dimanche 31 mai 2009
Les gens, le monde
samedi 30 mai 2009
Je suis une pro(crastineuse).
jeudi 28 mai 2009
Frissons
mercredi 27 mai 2009
Le début de la fin
J'ai mangé un cornet de crème glacée sous la pluie pour fêter ça.
J'ai pleuré à chaudes larmes, parce que j'étais contente, heureuse d'avoir fait tout ce chemin et d'avoir donné un bon concert.
J'ai reçu beaucoup trop de compliments pour le peu d'efforts, en vérité, que j'y avais mis.
J'ai reçu, pour la première fois de ma vie, un bouquet de fleur.
J'ai lu un texte plein d'éloges et de remerciements de ma voix chevrotante de nervosité.
J'ai joué sur une scène où l'ambiance était à son meilleur : honnête, rassurante, plaisante.
Je suis arrivée une heure et trente minutes avant que tout commence.
J'ai mangé mais je n'avais tellement faim à cause de mon estomac qui était encore tout retourné.
Je suis revenue de chez le coiffeur avec des cheveux qui sentent bon.
J'étais allée après ça, chercher un énorme bouquet de dix-huit belles et grosses fleurs.
Je suis allée prendre un café avec des copines sur l'heure du dîner pour nous donner une dernière touche de confiance.
J'ai fait un examen du Ministère...
J'ai déjeuné de force car mon estomac était tout retourné.
Je me suis réveillée et je me suis dit : ça y est, c'est aujourd'hui, le début de la fin.
lundi 25 mai 2009
Oui je sais maman
Parce qu'il y aura toujours une autre suite à chaque histoire...
dimanche 24 mai 2009
ÉPILOGUE
Je ne comprenais pas pourquoi.
Chaque fois que j'entendais son nom, je me mettais à tout repasser en boucle dans ma tête. Chaque fois que j'entendais quelqu'un parler du Saint-Hubert, je pensais à lui. Et je me trouvais donc ridicule. Je prenais de ses nouvelles par des intermédiaires, jamais directement avec lui.
Je n'étais pas capable de le voir ou de lui parler sans que des larmes montent à mes yeux. J'en étais vraiment incapable.
C'était douloureux, et je n'en parlais presque pas. Quand on me demandait si ça allait, je disais que ça allait.
Ça duré beaucoup trop longtemps à mon goût. Ç'a été la rupture la plus déchirante de ma courte existence, parce que je croyais qu'avec lui, on pourrait aller loin. Je l'aimais bien, ce garçon. Il me faisait toujours rire. Je l'écoutais sans me lasser pendant des heures, il me racontait des histoires de ses amis, de ses soirées, du cégep, de sa vie.
Et quand il m'a laissé, de cette façon si abrupte, je m'étais sentie comme un rien. Il ne m'avait pas prise au sérieux. Ce n'était pas sérieux.
DIMANCHE SOIR
Ne laissant rien paraître de ma nervosité, j'ai ouvert grand la porte et je l'ai accueilli d'un Salut! très peu convainquant.
-Entre, viens, enlève tes bottes, laisse moi prendre ton manteau...
-Non, je préfère rester ici.
-Tu veux même pas t'asseoir?
-Non... écoute, c'est pas super amusant ce que j'ai à te dire, alors je veux faire ça vite...
Ça y était. Je sentais chaque mot suivant venir cinq secondes avant qu'il ne les prononce. Je tremblais de tout mon être.
-Laurence, je peux pas continuer comme ça.
-Qu'est-ce que tu veux dire?
Je savais exactement ce qu'il voulait dire. Mais je voulais des explications.
-J'ai vraiment aimé les moments qu'on a passés ensemble, on s'est vraiment amusés, t'es quelqu'un de vraiment bien, mais là, il se passe trop de choses de mon côté pis j'ai pas le temps de penser à autre chose.
-Mais je peux te laisser du temps, on est pas pressés.
-Ça rien à voir avec toi, c'est vraiment moi, il se passe plein de choses dans ma vie et j'suis comme un peu dépassé par les évènements.
