mercredi 28 octobre 2009

Parce qu'il faut dire quelque chose

C'est quoi ce niveau d'inertie sur les blogs ces temps-ci? Même moi je prend le temps de venir faire mon tour à chaque jour.

En tout cas.

Moi aussi j'ai eu une bonne journée au cégep.

En fait, revenons à hier. J'ai rencontré l'homme (nous l'appelleront l'homme avec un l italique, comme ça vous saurez, ça sera toujours le même) à la bibliothèque, et il m'a redonné le disque que je lui avais passé.

Ce CD est dans mon iPod depuis ce matin et ça tourne sans arrêt, dans mon esprit et mes oreilles, qu'il m'a dit. Vous êtes d'accord avec moi si j'affirme que : ce CD est à moi. Il écoute ce CD sans arrêt. Donc il pense à moi sans arrêt (au moins un peu!). Haha. La déduction logique, c'est mon point fort. Bon... ok, ok. J'aimerais que ça soit vraiment ça. Mais j'en doute fort.

Enfin. Aujourd'hui en pause de philosophie, je suis montée au café étudiant parce que je savais qu'il allait y être. Il me l'avait promis en fait. On s'était dit qu'on s'apporterait d'autres CD. Que je devais le surprendre (oh-ho). Alors, bien entendu, il était là et encore une fois, on a parlé pendant une bonne demi-heure. C'était vraiment bien. J'ai aussi parlé avec d'autres gens de mon programme, dont un autre en particulier.

Attendez que je vous raconte ça... Disons que sur une échelle de Richter de tremblements de mon coeur, le nouvel homme est un 1. Sur dix. (contrairement à l'homme qui doit être un... 8?)
C'est simplement que j'ai mentionné que je jouais du saxophone, et je crois que ça l'a bien intéressé car : il joue du saxophone et il a changé de place pour venir s'asseoir à côté de moi (encore la déduction!). En plus, il avait volé la place d'un autre. Lorsque celui est revenu (qui va à la chasse, perd sa place!) il a réclamé sa chaise. Le nouvel homme saxophoniste s'est presque battu pour y rester.

Heum.

J'étais comme un peu gênée? Oui. Le temps alloué pour ma pause étant écoulé, j'ai été rappelée à l'ordre, mais évidemment je ne voulais pas retourner en classe. Et le nouvel homme saxophoniste a fortement insisté pour que je reste. J'étais presque -non, assez, en fait- mal à l'aise. Haha.

Puisque je suis tellement lancée dans ma portée, et que j'y repense, j'ai eu un énorme évantail d'émotions aujourd'hui.

J'avais un oral à réaliser devant une classe d'inconnus cet après-midi. Et ma partenaire est arrivée 25 minutes en retard au cours. J'ai cru mourir. Au bout du compte, l'oral s'est tellement bien déroulé, j'en étais moi-même surprise. Et ma partie était tellllement meilleure que la sienne. De loin. Hehe.

Voilà. Ce blog prend trop des allures de journal intime. Je n'aime pas ça. Je vais revenir avec des compositions originales un jour, bientôt peut-être, lorsque je me serai assise suffisemment longtemps à un endroit pour observer la faune cégepienne, par exemple.

mardi 27 octobre 2009

@!/$%?&*!#

Je n'ai qu'une seule question.

Pourquoi les hommes mentionnent-ils toujours leurs ex en votre présence, quand vous étiez justement (?!?) en train d'avoir la conversation la plus banale?

Un morceau de robot à qui sait me dire pourquoi.

lundi 26 octobre 2009

Attention! 18+

Aujourd'hui, j'ai assisté, pendant une heure bien complète, à une émission spéciale de Désautels (de la radio de Radio-Canada) en direct du métro Berri-UQAM avec les point peu célèbres Gérald Tremblay, Louise Harel et Richard Bergeron.

