samedi 28 mars 2009

Le Déni

Au théâtre Jean Duceppe ce soir.

Une dépression qui coûte 40,25$, pour ne citer que monsieur Brun. Haha.

Je n'ai pas tellement aimé, et le jeu des comédiens, dès la première scène, ne m'a pas vraiment convaincu.
Marie-Chantal Perron, quant à elle, avait un jeu qui m'a contentée (c'est plate à dire, mais c'est vrai). Comparée à l'excentrique Mademoiselle C., cette Jenny complètement troublée qu'elle incarnait était assez crédible. Je crois tout de même qu'elle est meilleure à l'écran.
Guy Nadon, ce sympathique bonhomme, de son côté, me plait toujours. Peu importe l'homme, agressif, contrôlant, psychologue, père de famille ou vieux garçon, qu'il interprète, j'y crois toujours. Sa voix portante est convainquante et son jeu aussi.

L'histoire, elle, était tordue. Une femme qui voie sa triste et misérable vie le devenir encore plus, consulte une psychologue qui veut trouver la source de tous ces symptômes : stress, gloutonnerie, manque d'estime de soi... mouais. La psychologue réussi à la convaincre (désolée d'en révéler un tout petit peu) que la source de ses ennuis est cachée, refoulée : ses parents l'auraient violée lorsqu'elle était petite. Foutaises.

Mais tout ça, ce n'est que mon avis.

En plus, l'homme assis à mes côtés avait des spasmes et rottait allègrement son souper (odeur comprise), et un vieux couple de pies étaient assis un peu plus loin et parlaient sans arrêt.

Veux-tu de l'eau Roger?

C'est qui elle, donc?

Eille, c'est à la mode hein, les p'tits souliers de même!

AH OUI! Elle c'est la psychologue, pis ELLE, c'est sa mère! AH ok!

Il y avait aussi l'homme assis à côté de l'homme assis à côté de moi (vous me suivez?) qui a commencé à chercher quelque chose dans son manteau, en faisant énormément de bruit. La personne assise plus bas s'est retournée et a dit : « Voyons! Êtes vous en train de faire vos valises? »

Hahaha.

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