C'est comme ça que tu veux ça? Salaud pis plein de reproches de même? Ok.
vendredi 15 octobre 2010
Impressions
Je suis très fatiguée, ce qui suit va sûrement paraître super déconstruit... j'avertis.
C'est normal que les choses soient comme elles sont devenues : des écoles différentes, des horaires on-ne-peut-plus incompatibles, des passes-temps qui mangent le temps. On a des amis nouveaux, parce que nos environnements nouveaux sont propices aux nouvelles relations sociales. On a des plans, des projets, des engagements. Y'a de moins en moins de temps pour entretenir les relations extra-cégep, même si ça ne fait pas mon bonheur. Faut l'avouer, je suis quand même à l'école en moyenne 8 heures par jour - si j'additionne cours, travaux, impro, évènements, etc.
Mais c'est pourtant pas comme si j'étais disparue de la face de la Terre. Je suis encore là, faut faire signe.
Et puis, y'a la semaine dernière.
C'était mon premier match d'impro à vie. À quoi s'attendre... que je prenne des nouvelles entre deux comparées? J'ai mal pris qu'on me reproche de ne pas avoir assez jasé cette soirée-là. J'étais stressée, énervée, je vivais un trip d'équipe, un trip quasi-sportif (bon, j'y vais fort, mais l'ambiance était clairement là!).
Bref.
Si comprendre que ma vie subit plein d'ajouts (mais pas de soustractions, puisque je raye personne de ma liste) c'est trop challengeant à accepter, alors j'y peux rien.
Je fais de mon mieux. Mais mon mieux est pas tout le temps le meilleur, je sais. J'essaie tant bien que mal de coller les bouts, d'arranger les choses, de planifier mes heures pour qu'elles soient le plus rentables possibles.
Plus facile à dire qu'à faire - je m'en suis rendue compte assez rapidement.
Surtout que face à des situations comme ça (entendre par là : toute cette nouveauté) on ne réagit pas tous de la même façon. Ce qui se passe présentement, c'est ma réaction. Ce sont les éléments de ma vie qui essaient de s'organiser et de s'emboîter. Je dis pas que c'est final.
J'aimerais voir n'importe qui exactement à ma place. J'aimerais ben ça. C'est facile de se sentir laissé de côté quand on a pas profondément analysé la position de l'autre.
Ce que je mets ici, un blog, c'est la surface. Dur de dire comment je me sens vraiment face à tout ça, mais je me suis rendue compte que d'écrire ici ne me plaisait pas autant qu'avant parce que ça me donnait le temps de beaucoup trop me questionner et d'essayer de m'analyser.
Quand j'écris, je me mets à penser, souvent négativement, à mes problèmes. C'est accaparant.
Je n'ai pas besoin de ça présentement.
J'ai pas besoin de merde.
Alors je vais pas la chercher en plus.
jeudi 14 octobre 2010
Pis j'étais en suit pour le Suit Up Day.
Pour vrai, c'est moche, parce que
Hier des amis sont venues au match d'impro à mon cégep,
J'aurais tellement aimé leur parler,
Mais je devais staffer. Genre servir de la bière (à en avoir des ampoules sur la main à l'heure où je vous parle, maudites bouteilles décapsulantes), monter et démonter la salle, ramasser les déchets (dieu sait que les gens sont des porcs dans les évènements où bière est incluse) et voir de temps en temps si tout le monde n'avait pas un peu besoin d'aide.
Heureusement à la 2e période j'ai pu souffler un peu et regarder le match.
Comprenez moi, j'adore staffer, parce que c'est donnant-donnant. Si quelqu'un staffe à ton match, tu staffe au sien. Pas compliqué.
Mais bon, ça laisse pas place à l'improvisation (dans son premier sens...) : je dois faire ce que je suis sensée faire...
Je suis peut-être plate pour certains, mais d'une énorme aide pour d'autres.
mercredi 29 septembre 2010
dimanche 26 septembre 2010
mardi 21 septembre 2010
Fiesta
Après une journée plutôt moyenne, mais un rallye et une réunion d'impro géniale en soirée, je suis allée à la Rockette fêter mon anniversaire.
C'était bien. Mais j'ai été déçue.
Plusieurs personnes sont parties pour aller à un party secret dans un quelconque entrepôt où à minuit, la police était déjà débarqué...
En soirée, j'ai perdu Whittom qui était sortie prendre l'air, mais qui avait laissé son chandail et son cellulaire et que j'ai ramassés. La seule solution qu'on ait trouvée était d'aller voir au Dièse Onze si elle n'était pas allée rejoindre Ben. Aucune trace de Whittom, mais Ben avait fini et s'en venait justement nous rejoindre. Abandonnant et me disant qu'elle était probablement retournée chez elle (à Repentigny... pas de cellulaire... à 1h30 du matin... mouais) je l'ai vue arriver au loin. Elle aussi avait pensé au Dièse Onze lorsqu'elle n'avait plus vu personne au bar. Pour vrai, une chance qu'on avait pensé à Ben les deux.
On a finit la soirée par un verre au Barouf. C'était bien.
Le lendemain, je travaillais (c'est pour ça la journée plutôt bof de vendredi : j'ai appris que je travaillais le lendemain de ma fête...) et j'étais exténuée. En revenant, mes parents étaient en train de faire la popote pendant que je m'assoupissais sur le divan. Ma soeur et son copain son venus nous rejoindre et on a eu un beau petit souper de famille.
Honnêtement, si je fais de l'impro, je crois que c'est à cause de mon papa. Il est tellement con.
Je me suis couchée à 22h30, avec ma longue semaine dans le corps, et un rhume aussi, dans mon corps.
Le lendemain, je travaillais encore. J'ai démissionné.
Je n'ai pas eu le temps de faire aucun devoir cette semaine.
Je suis en retard dans tous mes cours.
Mais j'ai passé une très bonne semaine.
lundi 20 septembre 2010
Tu sais pas ce que l'avenir te Réserve
Lundi dernier j'ai fait mon premier camp d'impro à vie. C'était extrêmement demandant mais j'ai totalement eu la piqûre. La soirée s'est terminée au Saint-Ciboire avec tout le monde de l'impro. Mais en fin de soirée il ne restait que Ben et Ben, moi et Whit et une autre fille tout à fait charmante de l'impro. Et un gars trop lourd.
Un nouveau, mais qui n'a pas compris que nous, on était amis et qu'on passait un bon temps. On a fini par trouver une excuse bidon pour partir (à 2h30...) et aller à l'appart de Ben et Ben finir la soirée.
Honnêtement, lundi était l'une des plus belles journées depuis le début des classes. J'ai fait un bon camp (tout le monde me disait que c'était un très bon camp, pour une fille qui n'avait jamais fait d'impro de sa vie!) et je me suis vraiment mise amie avec Ben. Y'a plus de frette et c'est mon ami et c'est bien comme ça.
Donc cette soirée de lundi, je suis rentrée à 4h du matin... Disons que c'était pas la joie le lendemain, hangover comme jamais, premièrement à me faire sermonner par mes parents puis, en cours... Haha.
Puis, le mercredi d'après : deuxième jour de camp. J'ai passé un des moments les plus stressants de ma vie. Faire des solos devant une quarantaine de personne plus une douzaine de juges... ça donne chaud.
Mais je faisais des gags et les gens riaient. J'entendais Ben et Whit rire. Ça drive tellement. C'est une si belle énergie, le rire d'un public.
À la fin du camp, tout le monde allait au Saint-Ciboire pour attendre le résultat des équipes. Je n'avais aucune attentes, mais 3 ou 4 personnes m'ont même dit que j'aurais peut-être une chance dans la Virtuelle (la 3e équipe du Vieux). Finalement, en voyant l'alignement des équipes, j'ai compris que ça serait une belle saison et que même en étant dans aucune équipe, ça serait le fun à regarder (vous viendrez d'ailleurs, Ben et Whit sont dans la même équipe, équipe qui kicke des culs solide). J'ai donc décidé de rester dans la Réserve (la 4e équipe du Vieux). J'ai parlé à mon coach qui était trop content que je reste (il m'a dit lui-même qu'il m'aurait potentiellement vue dans la Virt!) et que je sois super motivée.
Une autre soirée qui s'est bien terminée.
