dimanche 24 mai 2009

ÉPILOGUE

J'ai vraiment été inconsolable pendant une semaine, et véritablement, j'ai caché tout signe d'émotion reliée à cet évènement pendant deux mois.

Je ne comprenais pas pourquoi.

Chaque fois que j'entendais son nom, je me mettais à tout repasser en boucle dans ma tête. Chaque fois que j'entendais quelqu'un parler du Saint-Hubert, je pensais à lui. Et je me trouvais donc ridicule. Je prenais de ses nouvelles par des intermédiaires, jamais directement avec lui.
Je n'étais pas capable de le voir ou de lui parler sans que des larmes montent à mes yeux. J'en étais vraiment incapable.

C'était douloureux, et je n'en parlais presque pas. Quand on me demandait si ça allait, je disais que ça allait.

Ça duré beaucoup trop longtemps à mon goût. Ç'a été la rupture la plus déchirante de ma courte existence, parce que je croyais qu'avec lui, on pourrait aller loin. Je l'aimais bien, ce garçon. Il me faisait toujours rire. Je l'écoutais sans me lasser pendant des heures, il me racontait des histoires de ses amis, de ses soirées, du cégep, de sa vie.

Et quand il m'a laissé, de cette façon si abrupte, je m'étais sentie comme un rien. Il ne m'avait pas prise au sérieux. Ce n'était pas sérieux.

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