C'était intéressant. Je suis restée tout le long. Il y avait quand même beaucoup de gens, attroupés autour des installations de consoles, haut-parleurs, multiples chaises et tabourets. Une cent-cinquantaine, je dirais.

Je ne peux même pas voter. Mais j'y suis restée quand même. Pourquoi? Mais parce que c'est intéressant, premièrement, et que éventuellement, je pourrai voter, et qu'en tant que montréalaise, ça me concerne beaucoup trop pour éviter ça.

Il y avait d'autres jeunes derrière moi, faisant les hommes-sandwich avec leurs pancartes Jeunes pour Montréal, « 01NOV09 nous on VOTE + » qui ont commencé à parler à une dame noire qui se trouvait juste à côté de moi. Fait cocasse est que, lorsqu'elle s'est approchée, a vu les invités aux micros, elle s'est retournée vers moi et a dit : « Ça, c'est Louise Harel? » et « Et lui, c'est Labonté? » Euh... Haha.

Bref, cette dame demandait aux jeunes pour qui ils allaient « vaguement » voter. Les Jeunes pour Montréal lui répétaient sans cesse que la question n'était pas de savoir pour qui eux, ils allaient voter, mais bien de sensibiliser et d'inciter les jeunes à aller voter.

Je crois simplement que la dame n'avait tout simplement aucune idée pour qui voter, ne connaissait même pas les noms des candidats et voulait seulement se rattacher à une majorité...

C'est plate. Tant qu'à ça, va pas voter.

C'est pour ça que je m'informe dès maintenant, ce qui est très bien, comme m'ont partagé les militants de Jeunes pour Montréal. Si on peut appeler ça des militants.

Cleptomane

Cleptomane : n. et adj. personne qui a une propension pathologique à commettre des vols.
selon Le Robert.

J'ai emprunté à ma soeur, sans qu'elle ne le sache, de jolies boucles d'oreilles. En d'autres termes, je les ai comme volées.

Je comptais les lui remettre, dès le lendemain, au même endroit, avant qu'elle ne s'en aperçoive. Eh bien, dès je mis le pied dans la maison, elle m'aperçu les porter.

Merde.

« Pourquoi? »

Je ne sais pas. Je ne pensais pas aux conséquences en les lui empruntant. Moi, je voyais tout simplement quelque chose de joli que je n'avais pas qu'elle avait, et qui irait ô tellement bien avec tel chandail. C'était donc tentant!

Le pire, c'est que ce n'était pas la première fois. J'avais, en sixième année, « emprunté » un t-shirt avec Kurt Cobain (pile cette image-là) en imprimé dessus. Je le trouvais si beau, ce chandail. Et cooomme c'était à la mode, parmi mes amis, d'écouter du vieux rock et le grunge de Nirvana. Je l'ai donc fièrement arboré un jour d'école... et ma soeur s'aperçut qu'il n'était plus à l'endroit habituel. Elle m'a violemment réprimandé, comme toute bonne grande soeur, car elle était tout à fait dans la légitimité de la faire. J'en m'en suis énormément voulu d'avoir commis cette infraction au code sororal. Mais moi, tout ce que je me disais, c'est que, même si je lui demandais de me prêter son chandail, elle ne le ferait pas. C'est pour ça que je l'ai pris sans qu'elle ne le sache.

Une seule autre fois cela m'est arrivé : pour un travail, ou un projet ; je ne sais trop, je devais peindre, ou du moins, j'avais besoin de peindre. Comme je n'avais plus de peinture, je suis allée prendre les tubes de ma soeur alors qu'elle n'était pas là. Grosse erreur encore une fois. Lorsqu'elle vit mon projet traîner quelque part ou je ne sais trop... qu'elle vit les tubes de peinture ailleurs que dans sa chambre, j'ai encore eu droit à des mots pas trop jolis.

Ces trois « incidents », si l'on peut dire, me valent aujourd'hui un mépris profond de ma personne en plus d'aucun respect et d'aucune confiance de la part de ma soeur.

