Après une semaine à travailler comme une défoncée jusqu'à m'en coucher à minuit, et à me lever à six heures trente le matin suivant, je peux confirmer que le mauve sous mes yeux est devenu clairement indigo.
Je suis épuisée, exténuée. J'accomplis maintenant un maximum de tâches en un minimum de temps. Je ne dors que six heures par nuit et pourtant je ne dors pas sur mon bureau à l'école. Je reste concentrée.
C'est horrible, ça. C'est mauvais signe. Ça veut dire que je me suis habituée à ce train de vie.
Définitivement, il manque d'heures dans une journée. Et il devrait y avoir six jours dans une semaine : quatre de travail, deux de repos. Le ratio idéal.
Six, six, six.
Le mot n'a même plus de sens tellement je l'ai écrit.
3 commentaires:
Ça ne veut pas nécessairement dire que tu y es habituée... simplement...conditionnée, je dirais. C'est moins définitif et brutal. À choisir; préférable. On se conditionne à la fatigue. À force, on s'en fou. C'est comme avoir faim: après un bout de temps, la faim devient tolérable et on passe par dessus.(ça sonne anorexique, mais ça n'a rien à voir) Mais quand tout s'arrête, après...on se rend compte qu'il y a eu de l'abus (volontaire ou non)et que franchement ce n'est pas normal d'en être rendu si loin dans les couleurs de l'arc-en-ciel.
Je propose 3-3. 3 jours pour profiter de la vie, 3 jours de repos.
Au diable tout le reste.
(peut-être que demain je ne serai plus vraiment d'accord avec tout ça, mais je ne verrais pas l'intérêt d'effacer un commentaire qui me semble, pour l'instant, approprié)
Tu m'excuseras si jamais j'ai dit quoi que ce soit qui t'ait froissée.
Maintenant, bonne nuit. Repose-toi bien, si la situation te le permet--et je te le souhaite.
Frédérique
Ça va.
Mais le fait que je me couche à minuit passé -- c'est que je travaille. Je tape des textes, je fais de la recherche, etc. Ça ne vient pas de moi, malheureusement, les professeurs m'y obligent indirectement.
Si je le pouvais, je me coucherais à neuf heures...
Mais bon. Cette semaine sera la plus épuisante, mais rendra la semaine de relâche encore plus méritée et appréciable.
D'ailleurs -- tu as des plans? On pourrait peut-être faire quelque chose, si le coeur t'en dis.
Mon coeur me dit bien peu de chose ces temps-ci, mais ça, il me le dit, donc je réponds que ce serait une bonne idée. Et d'ailleurs je n'ai à peu près rien de prévu pendant la semaine de relâche. Libre comme l'air.
on s'en reparle :)
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