espérances : il est très habile au théâtre.

Mais je dois absolument parler de François Papineau. Il est renversant. Son personnage de Mycroft Myxeudeim et tellement troublant et troublé et la pièce est si éclatée que le comédien doit avoir du mal à en dormir la nuit. Il crie, crache, pleure, est blessé, il tente de comprendre le pourquoi du comment, il aime, il déteste...

Habituellement, j'ai du mal à me prononcer immédiatement après une pièce ou un film que j'aurais vu. Je prends toujours la nuit pour y réfléchir. Mais là, là, je ne sais toujours pas comment en parler.

J'ai tellement aimé que je pense que c'est la meilleure pièce que j'ai vue depuis... depuis toujours (malgré que j'en ai vu un dizaine en trois ans, ou à peu près...) Enfin. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a de supplémentaires!

Pour les supplémentaires et le descriptif de la pièce, un peu de Gauvreau; le site du TNM.

Courez, courez mes poulets, allez vivre une vraie expérience théâtrale.