On dirait que je n'apprends pas de mes erreurs. En plus, je vous avoue très franchement que je ne comprend pas -même aujourd'hui- mon comportement. Je n'ai jamais été tentée ne serait-ce qu'une minute à voler en magasin, par exemple, ou des bonbons au dépanneur.

Alors pourquoi chez ma soeur?

Parce que ce ne sont pas les autorités? Il y a tellement plus à perdre chez une soeur que chez un policier ou un propriétaire d'une pharmacie.

samedi 24 octobre 2009

La morale de cette histoire,

Pour ne pas nommer de noms, je suis allée à une petite fête dans un appart' vide hier soir.

C'était vraiment bien. Pour moi, ça avait presque plus l'air de retrouvailles qu'autre chose. J'ai dû parler une demi-heure avec une fille que je n'avais pas vue depuis cinq ans et qui est maintenant amie de mon amie. Ça c'est fou. Parce qu'on était tellement amies y'a cinq ans. On était toujours ensemble. C'est fou dans le bon sens.

J'ai aussi chanté à tue-tête, j'ai bien ris, mais je me suis quand même inquiété... Dommage que ça soit arrivé le « jour » de sa fête... Mais comme je l'ai toujours dit (enfin, depuis un an...) c'est mieux que ça t'arrives maintenant, chez toi, avec du monde que tu connais qui sont là pour t'aider, que à 33 ans dans un bar où t'aurais juste trop la honte.

Belle philosophie de vie.

Puis, ah qu'il y a de charmants jeunes garçons dans ce bas monde. Sérieusement. Juste des gentils garçon à qui on peut facilement faire la conversation. On dirait que ça foisonne ces temps-ci. Je ne sais pas pourquoi par contre. Mais je ne m'en plein pas, c'est peu dire!

jeudi 22 octobre 2009

J'ai très vaillamment survécu à la semaine de mi-session!

Reste à voir les résultats qui s'en suivent...

Maintenant, jeudi, oui, c'est la procrastination, la fête mais aussi le repos qui commencent. Ça me rend encore plus contente que hier, et hier, Dieu sait que j'étais contente.

mercredi 21 octobre 2009

Ok je retire ce que j'ai dit.

Mais je ne le pense pas pas pour autant.

Mais t'as pas toujours raison

M, tu avais raison.

Le garçon (un autre, pas celui dont il est question ici - je sais, je sais... haha) est vraiment, mais vraiment mignon.

Je ne sais pas pourquoi je vous annonce ça comme ça. Vous ne le connaissez même pas. Peut-être que c'est parce que ça me rend heureuse et que c'est bien de partager sa joie.

Ça ne fait qu'une semaine qu'on se connaît. Je l'ai recroisé seulement une fois depuis le trip à Québec (et aujourd'hui en plus!).

J'ai été vraiment chanceuse, c'est peu dire.

J'étais en cours de philosophies (non, ce n'est pas une erreur. J'ai mis un s. Je crois qu'il y a plus d'une philosophie. C'est pour ça.). Ça faisait plus d'une demi-heure qu'on parlait de suicide, tous les bureaux en rond dans la classe. À huit heures le matin, c'est rough, croyez moi. J'en avais marre, alors je suis sortie, comme me le permet le cégep (ce qui n'est qu'un des nombreux avantages de ce genre dont : manger en classe, mâcher de la gomme, ne pas avoir trop peur d'envoyer des textos, etc.) et je suis allée prendre une marche, parce que de toute manière ce ne sera pas de la matière à examen.

J'ai évidemment abouti au café étudiant. Où il, lui, oui-oui, parlait avec des copains, dont un autre dans mes cours. Je n'ai pas hésité une seconde. Enfin, peut-être une demi-seconde. Sortant mon plus beau sourire, je suis allée les saluer (lui plus que les autres haha) et on a entammé la conversation.

Le genre de conversation très légère où les deux participent. T'sais là... oui, ce genre de conversation là. Haha.