Jeudi j'étais tout à fait fatiguée. Mais je suis allée voir le Word Press Photo comme prévu. Il est un peu décevant et moins frappant que l'année dernière. Ensuite, on est allées se faire couper les cheveux. Je suis mignonne avec mes nouveaux cheveux.
Ça c'était ma semaine de fou.
jeudi 16 septembre 2010
Nobody else but you
Ma doudou s'inquiète pour vrai.
Pour rien.
Remplacer quelqu'un ça se peut pas.
Ma doudou est partie pendant un mois cet été et bien que j'attendais son retour impatiemment, je me suis quand même occupée en attendant. Pas avec elle, parce ce que ben, elle était pas là.
Je me suis occupée avec quelqu'un d'autre avec qui ç'a cliqué.
C'est pas quelqu'un qui me connait depuis cinq ans. Pas quelqu'un qui m'a vue pleurer, qui me connait sur scène en train de vivre un vrai trip, avec qui j'ai passé de nombreuses heures à déconner à en avoir mal au ventre, pas quelqu'un avec qui je n'ai plus peur d'être réellement, fondamentalement, moi-même.
Tu t'inquiètes parce qu'on est plus à la même école et que je la vois tous les jours, et toi, moins souvent qu'avant. Mais ça c'est pas ma faute.
Mon père m'a demandé ce soir si la musique me manquait.
Beaucoup. Tous les jours, que j'ai répondu.
Parce que la « musique » comme l'entendais mon père, ça implique pour moi tout le pacage deal : les amis cinq jours par semaine, les concours, les spectacles, les dîners en table ronde avec les meilleurs, les nombreux running gags et surtout la belle chimie qu'on avait ensemble.
Ça, ça se remplace pas.
Toi, t'es la seule. Toi et la citrouille, vous êtes les seules et uniques.
Ça se remplace pas, des seules et uniques.
dimanche 12 septembre 2010
Le début de la fin
Demain commence une semaine super chargée. Je repousse inconsciemment (bon, peut-être tout à fait consciemment) l'heure de mon coucher parce que si je vais me coucher, ce sera le début de la fin.
Entre le camp d'impro, une visite au Word Press Photo et des devoirs, j'ai un oral à réaliser de A à Z pour vendredi, un rendez-vous chez le coiffeur, un premier cours de swing, un rhume à éliminer (donc de la fatigue aussi, bonne chance).
Et c'est ma fête vendredi.
Ma fête! J'ai tellement hâte.
J'entre enfin dans la cour des grands.
Ah oui, et je DOIS regarder la finale de ce soir de True Blood, et le plus récent épisode de Mad Men. Et Gossip Girl recommence ce lundi. Je ne veux manquer rien de ça! (ouioui, même pas Gossip Girl!)
Je ne sais pas comment je vais survivre!
Allez, je vous raconterai tout ça, pour l'instant, je me couche...
vendredi 10 septembre 2010
« Hey, tu vas rire... check ça! »
Un minet bleu.
Quelques gorgées de travers.
We are wolves.
Chanter, parler.
Engourdissement au cerveau.
C'est parti.
S'asseoir parler se lever se rasseoir parler rire chanter.
Malajube.
« Minou!? » « Bleu! »
Le garde de sécurité on s'en fout on lui dit non il va partir nous laisser tranquilles.
Malade-Malajube-il-faut-que-j'aille-voir-ça-de-plus-près.
Elle est là toute seule et elle sourit.
Je la prend par la main et je sers fort très fort.
Mosh pit sur Casse-cou.
Sourire jusqu'au oreilles mâchoire rigide mue par une gomme.
Chloé vient nous rejoindre je la prend par la main aussi il ne faut pas qu'on se perde.
On danse on chante on crie on rit on s'aime.
Chloé s'envole dans les airs supportée par mille piliers.
Elle redescend sur terre c'était trop nice c'était trop nice.
Pas game de frencher le gars derrière toi, merde il est en couple.
Oh non déjà fini un rappel, un rappel, un rappel!
Je veux un rappel de cette soirée là qui ne s'est finie qu'aux petites heures du matin. Ne dormir que trois heures, se réveiller à 6h et aller à notre cours à 8h. Raconter nos aventures et notre luck. Raconter l'officialisation d'une amitié autour d'un briquet vert.
La vie est belle je veux être jeune toute ma vie.
mercredi 8 septembre 2010
BOOM
Je me suis réveillée de bonne humeur et j'ai dû passer par toute la gamme d'émotions pendant la journée.
Apparemment les cours de swing prévus avec Ben, ça marchera pas. Whittom est allée à l'appart récemment et ils en ont parlé. Sur un « Ouais mais je crois qu'elle a un faible pour moi... », ils ont conclu de s'inscrire ensemble.
Ah ben marde.
Il a dit ça parce que le cook du Dièse Onze a trop parlé. Pendant la soirée de dimanche, il m'avait posé une question d'une lourdeur magistrale (« Faque là toi... t'attends de rentrer avec Ben? ») et avait rapporté ma réaction plutôt malaisée à Ben.
Ah ben marde.
Il y a du monde dans le vie qui manquent sincèrement de tact. Pour vrai. Tout ça a fait qu'aujourd'hui j'étais super inconfortable auprès de Ben. Mais Whittom m'a assuré qu'elle avait sauvé ma peau à l'appart. Elle a dit à Ben que je le trouvais bien mignon et tout, c'est vrai, mais que vu que je venais de me séparer, je ne cherchais rien du tout (+100 points pour Whittom!). Elle a rajouté que j'étais pas du tout lourde -sinon elle ne serait pas amie avec moi. C'est elle qui le dit!- et que prendre des cours avec moi ça serait ben funny. Elle a finit en blague en disant qu'au pire, ils pourraient s'inscrire ensemble.
C'est pas si mal parce qu'elle comprend ma déception (ça fait 2 ans que je me cherche un partenaire de danse...) et m'a convaincue d'aller parler à Ben demain et d'expliquer la situation. Et lui reproposer les cours avec lui -et qu'il accepterait inévitablement!- puisqu'elle serait prête à me laisser les prendre avec lui.
Mais ce genre de conversation, qui va probablement durer deux minutes au maximum en plus, on s'entend, me demande tellement tous mes efforts.
Mais j'ai déjà prévu ce que j'allais lui dire (ben oui, je sais...) et ça sonne bien! Il faut juste vraiment que je le croise demain!
Et tout va s'arranger et on va prendre des cours de swing dès la semaine prochaine et la vie va être belle et on va se marier et avoir beaucoup d'enfants et vivre heureux jusqu'à la fin des temps.
Mettons.
lundi 6 septembre 2010
L'histoire de ma vie
Me semble que hier, c'était le fun.
Bizarre vers la fin, mais agréable.
Après une mini-prestation du trio CLAASS composé de deux membres de We Are Wolves et du DJ Jordan Dare, M et moi nous nous sommes déhanchées de plus belle sur les musiques de Le Matos (agace comme vidéo, je dois l'avouer haha), un autre trio ma foi, très agréable pour les yeux. Et les oreilles, bien sûr.
Et après ça... on avait faim. M a commandé deux pogos (de la façon la plus drôle jamais vue, croyez-moi) et c'est tout pour l'histoire de la fringale.
On est allées au Dièse Onze mater un beau bossboy, vous aurez deviné qui. Puis, en fin de soirée, le cook est venu nous rejoindre. Sympa, mais un peu... comment dire, malaisant par bouts.
Ben est venu nous rejoindre par après et on a encore jasé un bon moment, jusqu'à ce que (c'est là que la partie bizarre commence) on comprenne qu'un des habitués du bar, qui apparemment est vraiment sweet habituellement, est par terre aux toilettes en train d'être beaucoup trop saoul et surtout pas en train de payer sa facture de 111$. Le staff était sur les nerfs... En tout cas, je sais pas pour M, mais je me sentais foutrement pas à ma place!
Ç'a drôlement écourté notre soirée (on aurait clairement pu continuer ça dans un appart, je vous laisse deviner lequel).
Mais bon.
No hard feeling, comme qu'on dit.
Encore une fois, meilleure chance la prochaine fois, parce que c'est clairement l'histoire de ma vie ces temps-ci.
samedi 4 septembre 2010
Plan B
Quand j'ai raconté cette histoire à Whit, elle a dit : « La prochaine fois, on lui paye des bières toute la soirée pis tu le frenches! »
Ok. Bon plan. Haha.