-...
-Alors je crois qu'on devrait en finir là.
-Ok. J'suis pas d'accord, pis je le voyais venir, dans le fond... mais je te comprend pas. Je comprend pas pourquoi.
Il avait les yeux pleins d'eau. Je ne le croyais pas capable de ça. Je ne m'imaginais pas pleurer l'homme qui, serrée dans ses bras, me faisait sentir en sécurité.
-Ben, moi non plus, je pourrais pas te dire pourquoi. Mais j'suis vraiment désolé, je pouvais pas continuer comme ça.
-D'accord... je trouve ça vraiment plate, pis j'ai pas vraiment le choix, apparemment... En tout cas.
-... Bon ben je vais y aller là. Bye.
-Ouais, bye.
J'ai refermé la porte derrière lui et je l'ai regardé partir, comme une semaine avant, au volant de sa voiture.
Je suis restée de très longues minutes debout, là, dans l'entrée. Je ne bougeais pas, je ne bronchais pas, c'est à peine si je clignais de l'oeil.
Au bout de deux minutes, j'ai éclaté en sanglots, longs, chauds, sur mes joues roses d'angoisse.
FIN
samedi 23 mai 2009
DIMANCHE 14 DÉCEMBRE
vendredi 22 mai 2009
SAMEDI SOIR
jeudi 21 mai 2009
JEUDI SOIR
mercredi 20 mai 2009
La Taupe
MARDI APRÈS-MIDI
mardi 19 mai 2009
Mea culpa
DIMANCHE AVANT-MIDI
J'étais restée là un instant à regarder sa voiture s'éloigner sur la mince couche de neige qu’il avait tombé pendant la nuit.
Après qu'il soit disparu à l'horizon, mes pieds ont dévalé l’escalier en quelques secondes et j'ai commencé à avancer, sans trop penser à ma destination.
Un pied devant l'autre, gauche, droite, gauche, droite...
Arrive un feu rouge. Le temps est trop long, je fais tout pour ne pas rester trop longtemps en place. Un seconde de plus et je me jetais dans le trafic. Feu vert. Sauvée.
Je ressassais les dernières heures dans ma tête. Est-ce que j'étais heureuse? Était-ce de la tristesse? Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.
Et je marchais à grandes enjambées, je courais presque, frissonnante, et mes petits doigts se congelaient mètre après mètre.
Chaque pas amenait une nouvelle pensée, plus embrouillée que la dernière. Comme pour fuir quelque chose, l'inquiétude, peut-être, je me suis mise à courir pour de bon.
lundi 18 mai 2009
DIMANCHE 7 DÉCEMBRE
À
J'ai senti mon chandail, histoire de savoir si j’étais présentable. Il avait cette odeur que tous les hommes ont, avec un mélange de gel douche très masculin. Mais c’était mon chandail. Et il sentait bon. Il sentait lui.
En cinq minutes, il était prêt. Il n'avait même pas pris le temps de manger.
Dehors, sur le perron, avant de partir, il me prenait tendrement dans ses bras, m’embrassait, puis disparaissait en une seconde au volant de sa voiture.
dimanche 17 mai 2009
Touriste dans ma propre ville
samedi 16 mai 2009
Tomates fraîches
mercredi 13 mai 2009
Stand by, 13 jours
Les maths et les statisques
lundi 11 mai 2009
La bonne femme de neige
dimanche 10 mai 2009
Mon père est plus fort que le tien
samedi 9 mai 2009
HOURRA POUR LES SUPERS!
"You may"
vendredi 8 mai 2009
Si j'avais (un peu) de temps à perdre, j'écrirais 12 autres choses narcissiques
jeudi 7 mai 2009
Histoires de mon enfance
mardi 5 mai 2009
Si j'avais du temps à perdre, j'écrirais 23 choses narcissiques pour passer le temps.
J'aime la musique et j'en joue mais dans le fond je ne suis pas si bonne que ça.
Je suis bonne pour remettre à demain (ou à jamais) ce que je devrais faire maintenant.