Ah.

Pour avoir bonne conscience, je suis retournée en classe pour les dix dernières minutes. Dieu sait que je ne voulais pas partir!

Mais à ma (très) grande joie, il était toujours là quand je suis revenue dix minutes plus tard, victorieuse d'avoir enfin quitté ce cours dont franchement, je me passerais bien.

Alors c'est ça. On a encore parlé. C'était plaisant. Il aime tellement toute la même musique que moi. C'est ultra facile de trouver un sujet de conversation.

Je dois vous dire que je crois que j'avais les joues engourdies quand il est parti pour son cours. Je souriais non-stop.

Y'a pas à dire, les gens ont vraiment des vies de merde ces temps-ci.

" Aujourd'hui, avant de sortir des toilettes, je forme un petit paquet de PQ blanc autour de mon Tampax usagé pour le cacher, car il n'y a pas de poubelle à l'intérieur. Mauvais réflexe, j'ai serré le poing pour être sûre que ça tenait bien. Ça a giclé sur mes vêtements et mon visage. VDM "

mardi 20 octobre 2009

Moi, quand je parle trop vite sans bien y penser, je regrette souvent.

samedi 17 octobre 2009

: )

Si vous voulez savoir ce qui me prend tout mon moral et mon énergie ces temps-ci, c'est lui.

Intéressant, hein?

Allez... ne dites pas le contraire! Je sais que vous êtes tous très jaloux!

vendredi 16 octobre 2009

Citations de cons #3

Un groupe de loups, c'est une horde. Un groupe de vaches, c'est un troupeau. Un groupe d'hommes, c'est souvent une bande de cons.

Philippe Geluck

jeudi 15 octobre 2009

Si j'avais les ailes d'un ange je partirais pour Québec!

Je suis contente. Fatiguée mais contente.

J'ai dormi quatre heures la nuit dernière (raison étant : la fête à M et du mal à m'endormir...) et mon réveil sonnait à 6 heures du mat'. Mor-tel.

Je me suis donc embarquée pour Québec (visite du Musée de la civilisation ; Fascinantes momies d'Égypte et du Musée national des Beaux-Arts de Québec) avec des gens de mon programme dans un autobus jaune à 8 heures. Je pensais loin le temps des bus jaunes. Eh non. C'est long longtemps, Montréal-Québec.

Mais en bonne compagnie, ça passe!

Car oui, je me suis fait des amis, des nouveaux amis. Des connaissances, en fait, car je ne pourrais appeler personne « ami ». C'est trop vite.

Alors c'est pour ça que je suis contente. On se racontait des blagues et on se donnait des énigmes. C'est pas pour me penser ben smat, mais je les résolvais toutes très vite, je faisais donc des envieux (« Allez... dis moi la réponse! ») et j'attirais donc juste assez d'attention. Et je prenais part aux conversations.

Mais là vous vous dites : oui mais c'est très normal tout ça. Mais pour moi c'est un exploit. Haha.

Alors c'était une bien bonne journée bien qu'épuisante. J'ai eu de bons fou rires. Et les gens ne cesseront jamais assez de m'impressionner... Voilà : comme c'est coutume ces temps-ci, pour "bien" ou "commencer" à connaître quelqu'un, un bon moyen est d'échanger les lecteurs mp3 et de regarder ce que l'autre à comme bibliothèque musicale. J'en ai trouvé une i-den-tique à la mienne, plus milles autres titres que je voudrais posséder. Cette personne (ce garçon...) avait des goûts musicaux parfaits. Il était très gentil et marrant en plus. Et il connaît N. Il compétitionne contre lui en patinage de vitesse. Le monde est petit. Riquiqui.

Et c'est beau Québec et l'Île d'Orléans au soleil.

mercredi 14 octobre 2009

J'ai enfin vu à quoi la constante [k] ressemblait.

Pas mal mignon, un beau brin d'homme.