Moi pis mes aventures là...
Après une longue journée de classes et de chaleur, après une soirée au travail, je suis allée rejoindre une amie de mon programme en face de mon magasin (bon, en diagonale... Elle travaille au Fruits & Passion!) et on est allées ensemble vers notre party de début de session ensemble.
Arrivées parmi les gens, je remarque immédiatement les nouveaux visages. Il y a déjà beaucoup d'ambiance pour l'heure (même pas 22h!) et ça me plaît. J'avais vraiment envie de faire la fête.
Tout se passe bien, je me déplace d'un groupe à l'autre comme une abeille qui butine d'une fleur à l'autre, je fais la bise à mes amis, serre la mains aux nouvelles connaissances.
Surtout à un garçon en particulier, à qui j'apprends « la poignée de main Histoire civ ». Il est mignon, a un magnifique sourire, et beaucoup de répartie. On parle beaucoup pendant la soirée, et, lorsqu'il part prendre un snack de minuit avec deux de mes amis, et que je vais les rejoindre plus tard, l'un de mes amis me confirme par regards appuyés que le garçon est plutôt down pour moi.
On sort donc seuls, il est colleux, on revient au bar en se tenant par la taille et en riant aux éclats. De l'autre côté de la rue, mon ex nous regarde. Malaise...
Bref, la soirée se continue comme ça, sur une note un peu agaçante, je dois l'avouer, de tease. À la fermeture du bar, il est décidé qu'on ira tous (ceux qui restent) voir le lever du soleil sur le Mont Royal.
C'est à partir de ce moment que ça devient bizarre. Une autre première année qui est là, (beaucoup trop laide en passant, mais avec plus de seins c'est vrai... Mais tout est tellement wrong chez elle : elle a les cheveux roses et trois piercings de corps dans son décolleté! Salut l'attention-whore.) commence à s'intéresser elle aussi à Lion (a oui, c'est son surnom).
En marchant vers notre destination, je le perds de plus en plus à elle, et c'est juste chiant. En plus, il commence à pleuvoir. Et les gens ont faim. Et on a failli se faire tuer par trois mecs d'au moins 6'5" en moyenne. Le plan du Mont Royal ayant littéralement tombé à l'eau, on va manger au Fameux, coin Saint-Denis et Mont-Royal. Comme Lion et la fille n'ont pas faim, ils nous attendent dehors.
Ce qui devait arriver arriva : lorsque je suis ressortie, ils étaient en train de se frencher.
Bon... ok.
Je suis donc rentrée chez moi en taxi, à 5h du matin, avec Fanny (qui n'en revenait pas que j'habite si proche de CJE) et un autre garçon que j'ai affectueusement traité de misogyne toute la soirée. Ils ont dormi chez moi et sont partis sans me réveiller.
Quelle soirée.
jeudi 2 septembre 2010
Initiation des nouveaux historiens civilisés
Ok, ce vidéo est ma-lade.
À prendre au deuxième degré toutefois! Je fais même une petite apparition à la fin, qui est le bout le plus trippant. J'avais des frissons à le regarder et en voyant les petits nouveaux le visionner... On passe pour une secte, mais c'est ça le but.
(Le gag du Savoir Plus, c'est que c'est un de nos profs qui l'a écrit, et il nous le fait acheter...)
Encore du shootage d'histoires de ma vie
Ma vie continue d'aller à cent à l'heure.
La première semaine d'école, j'ai bu tous les soirs, je crois. Je suis encore allée voir de l'impro à la tonne et vu des amis et jasé autour d'une bière et dormi trop peu. Je suis fatiguée.
M a vu le coloc chaud et est persuadée qu'il me dévorait des yeux. Ça me fait rire. Cette soirée-là, il y avait 3 autres filles beaucoup plus jolies que moi (ok, je crois que 2 étaient matchées...) mais bon, moi, je n'ai aucune chance. Je ne me fais aucune attente.
D'ailleurs cette soirée a été super... comment dire... constructive? J'explique. Je suis allée voir un match d'impro avec Ben et Ben, leur troisième coloc (celui dont j'ai utilisé le lit 2 fois, sans même le connaître - il n'était jamais là, haha) et un autre copain, et M. Le match était relativement bon, de bons gags... ce à quoi je m'attendais. Puis, après, nous sommes tous allés à leur appart, M incluse, prendre un (autre) verre.
C'était tout de plus relax, dehors sur leur terrasse, du blabla, des rires. Quand M est partie et que tout le monde est allé se mettre les pieds dans la fontaine, sauf le Ben de mon amie et moi, j'ai eu l'occasion de lui parler.
Un entretien seul à seul pendant 45 bonnes minutes avec le beau de mon amie. Il m'a dit tellement de choses auxquelles je ne m'attendais pas. Tellement de choses dont je brûlais de révéler à Whit le lendemain mais que je ne pouvais pas dire. Elle va être déçue, que je me disais tout au long de la soirée... C'est lourd comme situation. Je savais -avant elle- des trucs qu'il planifiait lui dire (ou, qu'au bout du compte, qu'il a décidé de lui dire). Et moi, toute la journée, je ne pouvais pas en parler à mon amie.
C'est comme un gros dilemme moral. C'est rendue assez une bonne amie pour que je lui dise relativement tout... mais ça? Lui dire qu'il a déjà trouvé, il y a deux ans, son âme soeur, et que ce n'est pas, et ne sera jamais, elle? Mais je n'ai rien dit, bien sûr. Elle l'a appris le soir même par la bouche du principal intéressé.
Sur un autre ton, aujourd'hui avait lieu l'initiation des nouveaux de mon programme. Ce fut MALADE. Une totale réussite. Tout était planifié, préparé, et tout s'est déroulé à merveille. Les gens ont même aimé ça! Un évènement qui va passer... à l'histoire. #jeudemotpoche #jesuisenhistoire
Il y avait un vidéo, je vous mettrai le lien quand il sera sur YouTube, et je vous mettrai aussi quelques photos!
(C'est drôle comment mes posts sont souvent classés École et Le love, en même temps.)
samedi 28 août 2010
Que sera, sera
(avertissement, post d'une longueur démesurée)
La liste d'impro! Les camps de sélection sont dans 2 semaines. On verra ce que ça donne. Je suis de plus en plus confiante. En fait, durant l'été, j'ai gagné beaucoup de confiance.
Je suis (un peu) plus sûre de moi. J'ose parler et aller vers les gens. Ça ne me dérange plus.
Au cégep, je ne me suis jamais retrouvée seule : j'ai toujours quelqu'un à qui aller faire la conversation. Ça, pour moi, c'est un bel avancement.
Je crois aussi que le fait d'avoir passé relativement beaucoup de temps avec Whittom m'a aidé. Elle est jolie, drôle, et dit à peu près tout ce qui lui passe par la tête. Je devais en faire autant pour ne pas passer inaperçue.
D'ailleurs il se passe tant de choses de son côté. Et du mien.
Elle a un Ben (dont le coloc, Ben aussi, est royalement beau) dans l'oeil et c'est couci-couça ces temps-ci... Enfin, disons que je suis là pour l'écouter. J'écoute bien moi.
Mais le fait est que cet été on a passé quelques soirées avec Ben et Ben et... j'ai sincèrement flashé sur le coloc. Même Whittom trouve qu'on s'entendait « trooop bien ». Elle appuie ma décision de lundi (ouf je sais, ça fait peu de temps) et ne cesse me répéter que mon ex était trop « sérieux » pour moi. Qu'il me faudrait un gars funny funny, un peu fumeur, plus out-going... Le tout en me faisant des clins d'oeil appuyés parce qu'on sait très bien toutes les deux qu'elle parle du-dit coloc.
Pour faire une histoire courte sur le coloc, c'est sa première année au Vieux (sauf qu'il a fait 2 ans ailleurs) et Whittom lui avait promis une visite du cégep. Sauf que -oh malheur!- elle ne pouvait pas lui faire et m'a proposé de lui faire à sa place... Non, c'était même pas arrangé!
Bref, j'ai passé un super moment avec le coloc, on a rit, c'était plaisant, il est même dans mon casier (oui N, c'est lui!).
