jeudi 28 mai 2009

Frissons

Presque personne (une trentaine, tout au plus) pour apprécier ce qui se passait à la Salle Jean-Eudes ce soir... c'est dommage.
Quoiqu'il y a quelques parents qui sont venus à l'école lundi, mardi, mercredi, et jeudi. J'imagine qu'ils ont atteint leurs quota.

Reste que c'était énormément appréciable. Annie est fantastique, je ne me lasse jamais d'écouter le son des notes parfaitement placées, parfaitement maîtrisées, qui coulent et vont se perdre dans l'air froid de la salle...

Philippe. Philippe, je l'aime tellement. C'est un bon garçon, un être pur, oui, quelqu'un de profondément sympathique, de passionné par peu de choses, mais ces passions, il les a entre la chair et l'os. C'est intrinsèque. La musique lui sert de moyen d'expression plus que tout : son amour pour Béatrice fait l'objet de la plupart de ses compositions, sinon toutes.

Et N! Ta grand-mère disait qu'elle jouissait à t'écouter, et, bien que je trouve l'expression légèrement exagérée, elle n'a pas tout a fait tort...

Les musiciens qui vous donnent des frissons, y'en a pas beaucoup. J'ai la chance d'en connaître quelques uns.

Plus tard, leurs noms vont être sur toutes les lèvres. Que se soient celles de futurs étudiants, que se soient sur celles d'un public qui en redemande, d'un orchestre philharmonique d'une grande ville, d'un public cible dans un lieu de prédilection pour les jazzmen comme le Upstairs, on en entendra parler, de ces gens-là.

Et je pourrai dire avec fierté que ces gens-là sont mes amis. Pas que nous avions jadis fréquenté la même école secondaire. Plutôt qu'ils sont mes copains... de longue date.

J'espère toujours garder contact avec eux, et pas seulement par les médias...

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