Je croyais ces sottises dur comme fer, comme un bonbon alléchant placé sous les yeux d'un enfant de quatre ans. Je le voulais. Je croyais que c'était possible. J'avais mis toutes mes énergies à croire que d'ici une semaine ou deux, lui et moi nous en porterions bien mieux.
Et à 21 heures piles, après son quart de travail, il avait dit qu'il m'appellerait.
Pour les appels, on pouvait compter sur lui.
- Bon, j'ai fini de travailler, là.
- Ah ok cool. Alors, on...
- Ouais ben je pensais passer chez toi dans quinze minutes, est-ce que ça va? Je veux vraiment te parler.
- Euh, oui c'est parfait.
- À tout de suite.
- Bye.
« Je veux vraiment te parler ». Est-ce que cela voulait dire qu'il avait hâte de me parler de vive voix, puisque ça faisait si longtemps?
J'étais à mon ordinateur à clavarder avec mon amie.
laurence dit : ok, j'suis là, scuse jai recu son appel
Pumpkin dit : scorrect. pis, est-ce que vous aller vous voir?
laurence dit : oui, il vient tantôt, dans dix minutes. jai vraiment peur, jsais pas à quoi mattendre. jmattend au pire, honnêtement.
Pumpkin dit : bin voyon donc, fait toi zen pas. inquiète toi pas ca va bien aller.
C'est quand j'ai lu ce dernier mot que j'ai entendu la porte sonner.
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