Peu de jours d'école, peu d'examens, peu de projets et travaux de la sorte, peu de temps avant la graduation, avant le bal, avant les après-bal, avant le cégep, avant les vacances d'été.
Je sais.
Merci de tourner le fer dans la plaie.
Je sais qu'il ne me reste que deux semaines d'école. Je suis au courant.
Oui, j'ai très hâte, bien sûr. Mais seulement en partie.
Je n'ai tellement pas hâte de ne pas avoir une raison de voir ceux que j'aime le plus au monde chaque jour (celle-ci étant de me présenter à l'école tous les jours). J'ai aimé la routine que je me suis construit à travers les années, non sans difficultés. Et dans cette routine, il y avait là les êtres les plus fondamentalement sympathiques que je connaisse.
Les gens qui m'entourent présentement, c'est vraiment des bonnes personnes, et je ne veux pas les quitter si radicalement. Et ceux qui disent : Ben voyons donc, on va se parler sur MSN, sur Facebook, et tout ce blabla, bien, bullshit.
Oui, oui.
Les personnes qui veulent vraiment me parler me diront : T'inquiète, on va se parler! Je t'appellerai un jour et on sortira ensemble, on ira prendre un verre, un café, et on discutera! On ira faire du vélo ensemble, on ira manger un morceau, on ira danser, on ira marcher dans le quartier, peu importe, mais t'inquiète, on se verra...
C'est pourquoi j'essaie vraiment d'apprécier ce qui se passe présentement autour de moi. N'ayez crainte si j'ai un air pensif ou un air perdu, je suis dans mes pensées : je ne parle pas, j'observe. J'emmagasine les moments, je fais de la photographie mémorielle.
Vous l'aurez sûrement remarqué... la peur de me retrouver seule me ronge sérieusement. Me retrouver seule, du jour au lendemain, c'est quelque chose d'impensable pour moi. Ou simplement d'horrible.
Je ne souhaite que ça arrive à personne. Surtout pas à moi.
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