Au bout du compte, notre seul sujet de conversation, avec Whit, c'est Ben et Ben. C'est presque pathétique (mais ô combien divertissant).
Donc tout va bien de ce côté là... et pourtant, je ne m'y attarde pas trop. Je ne me fais aucune attente. On dirait que ce type de garçon est tellement inaccessible que ça ne se fera jamais. Je me convainc que ce n'est rien, pour ne pas être déçue (présentement, mes sentiments envers lui sont : le trouver beau) ou pour être très surprise si jamais il se passait quelque chose.
Pourtant, Whit me l'a fait remarquer, mon ex copain, je le trouvais inaccessible. Et, à la manière de la grande sage, elle me dit toujours que si le feeling qu'il se passe quelque chose est là, si ton instinct féminin pense que ça se passe aussi de l'autre côté, c'est que c'est réellement là. L'instinct de fille, ça ne trompe pas.
En tout cas.
Advienne que pourra.
mercredi 25 août 2010
Nouvelle saison
J'aime bien l'état dans lequel je suis. Bien avec moi-même.
On s'est parlé et tout est correct, réglé, disons. Je ne regrette pas ce que j'ai dit (je n'ai rien dit de blessant!) ou la décision que j'ai prise.
C'est un très beau garçon, vif d'esprit, curieux, mais pas pour moi. C'est tout.
Tous nos amis communs le savent déjà et j'ai vérifié, je ne passe pas pour la grosse méchante. Ça me rassure... j'en avais tellement peur.
Il a dit aux gens que c'était mutuel... mettons. Pourtant je sais qu'il l'a plutôt mal pris. Pour ma part, je devais le faire, pour moi, pour lui. Ça devenait lourd.
Sinon j'ai eu une rentrée tout en douceur. Je suis fatiguée un max parce que je dormais mal avant la rentrée, j'étais pratiquement hantée par toutes les questions, la discussion que je devrais avoir avec lui, la rentrée, les dernières journées de travail...
Finalement ça s'est bien passé et j'étais trop dans la vague d'excitation qu'amène la rentrée que je n'avais plus le temps de penser à ça.
J'ai revu tous les gens de mon programme; on a une cohorte d'enfer. J'ai aussi vu plein de petits de CJE tellement pas dans leur élément. Je vais avoir des cours intéressants. Des profs intéressants. Ce n'est que la moitié de la semaine et j'ai un bon feeling pour la session à venir.
On dirait que je recommence à neuf. Nouvelle saison dans l'émission de ma vie. Les mêmes personnages qu'on aime tant sont toujours là. Et j'espère encore vous suivre pendant ce temps.
Allez, divertissez-moi!
dimanche 22 août 2010
Lois
La « loi » qui dit de pas sortir avec/te taper le meilleur ami de ton ex... je comprend pas ça. Je veux dire -je suis tellement pas dans cette position présentement- je comprend pas ce qui a de mal ou tellement wrong là-dedans.
Ok, il peut y avoir des frettes... Mais bon, qu'est-ce que c'est dans une vie, des frettes? Et puis si la relation précédente s'est finie en bons termes?
Puis en plus on sait que ça m'est déjà arrivé, alors bon, on comprend mon incompréhension vis-à-vis ce cliché (ben oui, c't'un cliché selon moi).
J'en parle parce que ça m'est venu à l'esprit en écoutant Skins, ma nouvelle télésérie que je regarde présentement.
Mais la vraie question là-dedans (y en a-t-il vraiment une?) est de savoir ce que vous en pensez.
jeudi 19 août 2010
Ni oui ni non.
Je sais que c'est là (ou que ce ne l'est plus, justement) et ça me fait peur.
La vie ne peut pas juste être simple. Il n'y a personne pour prendre les décisions à ma place. Je dois décider de ce que je fais. Je dois prendre des choses et en laisser d'autres.
Mais qui me dit que ce sera meilleur qu'avant? Qu'est-ce qui me dit que je fais le bon choix?
C'est de la merde tout ça. Ma vie amoureuse est en dégringolade la plus totale selon moi. Ça ne paraît peut-être pas, mais c'est comme ça que je le sens. Je ne vois le bout de rien. Je ne veux faire pleurer personne, surtout pas moi (ben oui, je suis égocentrique de même).
Je veux en devoir à personne. Je veux que personne ne me doive rien. Je veux m'amuser, je suis jeune, j'ai la vie devant moi.
Alors pourquoi je m'en fais autant ces temps-ci? Parce que j'ai une conscience. Une putain de conscience. L'ange sur l'épaule et le diable sur l'autre, je le vis constamment. Ceci ou cela. À droite ou à gauche. Oui ou non.
Oui ou non.
Je n'en sais rien.
Je veux mon bien sans faire de mal aux autres. Est-ce que c'est possible? Sincèrement? Je ne crois pas.
Pour mon amie Whittom, tout va bien ces derniers temps. Une histoire se crée avec un garçon qu'elle a dans l'oeil depuis un petit moment déjà. Elle a hâte d'aller au cégep. Ça recommence à bien aller à son boulot. Mais elle n'arrête pas de me dire : « J'attends tellement juste l'affaire qui va tout faire chier ». Je lui réponds toujours que pourquoi, pour une fois, tout ne pourrait pas bien aller? J'y crois. Pour elle. Pourquoi pour quelques semaines, quelques mois, on ne pourrait pas ne pas s'en faire? Vivre une vie sans soucis, sans attaches, surtout... Aller au travail, oui, et à l'école, aussi, parce qu'il faut bien gagner de l'argent et réussir ses études... Moi j'aime ça de toute façon, alors je le ferais.
Mais pour le reste? L'amour?
Marde. Mardmardemarde.
Je sais pluuus quoi faire.
samedi 14 août 2010
La vie est (plus ou moins) belle.
Je travaille tellement que je n'ai pas le temps de penser à écrire quoi que ce soit ici.
Je suis fatiguée, j'en ai ras-le-bol de mon boulot, je fais des heures de malade.
Mais bon. Je vais quand même bien sinon. Ça va bien avec mon copain.
jeudi 5 août 2010
mercredi 4 août 2010
Je me sens comme de la merde.
Mon après-midi d'hier s'est terminé avec : « J'ai besoin de temps pour penser ».
Il ne comprenait rien mais moi je ne savais pas plus quoi dire.
En plus, quand il est parti, il s'est remit à orager. Il était en short et en t-shirt, sans parapluie. Je pouvais pas plus me sentir mal que ça honnêtement. Comme de la marde.
Oui, mais non.
Je n'en peux plus.
Aujourd'hui, il était prévu que mon copain et moi passions la journée ensemble pour sa fête (qui était il y a quelques jours déjà, mais il était en famille à Rivière-du-Loup). Je me suis dit qu'ayant toute la journée devant nous, on irait au centre-ville pour lui payer quelques morceaux de linge (j'aime magasiner pour un garçon hihi... en plus, il a besoin de nouveaux vêtements!) et aussi qu'on irait voir l'exposition We want Miles au Musée des Beaux-Arts puisque ça fait longtemps qu'on voulait y aller. Ensuite, on reviendrait chez moi, seuls -mes parents étant partis- et je lui aurait cuisiné un bon petit souper.
Mais non.
Il ne m'a pas rappelé, et j'ai découvert tout à l'heure qu'il s'entraîne jusqu'à 16 heures.
La goutte qui fait déborder le vase, qu'on dit? Mouais.
Maintenant, chaque petit truc comme ça me mets en rogne. Ça ne va pas. Je ne sais plus quoi penser. Je veux lui faire plaisir et il ne s'en rend pas compte.
Je ne (re)connais plus les sentiments que j'ai envers lui.
Je ne sais sincèrement plus quoi penser.
mardi 3 août 2010
J'ai hâte que les classes débutent, honnêtement.
Dans 3 semaines jour pour jour, je suis au cégep.
Avec tous mes amis toujours là. Toujours quelqu'un à qui parler.
Toujours quelque chose à faire, un blague à raconter, une histoire à entendre.
Et les cours, aussi! J'ai hâte de continuer mon cheminement.
Donc, je disais, 21 jours...
dimanche 1 août 2010
[En aparté]
Trois mois que je l'avais vu.
