jeudi 12 mars 2009

Un

Quelque chose ne tourne pas rond.

Quelque part, je ne sais pas où, il y a un boulon desserré qui empêche la machine de fonctionner correctement.

J'ai beau le chercher ; je ne le trouve pas. Ce doit être parce que j'ai retrouvé une certaine stabilité... émotive. C'est ennuyeux à lire, je sais, mais ce l'est encore plus à écrire.

Au risque de me répéter, je vais mieux, même bien. J'ai eu une semaine de repos complet où j'ai pus totalement déconnecter de mes ennuis, de ma fatigue, de la surdose de travaux, d'évaluations, de questionnements existentiels: de mon petit monde, bref. Celui dans lequel j'ai appris à vivre récemment.

Depuis plusieurs semaines, au lieu de me construire des murs "indémolissables" pour paraître inépuisable, toujours fraîche et dispose, j'ai plutôt décidé d'en détruire plusieurs.

Je ne me sentais pas capable de me lever chaque matin; pourtant, je l'ai fait. Mais je faisais face à des gens avec un air bleu, un air fatigué et cerné par des heures passées éveillée à penser plutôt qu'à dormir - contre mon gré. Je pleurais souvent, plus souvent que je ne l'ai jamais fait. Est-ce que ça me soulageait? Va savoir. J'ai cru comprendre que oui.

Il m'est arrivé une fois aussi de me retrouver sur une île. Je crois que ç'a été ça, le point tournant. À partir de ce moment là, j'ai bien compris que j'y tenais beaucoup, à cette fille blonde. Et que ce qu'elle me disait était vrai : prendre du temps pour moi, en parler, pleurer parce que oui, ça fait du bien, et surtout arrêter de m'en faire, oui, mais comment? En me reposant avant tout. N'allez pas me dire que le sommeil ce n'est pas réparateur. Ce l'est.

Enfin, j'y ai beaucoup repensé ces temps-ci, tout ce qui ce trouve dans mon crâne, mais sans jamais rien voir d'un mauvais oeil. Je crois que ça augure bien, tout ça.

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