J'ai hâte de le voir en vra. En vra de vra.

mardi 13 octobre 2009

Sortez-moi de moi

Quelqu'un m'a dit que tout autour
De mon nombril se trouve la vie
La vie des autres, la vie surtout
De ceux qui meurent faute de nous
Qu'il faudrait qu'il pleuve
Où il ne pleut guère
Qu'il faudrait un fleuve
Où c'est sans rivière

Et moi j'étais sur moi alors
J'écoutais couler dans mes veines
Mes vaisseaux et mes anticorps
Depuis des mois, des années même
J'observais battre mes paupières
Mon corps prendre et rendre l'air

J'ai des yeux qui refusent de voir
Des mains qui frôlent sans toucher
Sortez-moi de moi
Chacun ses envahisseurs
Chacun ses zones sinistrées
Sortez-moi de moi
De moi

Ce même quelqu'un m'a dit, je cite :
« Je pars pour l'autre continent »
Il n'était pas très explicite
Mais juste assez bouleversant
« Je pars et c'est important
Donner mon temps, souffler mon vent »

Mais moi j'ai des yeux qui refusent de voir
Des mains qui frôlent sans toucher
Sortez-moi de moi
Chacun ses envahisseurs
Chacun ses zones sinistrées
Sortez-moi de moi
De moi

Pour me voir quitter l'alvéole
Où je veille et où je dors
Il me faudrait l'amour le plus fol
Un incendie et quoi encore
Il m'a dit voir beaucoup souffrir
Sans doute voulait-il m'instruire
Sur le fait que son bonheur
Repose sur l'index et le majeur
Puis il a brandi ses deux doigts
La main bien haute le bras bien droit

Mais moi j'ai des yeux qui refusent de voir
Des mains qui frôlent sans toucher
Sortez-moi de moi
Chacun ses envahisseurs
Chacun ses zones sinistrées
Sortez-moi de moi
Sortez-moi de moi

Daniel Bélanger

Citations de cons #2

Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.

Michel Audiard

lundi 12 octobre 2009

Humeurs

Je viens de lire les deux articles les plus contradictoires du moment.

L'un parlait d'un amour naissant, d'espoir, de papillons dans le ventre, c'était rose, c'était mignon.
L'autre parlait de rupture, de pleurs, de souffrance et de douleur, c'était noir, c'était triste.

Pourtant un seul et même thème central unissait ces deux textes : l'amour. Étrange, non?

J'y vois simplement le portrait de la réalité. Cet amour qui un jour hantait de plaisir nos nuits devient le lendemain objet de souffrance ou de regrets.

C'est pas super de lire ces deux articles quand, pour ma part, je suis en plein questionnement à ce sujet.

Par rapport ce questionnement, je peux affirmer, presque avec certitude, qu'on se demande tous trop souvent : Et si ceci, et si cela? Mais la plupart du temps, on a aucune réponse. C'en est paranoïant. (J'suis pas la seule, hein? Haha.)

Présentement, de mon côté, c'est : et si... c'était pareil de son côté?

Enfin voilà. Pour dresser un portrait rapide (et flou) de ma situation, quelqu'un est dans mon esprit 24/7. C'est trop. Pourtant, ses présences dans ma tête son légitimes. J'ai cru recevoir d'assez bons indices vendredi dernier. Pour empirer la situation, je partais dès le lendemain à mon chalet, sans réseau de cellulaire ni internet. Aucun moyen de communiquer pour mettre au clair les circonstances.
Quoique c'était le moment parfait pour remettre de l'ordre dans mes idées... et de me poser beaucoup trop de questions! Et, pour conclusion, parfois je me disais que tout allait bien et que tout irait bien. Puis, la minute d'après, je pensais que ce n'était qu'une illusion, de faux espoirs, que ça ne se terminerait pas comme je l'aurais voulu.

Parce qu'en fait, rien ne marche jamais comme on l'avait prévu. Et là-dessus, je crois que j'ai assez raison.

