jeudi 18 juin 2009

À moins de cours d'été, je ne ferai plus de mathématique de ma vie

Trois heures de pure torture.

Mais ça, c'est selon moi. F, elle, a dû trouver ça bien faisable... Sans aucune offense bien entendu, hihi.

Je n'ai jamais trouvé un examen aussi difficile que celui que j'ai fait aujourd'hui, à part peut-être celui de géographie mardi dernier.

Pendant trois heures, j'ai angoissé, et, par-dessus tout, gribouillé et griffonné des inepties.

Quand les dernières quinze minutes arrivèrent, tout était à présent inutile... Chaque effort, chaque virgule placée ne servirait plus à rien. Je ne veux même pas imaginer la tête de ce pauvre monsieur Senécal qui va corriger ces examens.

Est-ce que lui, quand il voit des cahiers d'aussi piètre qualité que le mien, croit que c'est entièrement la faute de l'élève? Ou s'il ne se demande pas un peu s'il n'aurait pas accroché quelque part, sur une notion quelconque?

Madame Boisvert me disait, hier, à quel point c'était dur de recevoir ce paquet de copies, mais surtout de circuler à travers les rangées de bureaux, élèves assis qui angoissent, qui ont les yeux ronds, qui ont chaud et sont tout rouges...

Je peux parfaitement comprendre. Mais moi, j'étais dans la dernière position : celle de l'élève pris au dépourvu.

Au moins, j'aurai véritablement fait du mieux que j'aurai pu. C'est le mieux que je puisse me dire pour l'instant.

Quand je suis sortie de la classe, j'ai vu mes amies, qui l'ont trouvé ardu également, mais qui s'en sortiront très bien, j'en suis sûre.

Quelques mots échangés à peine et elles partaient en coup de vent manger au restaurent.

Et moi, je les trouvais bien plate de me laisser seule, mais c'est plutôt que je sentais l'émotion monter de plus en plus et j'ai fortement réagit. Je suis allée chez moi et j'ai versé des larmes.

Ça devait sortir. Parce que je n'étais pas fière de moi. Parce que je venais de couler un examen, qui me ferait probablement couler mon année en maths, et la peur est entrée en jeu. Le seul moyen que j'ai trouvé pour extériorisé ça a été de pleurer... je me sentais ridicule, c'est pourquoi j'ai vite essuyé le mascara de mes joues et je suis retournée à l'école, continuer à faire signer mon album, et à paraître tout à fait heureuse.

Le subterfuge a marché car personne ne s'en est rendu compte... heureusement.

1 commentaire:

Frédérique a dit…

Et moi je me demandais pourquoi tu étais partie...et si tu allais revenir...parce que je t'avais promis que je signerais ton album, et que je déteste ne pas tenir mes promesses. Je me suis dit que tu devais avoir une bonne raison, et que si tu n'en avais pas parler, c'est que tu n'en avait pas le goût, et je respecte ça.

Oh, et en passant...la fait de trouver faisable ou non un examen de maths ne change strictement rien à la valeur d'une personne. Ni même un examen de chimie ou de géographie. Tu es une fille extraordinaire et je te souhaite de tout coeur de ne plus faire de maths de ta vie si ça peut te rendre le sourire.