J'ai fais un examen de géographie cet après-midi.
J'ai beaucoup étudié, j'ai révisé toute les cartes que Sfield nous avait donné pendant l'année, j'ai fait des résumés, je savais même quelques notions sur le bout de mes doigts.
Pourtant, lorsque j'ai commencé l'examen, tout n'allait plus. Plus ça avançait, moins je savais quoi écrire.
Et j'ai levé la tête : 14h. Il ne me restait qu'une demi-heure.
Et je venais de tourner la page centrale de mon cahier...
Oh, merde.
J'ai commencé à écrire n'importe quoi, tout ce qui me passait par la tête, j'ai gribouillé des cartes insensées, fausses, non-représentatives...
J'ai eu les larmes aux yeux.
Parce qu'à ce moment là, je détestais profondément Sfield.
Et je ne suis capable d'aucune méchanceté envers les adultes. Surtout avec ce professeur que j'admire (presque) pour ne pas être comme les autres, parce qu'il est si sympathique, parce que son « cours de gauche » et toutes ses expressions me faisaient rire, parce qu'il sentait que j'étais très interessée par son cours, et ce, comme il me l'a fait remarquer, avec le même intérêt toute l'année. J'ai travaillé et me suis appliqué au même rythme, j'ai mis les mêmes efforts (impressionnants) tout au long de l'année. Il était content d'avoir quelques élèves comme Laurent, Adrien et moi. Il me l'a dit.
Et moi, je voulais lui arracher la tête et hurler quand j'ai vu cet examen.
Je sais d'avance que je n'aurai pas une bonne note, et si moi, j'ai rushé, alors imaginez un peu les autres...
J'ai vraiment plus été déçue qu'autre chose, parce que j'ai trop d'orgueil, et je n'ai pas versé une seule de ces larmes de déception ou rien.
Quand 14h30 est arrivé, j'ai rammassé tous mes outils, j'ai tout mis violemment dans mon sac, pris ma copie d'examen, l'ai carrément lancée sur son bureau, sans le regarder, et suis partie.
Je me sens mal.
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