Je dois dire que je commençais à avoir hâte de le revoir. J'avais hâte de voir comment ses cheveux étaient rendus longs, comment il avait bronzé sous le soleil ces derniers temps. Après un « Allôôôô » joyeux et quelques bribes de conversation pendant les feux d'artifices, rien.
En marchant vers le métro, il tenait une conversation en aparté et ils parlaient de sujet siii important qu'on ne pouvait les déranger. Nice. Le moment était vraiment mal choisi.
Ça m'a rendue triste. Je ne sais pas comment il va, comment a été son voyage, comment se passe son été, si on lui a manqué. Rien.
Je n'ai pas tant aimé ma soirée d'hier, et c'était mon idée de se voir.
Tu te sens pas importante dans un moment comme celui-là.
jeudi 29 juillet 2010
Inception
Je ne suis pas tant fatiguée et pourtant je dois me lever dans six heures et j'ai eu une grosse journée. Je reviens du cinéma, j'ai vu Inception. C'est assez réussi! J'ai bien aimé. C'est un bon mindtwister. Je pense que je sais un peu pourquoi je ne veux pas me coucher. Je reçois des copains à souper demain. J'ai plein de choses à faire d'ici là (dont travailler jusqu'à 17h et me rendre le plus rapidement possible à la maison!) et ça m'excite. J'ai hâte de les voir!
lundi 26 juillet 2010
Basquiat
Jean-Michel Basquiat first became famous for his art.
And then he became famous for being famous.
And then he became famous for being infamous.
- Richard Marshall.
Basquiat est un artiste que j'affectionne particulièrement. Il a commencé par faire des graffitis dans New York et s'est fait connaître pour son art plutôt grunge au tournant des années 80. À la moitié de cette décennie, il était à son apogée. En 1988, à l'âge de 27 ans, il est mort d'une overdose de speedball.
Un documentaire est à paraître bientôt. Je ne sais pas où je pourrai le visionner, malheureusement...
Un article des Inrocks l'annonçant:
vendredi 23 juillet 2010
Chalet pt.II
Je vais encore au chalet ce weekend. Avec mon copain cette fois. Et il va rencontrer toute la grande famille lors de la fameuse journée à notre chalet avec tous les cousins et les oncles et les tantes et les grands-parents.
Si j'étais lui, je me préparerais aux blagues de mononcle.
Je ferai un compte-rendu. Sinon, à dimanche!
mercredi 21 juillet 2010
Si vous n'avez pas encore de compte (ça viendra, je le sais!) vous pouvez toujours regarder dans la section « mon twitter » : je tweet parfois des liens d'articles, de vidéos, de photos, etc. Allez jetez un coup d'oeil, ça vaut la peine (t'sais, parce que c'est moi qui les choisis, ces liens!)
(Je sais pas si vous avez remarqué, mais je fais de l'excellente propagande... ouais mettons. Haha)
« Tu lui dis que son kit est beau, pis après... »
Hier j'ai passé une autre bonne soirée à Repentigny chez ma nouvelle amie. Un vin et fromages qui s'est étiré, pour moi, jusqu'à 5 heures du matin. Nous étions épuisés mais continuions à faire des blagues auxquelles je riais honnêtement aux éclats. C'était magique, le soir, après une baignade à la belle étoile à 1 heure du matin, de rentrer et d'entendre les garçons jouer de la guitare que pour nous. Des soirées comme ça, c'est rare. Ça se prend surtout très bien.
vendredi 16 juillet 2010
Revenir pour mieux... repartir?
Je veux un récit du voyage de M.
Maintenant!
Mais je crois que ça va attendre.
Elle me manque!
mercredi 14 juillet 2010
mardi 13 juillet 2010
lundi 12 juillet 2010
Blogosphère (ce mot est beau)
J'adore les blogs.
Le genre de cyber-anonymat me rejoint totalment. Je tombe souvent sous le charme de la plume (plus ou moins) adroite d'un bloggeur qui raconte ses états d'âme ou ses aventures d'un soir.
J'imagine des dizaines de vies, en une soirée, à naviguer de blog en blog. Je me dis qu'un jour, je les rencontrerai. Un jour, je les croiserai dans un bar, sûrement sur Mont-Royal et je dirai : « Lui, je le connais. »
Parce qu'un journal intime, c'est fait pour les fillettes. Un blog par contre, c'est pour un gentleman déchu.
samedi 10 juillet 2010
Poème de la nuit où il avait plu toute la journée
J'arrive à la maison, minuit trente-huit, épuisée.
Je me sens lourde et écrasée par l'humidité.
J'enfile ma nuisette, mes flip-flop, et je vais dehors.
C'est la nuit, tout le monde dort.
Un clic, une étincelle.
Je regarde la sombre ruelle.
Je respire profondément.
Le temps s'envole en fumée, souvent.
Mais les dix prochaines minutes sont à moi.
Rien qu'à moi.
vendredi 9 juillet 2010
jeudi 8 juillet 2010
Parlons téléséries! (Je sens que je vais en perdre quelques uns...)
Je ne sais pas pourquoi mais j'avais envie de faire un spécial séries télévisées que j'ai écoutées parce que Dieu sait (je n'aime pas tant utiliser cette expression) qu'il y a de bonnes séries qui se sont faites au fil des années.
Surtout que maintenant, je m'en cherche une autre à commencer.
À date ça va comme suit :
Friends saison 1 à 10 (série complète)
Oui, même si c'est une sitcom comme on les connaît, on s'attache aux 6 personnages. Et oui, il y a de très bons gags. J'entends souvent des gens me dire : «Meh, Friends.» Et ces personnes n'ont jamais écoutés plus de 2 ou 3 épisodes, probablement pas au complet, et éparpillés dans différentes saisons. Ça ne donne aucun aperçu légitime! Bref, si vous voulez quelque chose de léger, qui fait sourire (ç'a été mon remonte-moral un bon bout de temps), c'est ce qu'il vous faut.
Mad Men saison 1, saison 2, saison 3
J'attends la 4e saison impatiemment. L'ingénieuse histoire d'hommes travaillant dans une agence de publicité de la rue Madison à New York, dans les années soixante. Tout de cette série me plaît : la trame, la musique, les costumes (les femmes ont des robes à faire baver, sérieusement), les personnages... On ne voit pratiquement jamais les hommes travailler (et l'histoire prend pourtant place dans les bureaux!) mais ils ont déjà commencé à boire leur Scotch à 9 heures du matin et fument cigarette sur cigarette. On voit les multiples aventures de Don, le mystérieux tombeur de femmes... qui a aussi une épouse et des enfants en banlieue! Excellent. Sérieusement.
Gossip Girl saison 1, saison 2, saison 3
Ça c'est mon côté fille et je l'assume complètement (ok, peut-être pas...). Je continue à l'écouter (j'attends la 4e saison) simplement pour l'histoire. Les acteurs ne sont vraiment pas géniaux mais l'ambiance donne absolument le goût d'habiter dans l'Upper East Side de New York et d'acheter une nouvelle robe chaque semaine.
How I Met Your Mother saison 1 à 5
Une autre sitcom, qui ressemble beaucoup à Friends mais en un peu moins drôle. Du moins, l'humour n'est pas le même. De mon point de vue, l'humour est surtout plus actuel (Friends a commencé en 1994...) mais les thèmes restent essentiellement les mêmes... Seules différences étant qu'ils sont 5 amis au lieu de 6, et se ils rencontrent dans un bar, pas dans un café...
Six Feet Under saison 1 à 6 (série complète)
Probablement la meilleure série all in all que j'ai vue. Très bien ficelée, l'histoire est à la fois touchante, un peu troublante (les personnages principaux travaillent dans un salon mortuaire et en sont propriétaires), mais surtout très humaine. La mort est évidement le thème central, toutefois on explore plusieurs facettes des relations humaines (compliquées, c'est la morale) tout au long des saisons. Vraiment excellent. Le script, la réalisation, tout. La finale de la série est probablement la meilleure finale télévisée jamais réalisée. Elle est complètement renversante. Selon moi, s'il y a bien une série à voir, c'est celle-là.
Dexter saison 1 à 4
Quand même amusant parce que j'ai commencé à regarder cette série alors que je venais de terminer Six Feet Under et l'acteur principal de Dexter, Michael C. Hall, était aussi dans Six Feet Under et jouait le rôle d'un homosexuel très stuck up... Dans Dexter, il est... Dexter Morgan, analyste d'éclaboussures de sang pour la police de Miami de jour et... tueur en série de nuit! Série très originale, j'adore et je ne pouvais pas ne pas en regarder au moins 2 ou 3 en ligne. J'attends la 5e saison impatiemment.
