Reviens un sujet qui me laisse perplexe ou juste vraiment indécise. Ces temps-ci, je pense à mes amis. Au sens propre du terme « ami », ce mot que l'on apprend à dire si jeune mais dont on ne comprend la vraie signification que beaucoup, beaucoup plus tard. Des amis, moi, j'en ai peu. Trois, quatre, peut-être cinq, pas plus, mais ce sont des gens de confiance. Des vraies personnes qui forment autour de moi un tout qui s'emboîte bien. Un tout essentiel à ma bonne humeur, mais surtout essentiel au fait que je sois encore saine d'esprit (hahaha). Les autres ne sont que des fréquentations, des connaissances... vous connaissez tous très bien les synonymes disponibles.
Quand je fais face à des amis et à des gestes que j'ai pu poser et que j'aurais ne pas voulu avoir posé (ne pas confondre avec le regret), je ne sais pas quoi faire. D'où l'indécision. On oublie? Les amis, ça oublie? Ou ça pardonne. Une autre bonne question. Je ne sais pas qui pourra y répondre ou si moi, je trouverai la réponse un jour.
Face à des amis et à des actions ou des paroles dites souvent trop rapidement, ou des décisions prises sous tension ou sous... trop de joie, je ne sais pas comment les contrôler et m'en excuse. Parfois, ça peut donner de mauvais résultats, comme des prises de têtes qui semblent pharamineuses sur le coup. Parfois ça donne de drôles de choses. Un peu trop d'entrain, un peu trop de joie, de bonne compagnie et bonnes circonstances...
Mais c'est le genre de choses que je ne regrette pas, et je l'affirme fermement. Si quelque chose s'est produit, c'est sûrement que ça devait se produire.
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Assez. Tout ça n'est que ramassis désordonné de l'état actuel de mon esprit. Ça donne une bonne idée. C'est pas super beau à voir. Vous avez été témoins d'une réalité bien moins dure que celle de la guerre, la pauvreté, la famine, et tout ce blabla.
Elle est très typique pour quelqu'un correspondant à mes critères basique de jeune femme. Pourtant, puisqu'elle semble si cliché, c'est qu'elle est réelle et bien là.
Cette réalité, c'est la mienne.
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