Parce que c'est comme de remettre un vieux jean et de constater qu'il nous va encore à merveille.
Retour dans le « passé », la nostalgie, le plaisir.
Ouverture d'esprit, se changer les idées de nouvelles façons.
Circuler à pied dans les rues de Montréal pendant deux heures à la noirceur mais à la fraîcheur nouvelle.
Rêver tout en parlant, à des projets, des plans, de personnes...
Avoir... aucun but précis, seulement, deux pieds pour parcourir des kilomètres et des kilomètres au soleil de mars.
Savoir qu'on est jeunes, qu'on a la vie devant soi, qu'on dit des bêtises très haut et fort sur la rue, mais que, bof, qu'est-ce qu'on en a à foutre, honnêtement.
Tenir à des après-midi comme ça : la tête légère, le sourire aux lèvres, on marche, on parle, on gossip (ça fait tellement de bien!)
Il y a quand même un bémol à ça: dans quelques heures, on retourne au même train de vite plate...
Non seulement celui dans lequel on a pas le temps de s'amuser réellement, mais dans ce train de vie où prendre une pause de temps en temps, c'est quasiment impossible.
Et, par dessus tout, se dire que, franchement, écrire un billet tellement déconstruit comme celui-là, ça relève du possible, car je le fais souvent. Je dois me l'avouer, il y a un domaine dans lequel j'excelle : j-e-p-r-o-c-r-a-s-t-i-n-e.
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