Arrested Development saison 1, saison 2 en cours
Probablement la série la plus low bugdet de toutes mais d'un humour mi-absurde, mi-ironique, qui est tout à fait de mon genre.
Nurse Jackie saison 1 en cours
Je n'ai regardé que quelques épisodes, et je ne sais pas si je vais continuer. Une autre série d'hôpital (je regardais Grey's Anatomy quand mes parents la regardaient) mais quand même avec des nouveaux éléments : on suit l'histoire d'une infirmière, pas du neuro-chirurgien chix et tellement inaccessible. Ça fait différent. Et Nurse Jackie, elle n'a pas la langue dans sa poche. On découvre dès le premier épisode qu'elle aussi a une double-vie. D'ailleurs, le premier épisode, dans sa composition, et de la façon que c'est amené, ressemble énormément au premier épisode de Mad Men, mais on est pas autant intrigués de connaître la suite de Jackie...
Les Invincibles saison 1, saison 2, saison 3 (série complète?)
(Je ne crois pas qu'il y en aura une 4e... sait-on jamais!) Vous en avez sûrement tous déjà regardé... et avec raison! On s'attache terriblement aux quatre garçons plus pathétiques les uns que les autres. On suit leur tentative de passage à la vie adulte (bien qu'il aient déjà leur trentaine...) et tout ce qui vient avec : travail (ou perte de), relations amoureuses (ou manque de) et autres problèmes sérieux. Vu que c'est une série québécoise, je me sentais déjà un peu plus proche (c'est vrai que New York c'est pas loin... mais quand même!) mais surtout un peu plus fière.
Minuit le soir saison 1, saison 2, saison 3 (série complète)
Minuit le soir, c'est avant tout l'histoire de 3 hommes, des bouncers dans un bar de Montréal. Puis, c'est l'histoire de Gaétan, le plus vieux, qui ne rajeunit pas, mais qui espère quand même toujours trouver l'amour. Il y a aussi Louis, « le gros » qui, par moments, ne sait plus trop qui il est ou où il s'en va. Il y a aussi Marc, qu'on suit de plus près, le mystérieux, l'intense, et Fanny (si je me souviens bien...), la propriétaire du bar, qu'on suit dans le nightlife de Montréal et tous tentent tant bien que mal de vaincre leurs démons intérieurs. Ça, c'est la série québécoise que je recommanderais vivement. Oui, vivement.
Sur ce, je n'ai pas encore décidé quelle série j'allais commencer. À date, sur Facebook, on m'a proposé Skins (qui me tente quand même), Freaks and Geeks (dont j'ai jamais entendu parler), The Office (qui obtient beaucoup de votes à date!), Lost, Dr. House, 30 Rock (qui me tente pas mal aussi) et True Blood (bah, des vampires).
Edit : Prison Break et Entourage se sont ajoutées. Ok maintenant je sais juste plus quoi choisir.
Encore edit : Ajout de Heroes et Weeds. Sinon, y'a un beau et long commentaire (yé!). Finalement je vais y aller avec 30 Rock et True Blood. Faut bien que j'essaie ça, les vampires.
mardi 6 juillet 2010
Boy oh boy
Les évènements me dépassent un peu ces temps-ci.
Ça fait une semaine que je n'ai pas vu mon copain. On s'est parlé plusieurs fois au téléphone, oui, mais sans plus. Je fais des activités de mon côté et lui fait les siennes.
Quand je veux le voir, ils a un entraînement, ou il travaille à des heures pas possibles. Quand il veut me voir, je travaille, ou je lui annonce (avec un petit pincement au coeur) que j'ai déjà des plans avec d'autres gens. Mais je ne l'invite pas. On dirait qu'il me faut mon temps sans lui, avec d'autres gens.
Il me semble que plus ça va, plus on est indépendants.
Mais je me demande si ce n'est pas que nous avons fait notre temps. Je voudrais croire que non. Je ne veux pas laisser ce qu'on a.
D'un autre côté, il y a l'aventurière en moi (oui, elle existe...) qui veut que cet été soit l'été de toutes les découvertes. Tous les plaisirs. Toutes les aventures.
On dirait qu'être en couple est un frein mental à ça.
Peut-être que je créée ce frein, aussi.
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
lundi 5 juillet 2010
Heartbeats
S'il y a une chanson qui aura été mon coup de coeur du printemps, c'est bien Heartbeats. Je l'ai découverte en partie grâce à mon copain et en partie parce qu'une de ses versions (un remix assez minable malheureusement) passait au magasin ce printemps quand je travaillais.
La première version (la vraie - donc, l'originale) est du groupe suédois (je fais dans la Suède ces temps-ci!) The Knife et date de quelques années déjà. Plus joviale, le thème est toutefois assez triste :
Puis il y a l'autre version, celle qui me fait craquer, de José Gonzalez (lui aussi Suédois... d'origine argentin toutefois, on se l'imaginera), douce, calme, avec sa voix magnifique accompagnée de sa guitare seule :
Miike Snow
Ces chansons me chicotent depuis un moment. Miike Snow pourrait être, je crois, mon groupe (car oui, c'est un groupe, dont le leader est le suédois Andrew Wyatt) de l'été.
J'aime bien Animal pour le côté un peu ludique :
Et Silvia pour son intensité (à fond dans les écouteurs, les yeux fermés, on est transportés) :
dimanche 4 juillet 2010
Kookk
J'ai déjà vanté les mérites d'une fin de semaine passée à mon chalet alors je ne le referai pas. Je vais peut-être remettre l'emphase sur le fait que c'est totalement une autre monde. Je déconnecte. C'est génial. Je dors beaucoup, je lis, je m'assois au soleil simplement pour m'asseoir au soleil... C'est la belle vie.
En fin de semaine, mon père effectuait quelques rénovations avec son beau-frère. J'adore voir mon père travailler avec des membres de sa famille (ici, le mari de sa petite soeur). Tout roule comme sur des roulettes, les blagues fusent de partout, les outils sont prêtés, les idées échangées, les plans, planifiés.
Mon oncle vient aider mon père à faire des rénovations comme passe-temps. Il le fait comme d'autre iraient jouer au golf. Ils aiment ça, patenter, gosser, réparer.
Et puis à la fin d'une journée, après une bière, ça se voit, ils sont plus que contents du travail qu'ils ont accompli.
vendredi 2 juillet 2010
mardi 29 juin 2010
Celle qui arrive
Myriam ne part plus. C'est déjà ça.
J'ai vu partir Rachel, ma gérante, celle que j'aimais comme tout, la jeune et amusante boss, celle qui allait voir les matchs d'improvisation aux mêmes endroits que moi. Elle est partie sans nous avertir, un matin elle ouvrait le magasin comme d'habitude, et à midi elle ne devait plus y remettre les pieds.
J'ai vu partir Catherine, hier, parce ce qu'elle avait fait son temps là-bas (c'est ce qu'elle dit) mais sûrement parce que Rachel n'était plus là.
Je vois arriver Yasmina, tranquillement, qui prend déjà ses aises dans le magasin. Notre magasin. Une nouvelle gérante. On verra ce que ça donne.
Montréal
Je suis allée magasiner dans le Centre-ville hier.
J'observe toujours beaucoup lorsque je me promène seule en ville.
Parce que ce sont les piétons qui, au coin Union et Sainte-Catherine, font fi des feux de circulation.
Et ce sont aussi ceux qui savent qu'au coin Union et Sainte-Catherine, il y a l'énorme La Baie.
dimanche 27 juin 2010
samedi 26 juin 2010
vendredi 25 juin 2010
Mon 24 juin
Si on m'avait dit que le 23, j'allais être à Laval, et le 24, à Beloeil...
Après m'être réveillée à Repentigny, après avoir payé 3$ pour prendre un bus qui me mènerait au bout de la ligne verte, pour débarquer à Pie-IX seulement pour me rendre compte qu'il n'y avait pas d'autobus à cause du défilé, j'ai marché, épuisée, jusqu'à ma maison.