La preuve! Cet article a pris une autre tournure que j'aurais voulu. C'est pourquoi il est si déconstruit que que je n'arrive pas à le terminer.

Bon merde. Et puis, sérieusement, la conclusion que je trouve la plus appropriée à l'instant est : honnêtement, fuck les relations de couple et fuck my life.

Mon père

Mon papa a deux côtés.

Il a ce premier côté qui tient un poste assez important, qui gère bien ses journées, qui a un Blackberry à la ceinture. Il va au travail à vélo, il lit Le Devoir, il porte des chemises la semaine, et des Converses le week-end. Il boit un thé le soir et écoute du jazz dans le salon. Il est sympathique, il a de l'entregent, et il connaît tellement de personnes qu'où qu'il soit, à Vancouver comme chez La Baie dans le rayon des caleçons, il y croisera quelqu'un qu'il connaît.

Puis il y a cet autre côté. Celui qui met sa chemise careauttée de chasseur et ses bottes de jobber pour descendre au chalet bûcher du bois toute la fin de semaine. Il travaille comme une abeille, s'arrêtant pour manger, il s'allonge sur le divan vingt minutes pour une sieste, puis repars travailler tout l'après-midi. Ce côté qui change son vocabulaire et choisit d'autres termes lorsqu'il parle avec sa famille qui vit en région. Le côté qui prononce désormais ses j un peu aspirés, comme Joliette serait prononcé « Holiette ». Ce côté toujours aussi sympathique et qui a de l'entregent.

Ça, c'est mon papa.

samedi 10 octobre 2009

Pause

De retour lundi soir.

Je me retire de ce chaos pour quelques jours.

Mais impossible de me séparer de mon esprit, alors il y aura toujours du chaos. J'essaierai de démêler tout ça. En tous cas, je vous en reparle.

À bientôt!

jeudi 8 octobre 2009

Fille d'automne

Les arbres sont colorés de cet orange brûlé et de ce rouge brique qu'elle aime tant. C'est l'automne et la lumière dehors est parfaite. Chaque coin de rue pourrait faire l'objet d'un tableau tellement toutes les couleurs sont idéales.

Là-bas, des parents appellent leur petit enfant qui s'était arrêté pour ramasser par terre une feuille d'érable toute rouge.

Les quelques cyclistes qui restent à cette période de l'année ont les joues roses de trop d'air frais.

On peut entendre, parmi les voitures et le chaos urbain incessant, le cris des bernaches qui partent déjà vers un horizon plus douillet.

Une scène d'automne typique.

Les feuilles tombées des arbres vieillissants commencent à s'amasser en bordure des trottoirs : comme elle aime y marcher pour les entendre craquer sous ses semelles!

Il la trouve bien gamine de faire ça, mais elle croit bien que ces petites anodineries délectables font partie de son charme... Enfin, il semble de cet avis, puisqu'il lui sourit en la voyant avancer dans les feuilles mortes.

Elle réplique d'un sourie timide et ses joues déjà roses deviennent encore plus teintées.



Comme l'après-midi s'étire, ils sont rendus loin dans la ville. Cela fait peut-être deux heures qu'ils errent sans même s'être arrêtés. Il n'ont cessé de parler de tout et de rien.

Ils font des plans pour l'hiver : ils iront patiner, ils iront faire du ski et de la planche sur tous les monts imaginables, ils feront une énorme bataille de boules de neige avec tous leurs copains...

Cette simplicité fait chaud au coeur. Cette aise est comme de bons bas de laine chauds. Elle se sent bien, elle n'a aucun souci; elle se sent aussi légère qu'une feuille qui virevolte au vent.

Ses mains sont devenues froides, ses doigts engourdis cherchent à se réchauffer.

Il tend sa main pour prendre la sienne.

Se sentant en sécurité, presque soulagée par ce geste, elle se laisse faire sans gêne.

Lui, il la ramènera sûrement au chaud. Et il a probablement des plans en ce qui concerne la fin de la journée.

