À l'école, j'étais constamment perdue dans mes pensées. Cet après-midi là, la première chose qui m'était venu à l'esprit de faire pour me changer les idées a été de ramasser ma chambre, qui devenait méconnaissable sous la pile de vêtements qui jonchait le plancher, car j'avais changé d'idée plusieurs fois avant d'aller chez lui l'avant-veille. Je voulais être belle. Je voulais qu'il ne regarde que moi. Qu'il soit content que je ne sois qu'à lui.
Comme un enfant ayant peur de trouver un horrible monstre sous le lit, je me suis accroupie et j'ai jeté un coup d'oeil sous le lit.
Il y était.
Ce chandail qui portait son odeur, parce que je m'étais trop lovée dans ses bras cette soirée là.
Je l'ai sauvé d'en-dessous, et l'ai secoué pour en enlever deux ou trois poussières, puis j'ai fourré mon nez dedans et inspiré un bon coup.
Des larmes chaudes avaient déjà envahi mes yeux.
1 commentaire:
J'aime beaucoup ton histoire. Je peux la relire sans me lasser, juste pour me laisser porter par la trame de l'histoire et l'émotion que je perçois entre les lignes.
J'attends la suite avec impatience...et je crois bien que je ne suis pas la seule.
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