Puis j'ai fait des biscuits à l'avoine et aux pépites de chocolat.
Et je suis allée à Beloeil. Mes amis ont un groupe et ils étaient invités au Festival de Beloeil, le soir de la Saint-Jean en plus.
Sérieusement, ils sont vraiment bons. Du talent. Que du talent. Ils reprennent des pièces des Colocs et de Jean Leloup, pour vous donner une idée, mais ils ont aussi leurs compositions originales aux airs des Colocs justement.
Donc le spectacle était bon, mes biscuits étaient bons (ils ont fait fureur) et l'ambiance était vraiment bonne.
Je suis contente d'avoir passé ma Saint-Jean comme ça. Les dernières années, ç'a toujours été assez moyen et ça se terminait en soirée très bof.
Mais là je l'ai passée avec des amis du cégep, à boire de la bière sur le bord de l'eau.
Je suis revenue au terme de cette soirée, après de multiples détours, dans une auto qui humait l'herbe, à... 3h30 du matin.
Je me levais à 7h30 pour travailler toute la journée.
jeudi 24 juin 2010
«Viens manger mes sushiiis»
Ça fait longtemps que je m'étais « fait une amie ». Se faire une amie comme quand j'avais 5 ans.
Pour faire une histoire courte, hier était l'anniversaire d'un copain et on est allés prendre un verre pour l'occasion. Lui et d'autres amis voulaient aller voir un spectacle extérieur un peu plus tard, dans leur patelin (Laval...). Je les ai suivis. En autant que je ne rate pas le dernier métro.
Vous aurez deviné, je l'ai raté.
Une amie s'est proposé pour que j'aille dormir chez elle, à Repentigny (oh là là, je sais, j'allais de plus en plus creux). J'ai accepté et l'ai remerciée mille et une fois.
Cette amie, que j'ai rencontrée pendant la deuxième session, est vraiment divertissante. Je l'adore, elle me fait rire et en plus, s'habille avec des vêtements absolument mignons et hipsters.
Ce matin, au réveil, autour de nos bols de céréales, sa mère est venue se présenter.
« Maman, c'est elle dont je te parlais! »
« Ah oui! Je me rappelle, une fois tu m'as dit : "Je crois que je suis en train de me faire une nouvelle amie!" »
C'était vraiment adorable et agréable à entendre. Ç'a vraiment fait ma journée.
J'ai une amie!
lundi 21 juin 2010
Répondeur
Allo L c'est M je t'ai appelée parce que je pars bientôt pis je voulais te dire que je t'aimais et qu'on se revoit bientôt, pis merci pour tes souhaits de bon voyage... pis je te souhaite un bel été aussi pis... c'est pas mal ça. Amuse toi là, fais des beaux gros sourires au soleil, bronze toi, fais attention pour pas travailler trop, pis mange des bonnes affaires, danse, bois beaucoup, sors Anne-Marie pis voit des gens. C'est ça là... Bye bye bon été j't'aime fort, on se voit en août.
dimanche 20 juin 2010
Je me dis que si je l'écris je rendrai ça plus officiel
J'ai décidé que j'irai faire quelques kilomètres de vélo tous les jours ou jogger quelques minutes tous les jours.
Et aussi recommencer à jouer du piano. Peut-être une vingtaine de minutes par jour, après on verra.
Gros été en vue.
Désillusion
Après un réveil plutôt mouvementé ce matin, pendant que JR prenait sa douche, je me suis glissée hors du lit pour aller à la cuisine.
J'ai sorti le grand jeu : crêpes, fraises, bleuets, sirop d'érable, jus d'oranges fraîchement pressées...
Bon, d'accord, je n'ai pas pressé le jus.
Tout de même, j'avais mis de la musique et étais plus que ravie de faire le petit déjeuner pour mon amoureux.
Serviette à la taille, cheveux humides et en bataille, il est venu me rejoindre et, après un baiser tout doux dans le cou, pendant que j'équeutais des fraises, il me dit :
« J'peux prendre des toasts? »
mercredi 16 juin 2010
T'es pas game
T'es pas game d'aller à l'anniversaire de ton ex alors que t'avais prévu au départ de voir ta copine parce que tu ne l'as pas vue depuis 4 jours.
Attend. Oui, t'es game.
Parce que quand tu dit : « T'es pas game... » à un garçon, il est toujours prêt. Ça vient chercher leur ego. Ça niaise plus.
Mon amie racontait l'autre jour qu'elle était à la bibliothèque (7e étage du cégep) et qu'elle travaillait avec des copains sur un projet. Ayant de plus en plus faim mais n'ayant pas apporté son lunch (mais surtout, ne voulant pas faire l'aller-retour du 7e au 3e étage), elle a texté son copain du moment : « T'es pas game de m'amener mon lunch à la biblio ».
5 minutes plus tard, il arrivait avec un sandwich.
Solitude awkward (parce que j'adore ce mot anglais et n'y trouve pas encore de traduction satisfaisante)
Il y a ce moment inconfortable et étrange où on se retrouve seul dans un endroit restreint (i.e. un bar ou un match d'impro, ou mieux, un match d'impro dans un bar), entouré de gens qui eux, sont à deux, trois, quatre, même douze !
Mais toi tu attends quelqu'un. Seul.
Tout le monde te regarde parce que tu es la seule personne seule.
Pris au dépourvu, tu fouilles dans ton sac, en tout cas, tu fais semblant de chercher quelque chose... Tu prends ton cellulaire et fais semblant de texter, puis tu te dis que tu texterais bien pour vrai, pour voir où en est cette personne tant attendue.
Et ce moment est long.
Et tout ce temps, les gens autour, ils s'en balancent complètement que tu sois seul.
lundi 14 juin 2010
Brise d'après-pluie
Un vent de fraîcheur.
Du renouveau dans du classique.
Un compte Twitter. Ben oui, j'ai ça moi, un compte Twitter. Je vais peut-être combiner mon blog avec Twitter, vu que j'ai même pas tant de suiveux que ça. On verra.
Moi j'aime bien Twitter (bon d'accord, je viens de décider ça, après une journée d'utilisation...). M'enfin. Ça serait bien de vous y voir tous !
Vous pourrez donc désormais me suivre à @LDupontify !
samedi 12 juin 2010
Parce qu'il le fallait bien
Tous les crédits à M pour l'avoir trouvé bien entendu.
Baby I'm Yours (feat Ifrane), de Breakbot.
Ça ne me sort pas de la tête ! Et le clip est tellement beau !
mercredi 9 juin 2010
Boréale
J'ai bu.
Je suis bien.
Je reviens de voir mes deux meilleures copines.
Je viens de rire en regardant un match d'impro.
Je suis dans mon lit, repue, rassasiée de bon temps avec mes amies, de rires, de confidences, d'anecdotes. Je vais bien.
Mon copain vient de me dire qu'il m'aime. Qu'il réalise de plus en plus à quel point il m'aime. Il est mignon.
Et pourtant, au bout de mes doigts... quelqu'un d'autre.
Je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas tourner rond un de ces jours. Enfin. On verra. Tout est relatif.
samedi 5 juin 2010
Et j'y suis allée à vélo
Il doit sincèrement y avoir un Dieu des bouncers.
Je suis rentrée au Saint-Sulpice, en regardant le doorman dans les yeux, et il ne m'a même pas demandé mes cartes. À la première tentative (puisqu'il y a trois entrées !).
Ça rend une soirée mal partie plutôt agréable.
Paparazzi
F., tu ne devineras jamais qui j'ai croisé ce soir.
Ou plutôt tantôt, à 1h30 du matin.
Éric C., 10putes en personne. Depuis le temps que je me demandais de quoi il avait l'air. Je l'ai suivi (parce que j'allais dans la même direction) pendant 3-4 rues.
C'est tout.
:)
vendredi 4 juin 2010
Câline.
Aujourd'hui, 16h52. Je suis en train de me préparer pour mon shift de 17h.
On m'apprend que ma boss est partie ce midi. Partie, partie. Elle « ne fait plus partie de l'équipe Jacob ». Comme ça, sans préavis. Ben, pour moi, en tout cas. Elle était sur l'horaire pour les deux prochaines semaines. Je ne l'ai pas vu venir.
En fait, je ne l'ai pas vue partir.