Citations de cons 1#

S'endormir au volant, c'est très dangereux. S'endormir à vélo, c'est très rare. S'endormir à pied, c'est très con.

Philippe Geluck

lundi 5 octobre 2009

Bonne question - réponse.

La question de F me trotte dans la tête depuis un moment. Je n'arrive pas à trouver une bonne réponse. Ou simplement un partie de réponse. Même pas une idée des choses que je ferais vraiment.

J'y pense même quand je n'ai rien à faire en classe, quand je suis dans l'autobus ou le métro, puis je regarde les gens et je pense : « Et eux, que feraient-ils par amour? ».

C'est pas évident. Je crois que ça dépend de beaucoup de choses. Ça dépend des circonstances, entre autres. Et pas seulement de ça... de plein de trucs. Oui je sais, c'est clair...

Une chose est sûre. Par amitié, j'en ferais tellement. Parce que jusqu'à présent, c'est l'amitié, contrairement à l'amour, que je connais le mieux.

Alors je crois, F, que la meilleure réponse viendra dans quelques années peut-être.

D'ici là, je cherchere toujours.

dimanche 4 octobre 2009

Parce qu'il le faut

Je ne veux pas dormir.

Il est minuit passé, je dois me lever demain pour aller travailler, mais je ne veux pas aller au lit.

Je me sens seule. Si quelqu'un m'attendais, même endormi, dans un grand lit, j'y courrais.

Mais le lit minuscule que j'ai à ma disposition est étroit, froid, il n'inspire ni la chaleur, ni le sommeil, ... ni le désir, quel qu'il soit.


Un lit est un repère. Douillet, molleux, confortable, à chaque mouvement il dégage l'odeur agréable de l'occupant...

On y lit un livre avant de se glisser sous les draps, on y fait ses devoirs, on s'y prélasse de longues heures, on s'assied pour écouter les plus grandes confidances, on saute, roule et rigole pendant ces moments qui deviendront inoubliables.

Il peut cependant être synonyme de longues heures noires, où l'on ne s'endort pas. Alors on repasse en boucle la journée, les préoccupations; plans et actions impératives ressasés ad infinitum. C'est à ce moment que c'est le plus cruel.
Aller au lit devient une corvée. « Parce qu'il le faut ».

Et on sait pertinemment que le lendemain, ce sera la même histoire.

samedi 3 octobre 2009

Thé de l'après-midi / Teatime

Je me sens comme un lézard.

Après trop d'heures au soleil (voilà la pluie et le temps froid qui arrivent...) je dois changer.

Faire peau neuve.

C'est pourquoi je repeinture ma chambre d'une nuance, bien que colorée, beaucoup plus neutre. Plus apaisante. Ça va faire du bien. J'ai déjà hâte de dormir dans ma (nouvelle) chambre.

jeudi 1 octobre 2009

Trop la honte!

Quand ça vous arrive, vous vous mettez automatiquement sur un mode spécial de votre esprit.

Premièrement, vous faites complètement l'innocent. Celui qui ne comprend rien. Ou qui n'a pas entendu.

Ensuite, vous êtes surpris (du moins, vous faites semblant de l'être).

Puis, vous vous mettez sur la défensive (« Ce n'est pas de ma faute... Je ne m'attendais vraiment pas à ça... Ça ne m'étais jamais arrivé avant... » etc.)

Puis, vous vous fâchez, et répétez le tout une, ou même deux fois.

Vous êtes maintenant en train de négocier.

Parfois, ça relève presque de la supplication.

Mais après quelques minutes de cette situation, vous savez que c'est perdu, car cette bataille ne se gagne jamais, sauf exceptions.

Il m'est déjà arrivé une de ces rares exceptions, et je n'étais même pas fière d'avoir gagné. Je sentais simplement que j'avais eu affaire à un adversaire clément (sûrement parce qu'il se voyait à ma place...).

Vous avez deviné?