lundi 18 mai 2009

DIMANCHE 7 DÉCEMBRE

À 9h, le cadran sonnait. Me laissant seule, lui filait se préparer pour aller travailler. Moi, pour passer le temps, je ramassais ce qui m’appartenait, je me tournais les pouces, je me mordais la lèvre.

J'ai senti mon chandail, histoire de savoir si j’étais présentable. Il avait cette odeur que tous les hommes ont, avec un mélange de gel douche très masculin. Mais c’était mon chandail. Et il sentait bon. Il sentait lui.


En cinq minutes, il était prêt. Il n'avait même pas pris le temps de manger.

Dehors, sur le perron, avant de partir, il me prenait tendrement dans ses bras, m’embrassait, puis disparaissait en une seconde au volant de sa voiture.

3 commentaires:

Frédérique a dit…

Je suis déjà accro à ton histoire...

J'ai bien hâte à demain.

Dieu, l'impuissant a dit…

est-ce que "seul" prend un e? je suis un peu mêlé...

L a dit…

Oui merci! Quelle bêtise j'ai fait là!