Ma boss super cool de 24 ans qui va voir les mêmes matchs d'impro que moi, qui connaît plein de gens que je connais, qui voit les références musicales que je fais quand je parle, qui m'a passé toutes les 10 saisons de Friends pour que je les regarde autant que je veux. Celle qui faisait que le travail, ça devait pas nécessairement être plate. Que c'était permis, à des minutes de la fermeture, de s'amuser à imaginer une chorégraphie sur les chansons horriblement mauvaises qui jouent en boucle à longueur de journée.
16h54. Je pleure.
Je ne sais pas vraiment pourquoi.
Pourtant elle n'est pas morte. Elle n'est juste plus ma boss.
17h08. Sortie de la boutique, ils ont appelé quelqu'un pour me remplacer. Je ne suis pas capable de sourire et prétendre que tout vas bien. C'est un de mes défauts. La transparence.
Dans le service à la clientèle, c'est un défaut.
Autrement, je n'ai pas vraiment cette qualité lorsqu'elle s'avère être une qualité.
Malheureusement.
Miettes de brownies dans mon lit
Quand tu pleures devant un métro et qu'un des contrôleurs de la STM, en pause, s'approche de toi et te demande :
« Ça va ma belle ? »
« Ouioui madame. Ça va. »
« Tu sais les contrôleurs sont là pour ça. Va les voir si y'a quoi que ce soit. »
Tu sais que tu as frôlé le fond du baril.
lundi 31 mai 2010
365 messages
365 messages ce n'est pas beaucoup. Parce que 365 messages c'est comme si j'écrivais une fois par jour, tous les jours pendant une année. Alors 365 messages ce n'est pas beaucoup.
cqfd.
dimanche 30 mai 2010
Blanc
La page blanche.
Le trait vertical qui clignote à intervalles réguliers. La seule chose qui semble en mouvement, c'est le curseur. Ni les idées, ni même les paupières qui ont cessé de battre tant l'attention est gravement fixée.
Pourtant il y a un deadline assez motivant. Pire, ce ne sont pas les ressources qui manquent. Sauf que rien ne semble matière à créer, inventer, imaginer. Rien n'est bon à la fabulation ou au conte.
La vie regorge de toutes ces petites histoires, de ces petites anodineries et banalités dont il est bien courant de relater. Or ce n'est pas ce qu'il faut. Pas maintenant.
Il fallait trouver quelqu'un qui raconterait une histoire, son histoire, et dont la trame constituerait la source d'inspiration première.
C'est ce qu'il faut. De l'inspiration.
vendredi 28 mai 2010
Inepties d'une vie
La vie est remplie de non-sens. Surtout la mienne.
Je me contredis sans cesse. Dans ma tête. Dans ce que je dis. Dans ce que je ressens.
Comment je fais pour mettre de l'ordre là-dedans ? En parler ? Faire part de secrets bien gardés... de remords... peut-être même de regrets ?
Premièrement arrêter de paniquer car ça ne va pas si mal que ça, ça va même bien.
Deuxièmement se rendre compte que ce n'est qu'une folie passagère. J'ai rien à dire dans le fond. Tout va bien.
Contradiction je disais ?
mardi 25 mai 2010
Entendu.ca
Entendu à Montréal ne fonctionne plus depuis un mois (en tout cas, pour moi...). Quelqu'un sait quelque chose ?
lundi 24 mai 2010
Agrumes
Prendre le temps de manger un pamplemousse, c'est prendre du temps pour soi.
Toute notre concentration est rivée sur les petites pulpes roses, avec précision on manie le couteau doublement dentelé.
Il y a plusieurs manières de manger son pamplemousse : soit on sépare tous les quartiers un à un, ou, on coupe le haut en faisant un tour, le premier côté en faisant un autre tour, puis l'autre côté pour un dernier tour...
Vous aurez deviné quelle façon je préfère.
Certains le pèlent et le mangent directement. Je trouve ça amer.
La pincée de sucre est adorablement appropriée.
Puis on déguste chaque morceau... De la fraîcheur à l'état pur.
À la fin, de tout mon être je presse le pamplemousse à même ma cuillère, espérant récolter le plus possible de ce délicieux jus. Et je sirote.
J'aime beaucoup les pamplemousses.
dimanche 23 mai 2010
Encore une histoire de souliers ou comment insérer une grande quantité de traits-d'union en une petite centaine de mots.
Encore une histoire de souliers
On garde les vieilles chaussures. D'un coup qu'on jardinerait, ou qu'on peinturerait. Sait-on jamais.
Peut-être qu'on y est encore un peu attachés... Après tout on les a quand même achetées au départ. On les a trouvées confortables, peut-être leur a-t-on trouvé un petit je-ne-sais-quoi au magasin.
Ou peut-être les avions-nous obtenues au bout de plusieurs concessions. Peut-être en avions-nous vraiment besoin. Ou, simplement, nous les désirions plus que tout. Et c'était dur de résister à la tentation.
Outre les raisons purement pratiques comme le jardinage ou la peinture, est-ce normal de les réessayer, juste pour voir si elles nous font encore?
samedi 22 mai 2010
dimanche 16 mai 2010
Ce soir, j'ai écrit un courriel à mon professeur d'histoire.
Son dada : l'informatique. Il est un peu geek. Il fait de très belles présentations Power Point et fait des Prezis et des belles animations pour égayer la prise de notes pendant ses classes. Il utilise tout plein de raccourcis sur le clavier.
Quand il nous répond via email, il signe toujours « G. ».
Tantôt, j'ai reçu sa réponse et elle commençait par « Allo L. ».
Une fraction de seconde, j'ai cru qu'il était au courant de ce blog.
J'ai eu peur. Puis j'ai souri.
jeudi 13 mai 2010
Et Vian! dans la gueule
Au TNM hier.
J'ai bien aimé ce melting pot de textes, extraits de pièces et chansons de Vian. C'était divertissant. Théâtre mélangé au chant, à la musique (notamment une clarinette basse, je pleurais de beauté) dont des percussions jouées par les acteurs mêmes.
En fait, le tout était un collage de ses textes les plus anti-guerre. La pièce centrale, en tant que telle, était d'un comique subtil et décapant. Emmanuel Bilodeau est beaucoup trop drôle. Alain Zouvi (juste là... Alain Zouvi... haha) m'a étonnée. Il était même habillé en femme pendant deux scènes et ça valait sincèrement mille dollars.
Bref. Le TNM a vraiment souvent des bonnes pièces et les Lorraine Pintal de ce monde savent comment rendre leur vie aux pièces. Et les distributions sont souvent aussi géniales.
La saison 2010-2011 me tente tellement.
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À la fin, lors des applaudissements, Emmanuel Bilodeau (je crois, si j'ai bien vu) a ramené de l'arrière-scène un chandail du Canadien, en montrant de ses doigts « 5 » et « 2 ». Les spectateurs ont redoublé de vigueur dans leur applaudissements.
À notre sortie, sur Sainte-Catherine, c'était le chaos (sonore plus qu'autre chose. Je hais la pollution sonore).
Klaxons, trompettes, pouet pouet en canne.
Ça nous a pris 25 minutes juste sortir du centre-ville...
mercredi 12 mai 2010
dimanche 9 mai 2010
vendredi 7 mai 2010
We have a problem
Les gardiens de sécurité de mon cégep, qui n'ont pas plus de 25 ans, qui parlent très fort de leur soirée et de la personne qu'ils ont ramenée chez eux, qui envoient des messages textes à toutes les minutes et qui (je vous le jure) câlinent des colonnes rondes pour savoir si leurs mains peuvent se rejoindre au bout... bien ces gardiens-là... ont aussi aucune crédibilité.
mardi 4 mai 2010
Pour les geeks
Je me demande si l'existence de ce blog doit rester secrète aux yeux de mon copain.
Le sujet a déjà été abordé et je m'en détournais toujours habilement.
Je crois qu'il trouve que les blogs, c'est pour les geeks.
Quand il me demandait ce que j'étais en train de faire et que j'étais réellement en train de composer un billet pour mon blog, je lui répondais : « J'écris ».
Or j'écrivais parfois pendant de longs moments et il me demandait ce que je pouvais bien écrire. « Des courriels », lui répondai-je.
J'ai donc menti à propos de ce blog. Vous êtes dans le secret. Restez-y avec moi, de grâce.
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