dimanche 15 février 2009

Deuxièmement

Oh.

Quatre jours que je n'ai pas fait aller mes doigts sur ce clavier. C'est beaucoup, me connaissant.

Premièrement, je me mets (involontairement) dans une situation qui m'est très inconfortable. Non, il ne m'intéresse pas, malheureusement. Il est bien amusant et drôle mais c'est comme un petit frère, c'est tout. Je me fais peut-être des idées, mais si elles sont vraies, alors lui, il s'en fait beaucoup trop.

Désolée.

Je n'ai pas la tête à ça. Mon esprit est brouillé de plusieurs pensées qui convergent toutes au même seul et unique sujet. Et je n'ai pas besoin de le nommer. J'ai recommencé à y penser plus souvent qu'avant, cette semaine. Je n'irai pas par quatre chemins, la résultat a été une semaine très merdique.

Et la foutue Saint-Valentin ce samedi pour rendre ma semaine encore pire. C'est tellement commercial et superficiel. Vous direz : «Oh, réaction normale de la célibataire endurcie» ou «Jalouse». Pensez ce que vous voulez, même en couple, je renie cette célébration. Tu peux me dire que tu m'aimes le 28 avril, le 6 octobre, le 30 mai, ça sera pareil, même mieux. Aucun besoin d'occasion pour confirmer ses sentiments.

Bon.


Aussi il y a que ces temps-ci, je mens beaucoup trop. Tous les jours, tout le temps. Je me mens à moi-même, mais surtout aux autres. Je ne sais pas quoi faire.

Meursault est un dieu. Un tyran de la vérité.

Parlant de ça. J'ai constaté (avec dégoût, d'ailleurs) que les examens sur les romans lus dans le cadre d'un cours ne sont, en fait, qu'une flaque suintante de vomi. C'est bien beau de lire un livre et de l'interpréter à notre façon. Mais ce n'est pas assez. On nous apprend tout pleins de faits anecdotiques inutiles à propos de l'auteur, on nous impose une façon de comprendre et percevoir ledit roman ainsi que les personnages... Puis on recrache tout venu le temps de l'examen. Ça me désole. Vraiment.

Assez parlé, je retourne à mes foutaises sur la passion de l'aide humanitaire internationale.

Parlant de ça. Y'en a marre d'entendre parler de ça aussi. Non, ça ne m'intéresse pas, aller quelques jours en République Dominicaine à 37 degrés celsius, voyage financé par une école richissime, pour aller reconstruire UN puits et revenir après, me croyant tellement changée, et appelant l'homme et la femme chez qui j'ai été logée pendant trois nuits mes parents, oui, ceux qui ont dû nourrir une bouche de plus que celles de leurs cinq enfants qui m'ont fait des tresses pour les montrer à tout le monde une fois revenue à Montréal.

Ce billet est rempli de haine. Ce n'est plus ou moins à mon habitude. Mais ça fait du bien.

Excusez-la.

2 commentaires:

Frédérique a dit…

C'est permis, tu sais, de dire «Non, j'en ai plein le cul.» à quelqu'un qui te demande comment ça va. Moi ça ne me dérangerait pas. J'ai déjà testé, ça fait du bien une fois de temps en temps.

Frédérique a dit…

Erreur: à quelqu'un qui te demande si ça va bien.

J'ai voulu aller trop vite.