En tout cas.
Moi aussi j'ai eu une bonne journée au cégep.
En fait, revenons à hier. J'ai rencontré l'homme (nous l'appelleront l'homme avec un l italique, comme ça vous saurez, ça sera toujours le même) à la bibliothèque, et il m'a redonné le disque que je lui avais passé.
Ce CD est dans mon iPod depuis ce matin et ça tourne sans arrêt, dans mon esprit et mes oreilles, qu'il m'a dit. Vous êtes d'accord avec moi si j'affirme que : ce CD est à moi. Il écoute ce CD sans arrêt. Donc il pense à moi sans arrêt (au moins un peu!). Haha. La déduction logique, c'est mon point fort. Bon... ok, ok. J'aimerais que ça soit vraiment ça. Mais j'en doute fort.
Enfin. Aujourd'hui en pause de philosophie, je suis montée au café étudiant parce que je savais qu'il allait y être. Il me l'avait promis en fait. On s'était dit qu'on s'apporterait d'autres CD. Que je devais le surprendre (oh-ho). Alors, bien entendu, il était là et encore une fois, on a parlé pendant une bonne demi-heure. C'était vraiment bien. J'ai aussi parlé avec d'autres gens de mon programme, dont un autre en particulier.
Attendez que je vous raconte ça... Disons que sur une échelle de Richter de tremblements de mon coeur, le nouvel homme est un 1. Sur dix. (contrairement à l'homme qui doit être un... 8?)
C'est simplement que j'ai mentionné que je jouais du saxophone, et je crois que ça l'a bien intéressé car : il joue du saxophone et il a changé de place pour venir s'asseoir à côté de moi (encore la déduction!). En plus, il avait volé la place d'un autre. Lorsque celui est revenu (qui va à la chasse, perd sa place!) il a réclamé sa chaise. Le nouvel homme saxophoniste s'est presque battu pour y rester.
Heum.
J'étais comme un peu gênée? Oui. Le temps alloué pour ma pause étant écoulé, j'ai été rappelée à l'ordre, mais évidemment je ne voulais pas retourner en classe. Et le nouvel homme saxophoniste a fortement insisté pour que je reste. J'étais presque -non, assez, en fait- mal à l'aise. Haha.
Puisque je suis tellement lancée dans ma portée, et que j'y repense, j'ai eu un énorme évantail d'émotions aujourd'hui.
J'avais un oral à réaliser devant une classe d'inconnus cet après-midi. Et ma partenaire est arrivée 25 minutes en retard au cours. J'ai cru mourir. Au bout du compte, l'oral s'est tellement bien déroulé, j'en étais moi-même surprise. Et ma partie était tellllement meilleure que la sienne. De loin. Hehe.
Voilà. Ce blog prend trop des allures de journal intime. Je n'aime pas ça. Je vais revenir avec des compositions originales un jour, bientôt peut-être, lorsque je me serai assise suffisemment longtemps à un endroit pour observer la faune cégepienne, par exemple.